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LA RÈGLE : UNE DESCRIPTION DE POSTE ET UN MANUEL
« Le Christ n’a pas d’autre corps que le tien,
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LA RÈGLE EN TANT QU’ENSEIGNANT QUI NOUS CONDUIT À EMBRASSER LA CROIX
Puis-je oublier la vue de la Croix un Vendredi Saint?
St Eugène de Mazenod
À la vue de la croix, Eugène a compris qu’il était pauvre et qu’il avait besoin du Sauveur. Ses années de « recherche du bonheur » ont enfin trouvé leur sens et leur but. Le reste de sa vie longue et mouvementée s’articule autour de la vue de la croix et de son travail pour amener tout le monde à la même vision salvatrice.
La Règle oblate devient un maître qui conduit chaque membre de notre famille charismatique à embrasser la croix et le salut qu’elle offre. Celui qui l’embrasse embrasse automatiquement le Sauveur. Nous la portons fièrement et elle nous incite à nous transformer en ce signe et moyen de salut pour les autres.
Chaque fois que je regarde ma croix d’oblat, je me souviens de la statue de Jésus, dont les bras ont été arrachés pendant la guerre et n’ont jamais été remplacés, et qui porte une plaque avec le message : « Je n’ai d’autres bras que les tiens »
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LA REGLE EXPRIME L’EXPERIENCE D’EUGENE DE NOTRE SAUVEUR CRUCIFIE
La vie d’Eugène a changé au pied de la Croix lorsqu’il a réalisé qu’il était pauvre et qu’il avait besoin du Sauveur. Il a ensuite pris conscience de la pauvreté des gens en France, et plus tard dans le monde entier, parce qu’ils ne connaissaient pas Jésus-Christ comme leur Sauveur et leur compagnon sur le chemin de la vie. C’est pour cette raison que Dieu l’a appelé à devenir prêtre, puis à inviter d’autres personnes à se joindre à lui dans ce qui allait devenir sa famille oblate.Le tout premier article de la toute première Règle (1818) reflète le cheminement d’Eugène :
Article 1.a La fin de l’Institut des Missionnaires dits de Provence
est premièrement de former une réunion de prêtres séculiers qui vivent ensemble
et qui s’efforcent d’imiter les vertus et les exemples de notre Sauveur Jésus-Christ, principalement en (Règle 1818)
C’est en imitant notre Sauveur Jésus-Christ dans sa prédication de l’Évangile aux pauvres que nous trouvons la raison d’être de notre famille charismatique oblate. Chacun de nous, à sa manière spécifique, est appelé à partager son expérience de la présence du Sauveur dans la pauvreté de son cœur. Par le témoignage de notre vie, nous sommes des « prédicateurs » de la bonne nouvelle à ceux qui ont besoin de Lui.
En 1826, l’Église a officiellement reconnu que dans nos Constitutions et Règles, nous trouvons les moyens de le faire.
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LA RÈGLE OBLATE EST UN SANCTUAIRE QUI MAINTIENT VIVANT NOTRE IDÉAL DE PRÊCHER LA BONNE NOUVELLE AUX PAUVRES
Lorsque Jésus a commencé son ministère public, il a annoncé : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres « (Luc 4, 18).
Un Vendredi saint, lorsque le jeune Eugène, qui n’avait pas de direction, a regardé la Croix, il s’est rendu compte qu’il était pauvre, qu’il était un pécheur qui s’était éloigné de Dieu :
Je l’ai cherché le bonheur hors de Dieu et trop longtemps pour mon malheur.
Combien de fois dans ma vie passée mon cœur déchiré, tourmenté, s’élançait-il vers son Dieu dont il s’était détourné! Puis-je oublier ces larmes amères que la vue de la Croix fit couler de mes yeux un Vendredi Saint. Ah! elles partaient du cœur, rien ne put en arrêter le cours, elles étaient trop abondantes pour qu’il me fût possible de les cacher à ceux qui comme moi assistaient à cette touchante cérémonie. J’étais en état de péché mortel et c’était précisément ce qui occasionnait ma douleur..
