PAR RÉGULARITÉ J’ENTEND FIDÉLITÉ À LA FORMATION DE SA PROPRE VIE SELON L’ESPRIT ET LA LETTRE DES RÈGLES

Eugène continue à se réjouir du temps passé avec les scolastiques en Suisse et de leur jeune enthousiasme pour la vie religieuse et pour la communauté.

…Je n’aurais pas quitté Billens, vrai paradis sur terre,

Il comparait leur idéalisme avec celui des certains Oblats ainés en France qui devraient être des modèles pour les jeunes Oblats :

où les vertus et la vie angélique de tous ceux qui l’habitent feraient le bonheur de ma vie et me consoleraient des imperfections et du peu de régularité de tant d’autres qui seraient pourtant tenus de leur donner l’exemple.

Et puis Eugène donne une définition importante d’un concept qu’il utilisait à chaque fois qu’il décrivait le style de vie oblate: La Régularité.

Quand je parle de régularité, j’entends la fidélité à se conformer à l’esprit et à la lettre des Règles, qui obligent à travailler très sérieusement à devenir des hommes plus parfaits et beaucoup plus parfaits que le commun des ecclésiastiques.

Lettre au P. Hippolyte Courtes, 10 janvier 1831, EO VIII n 378

La règle est notre manière de vivre l’Évangile et la régularité (du mot latin Regula – la règle) signifie vivre chaque aspect de notre vie selon ces valeurs évangéliques. La régularité – une bonne vertu que nous devons tous cultivar.

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1 réponse à PAR RÉGULARITÉ J’ENTEND FIDÉLITÉ À LA FORMATION DE SA PROPRE VIE SELON L’ESPRIT ET LA LETTRE DES RÈGLES

  1. Denyse Mostert dit :

    Eugène n’oubliera pas de sitôt les scolastiques de Billens dont il souligne la régularité. « J’entend, écrit-il au P. Courtès, la fidélité à se conformer à l’esprit et à la lettre des Règles, qui obligent à travailler très sérieusement à devenir des hommes plus parfaits et beaucoup plus parfaits que le commun des ecclésiastiques. »

    Si la fidélité aux Règles va de soi, que penser de l’incitation à «devenir beaucoup plus parfaits que le commun des ecclésiastiques. » ? D’abord se souvenir qu’elle date d’une autre époque où l’humilité a d’ailleurs une grande place. Se rappeler les moments où le fondateur a eu maille à partir avec certains membres du clergé et la transparence avec laquelle il souligne son désir de dépasser ceux-là qui ont fait tant de mal autour d’eux.

    Et surtout que tous les chrétiens sont tenus au commandement de l’Amour, celui qui purifie les pensées et oriente les efforts d’abord et avant tout vers le service de Dieu.

    (Lettre au P. Hippolyte Courtes, 10 janvier 1831).

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