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- JE VOUDRAIS PASSER MA VIE AU PIED DES SAINTS TABERNACLES OÙ RÉSIDE NOTRE ADORABLE SAUVEUR
- NOTRE RESPONSABILITÉ D’ÉTUDIER TOUT AU LONG DE NOTRE VIE
- L’EXCELLENCE DE LA VOCATION QUI CONSACRE UNE PERSONNE À DIEU
- MON GRAND-VICAIRE ET LE PREMIER COMME LE PLUS ANCIEN DE MES COMPAGNONS DANS LA SAINTE ŒUVRE
- UNE BONNE MINE COMME LA VÔTRE N’A QU’À SE MONTRER POUR QUE TOUS LES CŒURS S’OUVRENT À LA CONFIANCE
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Méta
JE VOUDRAIS PASSER MA VIE AU PIED DES SAINTS TABERNACLES OÙ RÉSIDE NOTRE ADORABLE SAUVEUR
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NOTRE RESPONSABILITÉ D’ÉTUDIER TOUT AU LONG DE NOTRE VIE
Ce que vous me dites du p. Coste me fait grand plaisir. Je vous prie de bien soigner ce jeune sujet qui sera une de nos ressources pour les missions provençales.
Le père Joseph-Marie Coste a grandi à Marseille et parlait donc couramment le provençal, la langue utilisée par les Oblats dans le sud de la France pour prêcher les missions paroissiales.
Je tiens beaucoup à ce que vous le formiez, pour que nous sortions de la stérile abondance de tous ces paresseux qui trouvent plus commode de compromettre leur réputation et la nôtre que de se donner la peine d’étudier
Lettre au Père Hippolyte Courtès à Aix en Provence, 24 juillet 1847, EO X n 933
RÉFLEXION
Eugène ne pouvait jamais se plaindre du zèle missionnaire de ses Oblats – mais il s’inquiétait que cette activité zélée entrave l’étude et la préparation adéquate du matériel de la prédication. Il exprime ici sa déception face à leur paresse concernant les études en cours, ce qui se traduit par un contenu de sermon médiocre et donne une mauvaise image de la famille oblate.
Il en va de même aujourd’hui pour tous les membres de la famille mazenodienne. Si nous ne prions pas et ne préparons pas nos activités par des lectures et des réflexions, notre message en souffre et nos groupes s’appauvrissent dans leur connaissance de Dieu.
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L’EXCELLENCE DE LA VOCATION QUI CONSACRE UNE PERSONNE À DIEU
En envoyant des Oblats dans un nouveau diocèse, Eugène a insisté pour que leur esprit et leur charisme soient compris et respectés.
… Plût à Dieu que dans le diocèse de Nancy, comme vous me le faites augurer pour l’avenir, on pût comprendre l’excellence de la vocation qui dévoue un homme à la gloire de Dieu, au service de l’Eglise dans les fonctions les plus pénibles et au salut des âmes les plus abandonnées.
Lettre à M. Marguet, vicaire général de Nancy, France, 15 juin 1847, EO XIII n 111
RÉFLEXION
La clarté d’Eugène sur l’excellence de notre vocation, et son insistance pour qu’elle soit bien comprise, continue d’être vécue aujourd’hui dans la vocation de chacun des membres de la Famille Mazenodienne. Notre vocation est l’amour de Dieu exprimé dans l’Église avec une prédilection particulière pour les plus abandonnés.
« Beaucoup de gens confondent notre travail avec notre vocation. Notre vocation est l’amour de Jésus. » (Mère Teresa)
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MON GRAND-VICAIRE ET LE PREMIER COMME LE PLUS ANCIEN DE MES COMPAGNONS DANS LA SAINTE ŒUVRE
Le père Tempier, homme de confiance d’Eugène, avait été envoyé à Nancy pour finaliser tous les arrangements nécessaires au nouvel établissement des Oblats. Eugène écrit au vicaire général de Nancy pour l’assurer de son soutien dans toutes les décisions prises.
