CE SONT ENCORE LES NÔTRES QUI SONT LES INSTRUMENTS DE LA MISÉRICORDE DE DIEU DANS CES CONTRÉES

Le ministère majeur des Oblats en France était la prédication des missions paroissiales. A la fin de chacune d’elles, un compte-rendu était envoyé à Eugène. Après 27 ans de ce ministère, le sentiment d’émerveillement d’Eugène n’a jamais diminué devant la façon dont Dieu a utilisé les missionnaires comme des instruments de la miséricorde.

Le père Vincens m’a envoyé la lettre du père Burfin  qui lui rend compte des bénédictions de Dieu répandues sur la mission qu’il vient de donner avec le père Lavigne  dans le diocèse de Grenoble. Ce sont encore les nôtres qui sont les instruments de la miséricorde de Dieu dans ces contrées. N’y a-t-il pas de quoi être reconnaissant d’être ainsi choisis pour faire tant de bien dans l’Eglise de Dieu. Pourquoi n’en pas faire la récapitulation? On en serait émerveillé; et ce serait un titre dont la congrégation pourrait être saintement fière.

Journal d’Eugène de Mazenod, 13 mars 1843, EO XXI

Écrivant au père Guigues, Eugène continue de s’enthousiasmer:

Mais où notre Congrégation ne faitelle pas du bien? Grâce à Dieu c’est prodigieux, les diocèses d’Aix, d’Avignon, de Marseille, de Frejus, d’Ajaccio, de Valence et de Grenoble pourront l’attester. Qu’on me montre en France une Congrégation qui se montre tout à la fois en tant de lieux, et accompagnée partout des plus amples bénédictions de Dieu. Remercions le Seigneur et demandons-lui pour notre récompense qu’il nous mette à même de faire plus de bien encore en nous envoyant un grand nombre de sujets propres à l’œuvre sainte que son Eglise nous a confiée.

Lettre au Père Eugène Guigues, 12 avril 1843, EO X n 792

Une invitation à maintenir notre émerveillement devant les œuvres de Dieu à travers les personnes qui nous entourent.

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