Il s’est rendu compte qu’il était pauvre et que Jésus lui avait apporté la bonne nouvelle du salut :
Heureux, mille fois heureux qu’il ait, ce bon Père, malgré mon indignité, déployé sur moi toute la richesse de ses miséricordes
Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130
Il a commencé les Missionnaires Oblats en 1816 parce qu’il comprenait ce que signifiait être pauvre et avoir besoin de salut, et qu’il voulait apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres qui ne connaissaient pas la miséricorde et l’amour de Dieu.
Nous pouvons donc dire que notre Règle oblate est un sanctuaire qui préserve cet idéal et nous aide à le vivre en tant que pécheurs rachetés : nous reconnaissons notre pauvreté et nous nous laissons transformer par l’amour et la miséricorde de Dieu.
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LA RÈGLE DES OBLATS COMME RAYON DE L’UNIQUE LUMIÈRE DU CHRIST
En mettant l’accent sur la Règle oblate en tant que reflet de l’Évangile, Vatican II nous rappelle que chaque figure fondatrice, et la famille charismatique qui l’entoure, reflète un aspect particulier de Jésus-Christ, qui s’exprime dans leur Règle :
[Ils] doivent tendre de tout leur effort à ce que, par eux, chaque jour de mieux en mieux, l’Église manifeste le Christ aux fidèles comme aux infidèles : soit dans sa contemplation sur la montagne, soit dans son annonce aux foules du Royaume de Dieu, soit encore quand il guérit les malades et les infirmes et convertit les pécheurs à une vie féconde, quand il bénit les enfants et répand sur tout ses bienfaits, accomplissant en tout cela, dans l’obéissance, la volonté du Père qui l’envoya (Lumen Gentium 46) .
Saint Jean-Paul II l’a décrite : « les différentes vocations sont comme les rayons de l’unique lumière du Christ ‘qui resplendit sur le visage de l’Église’ »” (Vita Consecrata 16).
Le rayon de lumière d’Eugène de Mazenod, et celui de la famille charismatique oblate, est Jésus-Christ comme Sauveur et Évangélisateur. Nous sommes les coopérateurs du Sauveur dans son aspect de prédication de l’Évangile aux plus abandonnés. C’est ce « rayon de lumière » qui est capturé dans nos Constitutions et Règles.
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LA RÈGLE DES OBLATS EST LA VIE DE L’ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST
“Fais cela et tu vivras » (Luc 10, 28) sont les paroles de Jésus qui nous invite à le reconnaître dans l’Évangile.
En tant que membres de la famille charismatique oblate explorant la Règle qui est notre inspiration, nous nous rappelons qu’elle est notre réflexion et notre application de l’Évangile. Pour reprendre les mots de saint François d’Assise, « La Règle est la vie de l’Évangile de Jésus-Christ ».
La Congrégation pour les Instituts de Vie consacrée du Vatican nous l’a clairement indiqué en 2002 :
Pour les fondateurs et les fondatrices c’est l’Esprit Saint qui a donné à la Parole de Dieu un éclairage nouveau . Tout charisme vient de là, toute Règle veut en être l’expression. En continuité avec les fondateurs et les fondatrices, leurs disciples sont aujourd’hui aussi appelés à accueillir et à garder dans leur cœur la Parole de Dieu, afin qu’elle continue à être une lampe pour éclairer leurs pas et la lumière sur leur chemin (cf.Ps 118, 105). L’Esprit Saint pourra alors les conduire à la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13). (Repartir du Christ, n. 24)
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FAITES CELA ET VOUS VIVREZ COMME DES PÈLERINS DE L’ESPÉRANCE DANS LA COMMUNION
Ce sont les mots qui résonnent à l’oreille de chaque Oblat nouvellement profès lorsqu’il reçoit le livre des Constitutions et Règles OMI. Ce sont les mots qui résonnent dans les cœurs des membres laïcs de la Famille charismatique oblate lorsqu’ils s’engagent à vivre selon l’esprit et le charisme de saint Eugène.