Vous réglerez tout avec le R.P. Tempier, mon grand-vicaire et le premier comme le plus ancien de mes compagnons dans la sainte œuvre que vous vous proposez d’adopter dans votre diocèse. J’approuve d’avance tout ce qu’il fera. Vous n’aurez pas de peine à vous entendre avec lui; c’est un homme de zèle et de dévouement, très sage, fort entendu dans les affaires; il compense par ses excellentes qualités certains avantages extérieurs qui lui manquent, si on juge de lui par la froideur. Mais les hommes capables apprécient le mérite sur sa véritable échelle. Le R.P. Tempier a toute ma confiance et vous pouvez sans peine lui accorder la vôtre.
Lettre à M. Marguet, vicaire général de Nancy, France, 15 juin 1847, EO XIII n 111
RÉFLEXION
L’admiration d’Eugène pour son premier compagnon dans la fondation des Oblats est évidente dans cette lettre, tout comme son réalisme concernant le caractère d’Henri Tempier. Eugène et Henri se complétaient parfaitement dans leur direction de la Congrégation des Missionnaires Oblats et du diocèse de Marseille. Là où l’un était extraverti, impétueux et visionnaire, l’autre était taciturne et un administrateur remarquable qui devait parfois ramener Eugène a retrouver les pieds sur terre.
« La constance est le complément de toutes les autres vertus humaines ». (Giuseppe Mazzini)
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UNE BONNE MINE COMME LA VÔTRE N’A QU’À SE MONTRER POUR QUE TOUS LES CŒURS S’OUVRENT À LA CONFIANCE
À la fin du mois de juillet 1847, le père Tempier s’était déjà rendu à Nancy pour prendre toutes les dispositions nécessaires à l’établissement des Oblats. Il avait oublié d’emporter la lettre de recommandation qu’Eugène avait écrite pour lui.
Vous n’avez rien moins oublié en partant, mon cher Tempier, que vos lettres commendatitiae. Il est vrai qu’une bonne mine comme la vôtre n’a qu’à se montrer pour que tous les cœurs s’ouvrent à la confiance en y lisant votre mérite. Cependant par précaution je vous fais passer cette pièce. On peut rencontrer partout des malotrus qui ne savent pas lire sur la face des gens.
Adieu, donc, j’attends de vos nouvelles avec impatience. Je vous embrasse de tout mon cœur..
Lettre au Père Henri Tempier, 28 juillet 1847, EO X n 934
RÉFLEXION
Le sens de l’humour d’Eugène apparaît parfois dans ses écrits. Il aimait et respectait le père Tempier, mais ne pouvait s’empêcher de le taquiner.
« Mon meilleur ami est celui qui fait ressortir le meilleur de moi-même ». (Henry Ford)
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JE SERAIS HEUREUX QUE VOUS DEVINSSIEZ LE SECOND PÈRE DES MIENS
Une fois la décision d’envoyer des missionnaires oblats à Nancy prise, Eugène a écrit à son ami Alexis Menjaud, qui était l’évêque de Nancy.
…Je serais heureux que vous devinssiez le second père des miens. J’ose vous assurer, et je m’en fais le garant, vous n’aurez jamais à vous repentir de les avoir adoptés. L’esprit que je leur inspire, ce qu’ils ont parfaitement saisi, c’est de se regarder comme les hommes de l’évêque, de lui vouer un attachement et une soumission inviolables, de faire respecter partout et par tous son caractère et son autorité, de ne jamais rien faire sans son aveu, en un mot, d’être à son égard comme des enfants pour leur père
Lettre à Mgr A.B. Menjaud, évêque de Nancy, France, 14 juin 1847, EO XIII n 110
et plus tard,
J’ose vous assurer que vous vous donnez, dans la famille que vous adoptez, non seulement de bons ouvriers pour cultiver votre vigne, mais des enfants dévoués qui s’attachent par principe à l’évêque comme à leur père, défenseurs-nés de ses intérêts envers et contre tous, des hommes en un mot de sa droite, prompts à tous ses commandements parce qu’ils connaissent le prix de l’obéissance au représentant de Dieu dans le diocèse..
