JE NE PEUX SIMPLEMENT PAS ACCEPTER QUE QUELQU’UN PUISSE SE CONTENTER D’ÊTRE MOINS DIGNE DE SON APPEL

Eugène attendait que tous ceux qui vivaient cet esprit oblat qui vient de Dieu puissent mener une vie de régularité évangélique. Il le dérangeait quand il constatait une médiocrité dans la manière de vivre cet idéal.

 Quand je parle de régularité, j’entends la fidélité à se conformer à l’esprit et à la lettre des Règles, qui obligent à travailler très sérieusement à devenir des hommes plus parfaits… 
Je trépigne d’être empêché de pouvoir le rappeler de vive voix à tous ceux qui ne le comprennent pas et qui s’imaginent avoir rempli toute justice en demeurant à cent piques de ce qu’ils doivent être. Je romps sur cet article qui me chagrine trop. Il m’est impossible de me faire à l’idée que chacun ne se dise pas qu’il doit absolument se mettre à la hauteur de ses devoirs.

Et Eugène voit que la manière d’atteindre cette régularité sera de se donner totalement à l’idéal par l’obéissance, l’humilité et le détachement.

L’essentiel est qu’on se rompe à l’obéissance et à une indifférence absolue pour tel ou tel emploi, pour tel ou tel supérieur; sans cela on n’a rien obtenu.

Lettre au P. Hippolyte Courtes, 10 janvier 1831, EO VIII n 37

Quelle est mon idéal de vie, et comment puis-je vivre la régularité évangélique?

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1 réponse à JE NE PEUX SIMPLEMENT PAS ACCEPTER QUE QUELQU’UN PUISSE SE CONTENTER D’ÊTRE MOINS DIGNE DE SON APPEL

  1. Denyse Mostert dit :

    On connait les péripéties de l’exil en Italie et comment, à son retour en France, le cheminement chaotique d’Eugène va s’acheminer vers la stabilité.

    « Dans les Constitutions et Règles de 1818, il ne propose aucune définition de l’obéissance. Mais il donne les raisons pour lesquelles ce vœu doit être considéré comme «le principal et le plus essentiel de tous». (*) Bien plus que d’une obéissance mécanique, il est ici question du « tout pour Dieu » de l’oblation, de « se conformer à l’esprit et à la lettre des Règles, qui obligent à «travailler très sérieusement à devenir des hommes plus parfaits… ». D’où l’ impatience d’Eugène envers ceux qui n’ont pas compris qu’il leur fallait absolument se mettre à la hauteur de leur vocation..

    De tout temps, on a pu constater que « l’esprit est prompt et la chair faible. »
    ( Matthieu 26:41) Combien en ai-je pris des résolutions vite balayées par le quotidien et laissé l’imagination me conduire selon son goût ! À chaque fois j’en ai connu un mal-être.

    Un retour sur moi-même m’a appris combien il était bon de suivre le commandement de l’Amour… Que les difficultés s’effaçaient vite devant un « être ensemble » harmonieux.

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