Après avoir célébré le 17 février, nous commençons maintenant notre parcours de préparation pour commémorer les 200 ans de l’approbation par l’Église de notre Règle et de l’esprit et du mode de vie qu’elle propose. Dans ces réflexions quotidiennes, je vous invite à vous joindre à moi dans ce pèlerinage.
Les frères oblats et les prêtres sont tenus de suivre toutes les prescriptions de cette Règle, tandis que les membres laïcs de notre famille sont invités à vivre selon son esprit et tout ce qui s’applique à leur façon de vivre. Notre approche en réfléchissant sur la Règle est de laisser ses pages nous parler en tant que pèlerins sur un chemin commun.
« Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? Jésus lui dit: Qu’est-il écrit dans la loi? Qu’y lis-tu? Il répondit: vTu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; wet ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. » (Luc 10, 25-28).
Vis l’Évangile et tu vivras ! Les Constitutions et Règles sont un reflet de l’Évangile à travers les yeux de saint Eugène et de notre charisme. Elles ont été reconnues comme telles et approuvées par l’Église en 1826.
Aujourd’hui, nous lisons :
Les Constitutions et Règles proposent à chaque [membre de la Famille Charismatique] Oblat les façons de marcher sur les traces de Jésus Christ. Elles s’inspirent du charisme vécu par le Fondateur et ses premiers compagnons; elles ont aussi reçu l’approbation officielle de l’Église.
(Constitution 163)
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LA CONGRÉGATION DES OBLATS S’ESTIMERA CERTAINEMENT CHANCEUSE D’ÊTRE APPELÉE À FAIRE DANS CE VICARIAT DE COLOMBO
La proposition de Mgr l’Évêque d’Usula, vicaire apostolique de Colombo, inspirée sans doute par Mgr Bravi, suscite notre reconnaissance. La Congrégation des Oblats s’estimera certainement chanceuse d’être appelée à faire dans ce Vicariat le bien qu’elle accomplit dans celui de Jaffna.
Comme nous le verrons plus tard, Mgr Bravi avait des idées étranges concernant les missionnaires.
Par contre, je ne comprends pas bien par quel caprice Mgr Bravi exclut d’une manière peu courtoise les missionnaires français qui ne passent pourtant pas pour moins zélés que les autres. Ce bon Prélat ne se trouve pas d’accord en cela avec le senti¬ment du pape Grégoire XVI dont, par discrétion, je ne rappelle pas les paroles. Quoiqu’il en soit, je n’aurais pas trop peur de sa résolution et il ne me serait pas impossible de le satisfaire, malgré son attitude un peu singulière. Au reste, j’étais déjà informé de ce préjugé de Mgr Bravi et je n’en suis pas froissé
Lettre à Mgr Barnabo, secrétaire de la S. Congrégation de la Propaganda Fide, 18 décembre 1850, EO V n 18
Eugène a immédiatement demandé des fonds pour couvrir les frais de voyage de ces quatre Oblats :
La Propagande me demande encore quatre miss[ionnai]res pour le Vicariat Apostolique de Colombo dans l’île de Ceylan. Je ne m’y refuserai pas, bien entendu, si l’on paye le voyage. On m’écrit de m’entendre avec vous là-dessus. « Pour ce qui est des dépenses du voyage, la pieuse Oeuvre de la Propagation de la foi…
Ce qui me charme dans cette correspondance c’est la connaissance que l’on me donne du bien que font nos Oblats de Marie dans le Vicariat de Jaffna. C’est pourquoi on les demande à grands cris dans celui de Colombo.
Lettre au président de la Société de propagation de la foi, Lyon, 22 décembre 1850, EO V n 122.
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UNE DEMANDE DE VICARIAT OBLAT
Le Vatican avait divisé le diocèse de Jaffna en deux et nommé l’évêque Bravi à Colombo. Eugène écrit à Propaganda Fide:
Alors que les chrétiens du vicariat de Colombo sont beaucoup plus nombreux, beaucoup plus riches et plus généreux et que le Gouvernement donne 100 L. Sterling par année pour les écoles de ce Vicariat, il ne donne rien du tout pour les écoles du vicariat de Jaffna
Parce que Jaffna serait la région la plus pauvre après la division, les Oblats voulaient y consolider leur présence missionnaire.
