A TOUT CELA, ILS RECONNAITRONT QUE VOUS ÊTES MES DISCIPLES

Eugène enseigne aux jeunes à mettre en pratique les mots de Paul : « Par dessus tout, revêtez l’amour : c’est lui qui fait l’unité dans la perfection. » (Colossiens 3,14)

Art 24. Ainsi la charité de Jésus Christ, lien indissoluble de toute société, régnera parmi les congréganistes dans toute sa perfection ; ils s’aimeront cordialement les uns les autres.
Art 25. Cette sainte et mutuelle affection ne se démentira jamais, elle se manifestera même habituellement par les œuvres…
Art 27… leur plus grand bonheur sera de trouver une occasion de se rendre quelque service, en un mot, il se traiteront mutuellement comme des frères, à l’imitation des premiers chrétiens, dont ils doivent s’efforcer de reproduire les exemples.

Statuts, Chapitre XIII – Obligations spirituelles des congréganistes

L’idéal de la communauté des disciples autour de la présence de Jésus est le modèle autour duquel la Congrégation des Jeunes a été construite – avec l’amour mutuel en tant que lien qui maintient tout ensemble.

« Voyez comme ils s’aiment » – commentaire de Tertullien sur les communautés des premiers chrétiens.

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Une réponse à A TOUT CELA, ILS RECONNAITRONT QUE VOUS ÊTES MES DISCIPLES

  1. Denyse Mostert dit :

    « Ils s’aimeront cordialement les uns les autres » enseigne Eugène de Mazenod aux Congréganistes et, à n’en pas douter, aux Missionnaires de Provence.

    Aimer, c’est tellement bon ! Qui ne se sentirait attiré par une « sainte et mutuelle » affection faite pour durer ? Qui ne pourrait se réjouir des résultats heureux d’une collaboration dans la bonne entente ? Tout est à gagner dans un amour fraternel qui semble aller de soi.

    « Je voudrais qu’en vous voyant vivre, étonnés les gens puissent dire, voyez comme ils s’aiment… ». Pourquoi dès lors cet étonnement de Robert Lebel? Vivre en écoutant l’appel de notre cœur serait-il un exploit assez inusité pour inciter à la réflexion ?

    On connaît bien sûr la réponse. Aimer, n’est pas gagné d’avance, ce n’est pas non plus la suite sereine d’une décision prise une fois pour toutes. Je verrais plutôt l’amour comme une course aux obstacles impossible à remporter en-dehors de « la charité de Jésus Christ, lien indissoluble de toute société ».

    Dans une nouvelle de Jean Giono il est question d’un petit village isolé. L’auteur a ce mot splendidement évocateur du climat de suspicion et de rancune qui y sévit. « Les femmes mijotaient des rancoeurs », écrit-il. (Remarque applicable également à nos compagnons !) Rien d’étonnant là-dedans. Nous ne connaissons que trop bien les accrochages entre nous si difficiles à pardonner…

    « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il se renonce… » disait Jésus. (Lc 9 :23) Et ceci nous renvoie directement à nous-mêmes. Suivre Jésus, n’est-ce pas enlever aux rancunes leur première place dans notre esprit, développer l’empathie qui va nous permettre de mieux comprendre les autres, de pardonner, d’aimer davantage… Dans la paix alors retrouvée, « les occasions de rendre quelque service » nous apparaîtront clairement.

    Et notre amour fraternel sera sujet d’étonnement tous ceux qui nous voient.

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