Lettre à l’évêque A.B. Menjaud de Nancy, France, 24 juillet 1847, EO XIII n 112
En réponse à cette déclaration, Mgr Menjaud écrit : « Vous ne trouverez pas en France un évêque… mieux disposé que l’évêque de Nancy à soutenir vos idées au profit de la religion et de la propagation de la foi dans les pays étrangers. Vos fils seront mes fils et ils trouveront dans mon cœur quelque chose de la tendresse qui se trouve dans votre cœur… »
RÉFLEXION
Les paroles un peu fleuries qu’Eugène adresse à l’évêque montrent qu’il comprend le rôle important que l’évêque d’un diocèse a pour les Oblats qui travaillent sous sa juridiction. Dans une réalité plus sobre, tout cela était vrai tant que l’évêque local reconnaissait la spiritualité et la mission spécifiques des Oblats. Nous verrons à l’avenir plusieurs exemples de Monseigneur Eugène retirant les Oblats d’un diocèse lorsque l’évêque ne respectait pas notre charisme.
Ce que Viktor Frankl dit de la mission individuelle, s’applique également à la mission d’un groupe comme la famille mazenodienne : « Chacun a sa vocation ou sa mission spécifique dans la vie ; chacun doit accomplir une mission concrète qui demande à être remplie. En cela, il ne peut être remplacé, et sa vie ne peut être répétée ; ainsi, la tâche de chacun est unique comme l’est sa possibilité spécifique de la mettre en œuvre. » (Viktor E. Frankl)
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C’EST SA MAIN DIVINE QUI NOUS POUSSE; LAISSONS-NOUS CONDUIRE
Trente ans après la fondation de la Congrégation, les missionnaires se trouvaient en Corse, dans les îles britanniques et en Amérique du Nord, ainsi que dans le sud de la France.
Nous avons vu, dans des articles précédents, le succès de la tournée de recrutement du père Léonard Baveaux qui a amené un grand nombre de candidats au noviciat. Le noviciat de ND de l’Osier débordait, il était donc temps d’en ouvrir un deuxième. Eugène et son conseil décident de l’ouvrir à Nancy, dans le nord de la France, afin d’avoir une communauté oblate plus proche de l’Angleterre et de l’Irlande comme « point de relais » avec le sud de la France.
Eugène était nerveux à l’idée de créer cet établissement. Néanmoins, comme il l’écrit au vicaire général de Nancy:
…En présence de cette charge énorme, il y aurait de quoi s’inquiéter sans la confiance sans bornes que Dieu a placée dans mon cœur pour son adorable Providence.
Allons donc de l’avant et tâchons de tirer le meilleur parti de cette affaire. Il ne me reste qu’à prier le Seigneur pour qu’il bénisse cette sainte entreprise conçue dans des vues si pures et si surnaturelles; c’est sa main divine qui nous pousse; laissons-nous conduire et faisons tous nos efforts pour seconder ses adorables desseins.
Lettre à M. Marguet, vicaire général de Nancy, France, 15 juin 1847, EO XIII n 111
RÉFLEXION
« Dieu ne peut rien faire pour moi tant que je ne reconnais pas les limites de ce qui est humainement possible, permettant à Dieu de faire l’impossible. » (Oswald Chambers)
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NE SOIENT QUE DES MISSIONNAIRES, DES RELIGIEUX TIÈDES ET MISÉRABLEMENT IMPARFAITS QUAND IL S’AGIRA DE FAIRE DES MIRACLES DANS LEUR GRAND MINISTÈRE
Eugène avait des attentes et des normes très élevées pour ceux qui se préparaient au ministère dans les scolasticats (appelés ici « Oblats » par opposition aux “Missionnaires » qui étaient ceux qui avaient terminé leur formation).
Je l’ai dit à d’autres de vos frères, je ne puis supposer la dissipation dans un oblat. Vous n’êtes ni collégien ni même séminariste et cependant il arrive que des séminaristes ont une meilleure attitude que les oblats. Aussi remarquez les conséquences. Voilà plusieurs années qu’il n’entre pas un séminariste dans la Congrégation, on les voit de trop près. Tandis qu’il faudrait au contraire que précisément parce qu’on les voit de près on fût attiré vers eux par la bonne odeur et l’exemple de leurs vertus.
À cette époque, les scolastiques oblats étudiaient avec les séminaristes diocésains.
Ce n’est pas un petit chagrin pour moi parce que je redoute que ceux qui n’ont pas voulu être fervents pendant leur oblationnat ne soient que des missionnaires, des religieux tièdes et misérablement imparfaits quand il s’agira de faire des miracles dans leur grand ministère. Inculquez-vous bien cette vérité parmi vous; et redoutez toujours de vous attirer la soustraction des grâces de prédilection de Dieu en vous rendant infidèles à ce qu’il demande de vous.