Le projet que je voudrais vous soumettre serait d’obtenir de la S. Congrégation que le vicariat de Jaffna fût entièrement desservi par les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée et qu’un Oblat, par exemple le p. Semeria, dont je vous ai fait si souvent l’éloge, fût choisi comme coadjuteur du Vicaire Apostolique actuel, avec future succession. Il me semble que cette mesure assurerait le bien de ce Vicariat qui pourrait prospérer, grâce à l’unité de la discipline et à la conformité des projets. On pourrait alors donner plus d’importance à la propagation de la foi, établir une maison d’éducation et, le cas échéant, un séminaire. Tout cela est possible par une Congrégation religieuse, mais très difficile pour des prêtres isolés et sans liens entre eux.
Lettre à Mgr Barnabo, secrétaire de la S. Cong. de Propaganda Fide, 27 février 1850, EO V n 13.
Cette demande ne sera satisfaite que six ans plus tard.
RÉFLEXION
À cette époque où les moyens de communication étaient si difficiles, il était important d’assurer une unité d’approche dans les efforts missionnaires. C’est pourquoi Eugène a commencé à demander que lorsqu’une région devait être confiée aux Oblats, l’évêque de cette région, qui agissait aussi comme supérieur religieux, soit un Oblat. Nous avons eu plusieurs exemples de cela dans notre histoire
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JUSQU’À PRÉSENT VOUS NE M’AVEZ PARLÉ D’AUCUNE CONVERSION
Après trois ans de présence oblate à Ceylan, Eugène a écrit
Je cherche en vain dans vos lettres quels sont vos travaux, jusqu’à présent vous ne m’avez parlé d’aucune conversion, et franchement je n’ai consenti à envoyer des missionnaires à Ceylan que dans l’espoir de les voir employés à la conversion des âmes
Lettre au père Étienne Semeria à Jaffna. 17 janvier 1850, EO IV n 14
Face au désir d’Eugène de voir des résultats rapides, le père Semeria répond en avril 1850 :
« Il faut que nous soyons décidés à être presque des martyrs de patience. Le bien que l’on réalisera ici, de longtemps ne sera pas très apparent; mais vouloir traiter les Indiens comme les Européens serait s’exposer à tout gâter… Néanmoins, le bien peut se faire et se fera. Jaffna en fournit une preuve. Quand les prêtres goanais y exerçaient le ministère, les chrétiens les plus fervents se confessaient à peine à Pâques, et ces fervents étaient rares, maintenant nous avons quotidiennement, dans notre église, une trentaine de communions. Auparavant, on n’y conservait même pas la sainte Réserve, actuellement, plusieurs personnes visitent régulièrement, chaque jour, le très saint Sacrement… Autrefois il était impossible de réunir les enfants pour le catéchisme, depuis deux ans, j’y réussis, et à ces réunions assistent spontanément de grandes personnes… En peu de temps, j’ai baptisé de soixante à soixante-dix adultes.»
Trois ans plus tard, il écrit:
«Je crois plus facile, quelquefois, de convertir un peuple idolâtre, qui souvent est soudainement touché des vérités inconnues qu’on lui annonce, que de régénérer des demi-chrétiens ayant abusé des lumières de la grâce. Cependant, si nous ne pouvons pas nous flatter d’avoir fait tout le bien que nous désirions, le changement opéré dans les idées et la conduite de beaucoup de nos chrétiens est, j’ose le dire, vraiment merveilleux. Quelqu’un qui eût connu, il y a cinq ou six ans, la ville de Jaffna, aurait certainement grandement raison de louer le Seigneur, s’il examinait l’énorme différence qui existe entre les chrétiens d’alors et ceux d’aujourd’hui…»
(https://www.omiworld.org/fr/lemma/semeria-mgr-etienne-fr/#second)
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