LE SEIGNEUR QUI M’A CHOISI POUR ÊTRE L’INSTRUMENT DE SES MISÉRICORDES

La communauté oblate de Vico, en Corse, avait entendu parler de la visite d’Eugène en Afrique et de la tempête effrayante à son retour. Ils avaient exprimé leur inquiétude.

Vous vous êtes trop alarmés sur le danger de ma traversée d’Afrique. Le coup de vent qui nous obligea à relâcher à Palma était une impulsion du S[ain]t Esprit qui nous poussait dans cette rade pour y réconcilier avec Dieu cinq malheureux chrétiens qui sans ce secours seraient morts dans leur péché.

Beaudoin explique:

Au retour d’Algérie le vent souffla si fort qu’il entraîna le navire vers les îles Majorques. Les passagers descendirent une journée à Palma. Mgr de Mazenod, ayant vu qu’un navire attendait dans la rade la fin d’une quarantaine, y envoya le p. Tempier et l’abbé Grégoire, prêtre de Marseille. Le p. Tempier confessa plusieurs malades dont quelquesuns moururent peu après.

Ainsi je n’ai que des actions de grâces à rendre au Seigneur qui m’a choisi pour être l’instrument de ses miséricordes à l’égard de ces âmes qu’il avait sans doute prédestinées à la gloire.

Lettre au Père Semeria à Vico, Corse, 18 février 1843, EO X n 790

Parfois, ce qui semble être un malheur, se révèle être un instrument que Dieu utilise pour le bien.

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