Lettre au frère Charles Baret, à N.-D. L’Osier, 17 juillet 1847, EO X n 931
RÉFLEXION
Des paroles d’Eugène qui donnent à réfléchir et qui s’appliquent à chacun d’entre nous, quel que soit notre état de vie. Nous sommes appelés à vivre et à être fortifiés par les grâces spéciales que nous avons reçues à notre baptême et constamment par l’expérience de la pratique de notre foi.
« Le bonheur ne peut pas être parcouru, possédé, gagné, porté ou consommé. Le bonheur est l’expérience spirituelle qui consiste à vivre chaque instant avec amour, grâce et gratitude. » Denis Waitley
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J’AI DU BONHEUR LORSQUE JE PUIS VOUS COMMUNIQUER LES DONS CÉLESTES
Le fort sentiment de paternité d’Eugène à l’égard de sa famille missionnaire a reçu une nouvelle expression lorsqu’il a été ordonné évêque en 1832 : il pouvait désormais être celui qui ordonnait ses fils à la prêtrise. Ce fut pour lui un don étonnant, comme nous le lisons:
Je ne demande pas mieux, mon cher fils, que de vous donner le sous-diaconat ; je voudrais vous réchauffer sans cesse sur mon cœur. Jugez si j’ai du bonheur lorsque je puis vous communiquer les dons célestes surtout dans la sainte ordination.
Je suis tellement pénétré de cette pensée que vous savez combien je tiens à vous imposer les mains pour le sublime sacerdoce, mais je suis ravi lorsque, indépendamment de la réserve que je fais pour ce grand ordre, il m’est accordé de vous donner aussi des ordres inférieurs. Ainsi vous voyez, mon cher fils, que nous sommes parfaitement d’accord.
Maintenant il s’agit de bien vous préparer afin que vous profitiez de votre élévation successive aux saints ordres pour vous rendre toujours plus digne de votre vocation en avançant dans la perfection de votre saint état.
Lettre au frère Charles Baret, à N.-D. L’Osier, 17 juillet 1847, EO X n 931
RÉFLEXION
Je suis toujours ému lorsque je vois un parent bénir son enfant – c’est un cadeau spécial que seul celui qui engendre la vie est capable de transmettre. Eugène a toujours été conscient et reconnaissant d’avoir été choisi par Dieu pour être le fondateur qui a donné naissance à une famille religieuse. Il était d’autant plus reconnaissant d’avoir le privilège d’être le canal de la grâce de Dieu pour conférer l’ordination à certains de ses membres.
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QUAND LE CŒUR SOUFFRE IL S’ALARME
Le père Hippolyte Courtès avait été membre du groupe de jeunes d’Eugène et fut l’un des premiers novices à rejoindre les Missionnaires. Il était affligé d’une mauvaise santé et devenait parfois déprimé, mais il était un exemple d’endurance patiente et de persévérance dans son service. Cet homme tranquille est resté un ami et un confident respecté pendant toute la vie d’Eugène.
On peut donc comprendre l’inquiétude d’Eugène quant au bien-être d’Hippolyte lorsque celui-ci est tombé malade en mai 1847.
Je te remercie mille fois, et te bénis, mon cher fils, d’avoir eu la bonne pensée de me donner toi-même de tes nouvelles. Le bon père Martin s’était admirablement acquitté de ce devoir pendant ta courte, mais bien violente maladie. Il m’a tenu au courant jour par jour, et je ne puis te dire avec quel tendre intérêt il s’exprimait sur ton compte. J’avais besoin de cela pour me soulager dans la peine dont je ne pouvais me défendre maigre tout ce qu’il me disait de rassurant. Je bénis Dieu de ta prompte guérison, tu sens si nous l’avons invoqué dans cette circonstance. J’étais plein de confiance, mais quand le cœur souffre il s’alarme.
Lettre au Père Hippolyte Courtès à Aix en Provence, 13 mai 1847, EO X n 929
RÉFLEXION
« L’ami qui peut rester silencieux avec nous dans un moment de désespoir ou de confusion, qui peut rester avec nous dans une heure de chagrin et de deuil, qui peut tolérer de ne pas savoir… de ne pas soigner, de ne pas guérir… c’est un ami qui se soucie. » (Henri Nouwen)
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