VENEZ ET SOYEZ RENOUVELÉS DANS LA PRÉSENCE DE DIEU, AU SEIN DE L’ÉGLISE

Les auditeurs d’Eugène à la Madeleine sont invités, non seulement à recevoir la Parole de Dieu, mais aussi à entrer dans une relation plus profonde avec Dieu, à travers tout ce que leur offre le ministère de l’Église.

«Nos temples sont vos asiles. C’est ici où dans vos besoins et dans vos peines vous trouvez les secours et les consolations que vous chercheriez inutilement ailleurs.
Votre Maître y réside et vous y attend pour apporter un remède efficace à tous vos maux.
Par le ministère de ses prêtres il vous régénère dans les eaux du baptême, il vous réconcilie dans les tribunaux de la pénitence, il vous instruit dans la chaire de vérité.
Il se donne lui-même à vous pour être votre force contre les ennemis de votre salut, votre soutien dans les fatigues de votre pèlerinage.
Faites donc vos délices d’habiter dans ce saint lieu».

Instruction familière sur la confession, prêchée en pro­vençal, le quatrième dimanche de carême, [28 mars] de l’année 1813
E.O. XV n. 115

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1 réponse à VENEZ ET SOYEZ RENOUVELÉS DANS LA PRÉSENCE DE DIEU, AU SEIN DE L’ÉGLISE

  1. Mostert Denyse dit :

    « Venez et soyez renouvelés dans la présence de Dieu, au sein de l’Église…» Saint Eugène pourrait tout aussi bien adresser la même invitation aux gens de notre temps !

    Qui n’a pas entendu dire un jour ou l’autre « Je crois en Dieu mais je fais ma religion tout-e seul-e» ? Les raisons qui ont éclairci les rangs des fidèles dans nos églises sont aussi personnelles que diverses.

    Cela m’amène à considérer ce que peut apporter à des chrétiens une célébration commune. Il est établi que l’homme est avant tout un être de communication. On entend souvent parler des drames provoqués par l’isolement. Il est certain que nos joies deviennent plus grandes, nos peines moins difficiles à supporter, la grisaille de certains jours plus facile à vivre lorsque nous pouvons en parler à quelqu’un. Une oreille attentive, un simple geste d’amour redonnent souvent l’élan qui permet de continuer.

    N’est-ce pas ce qui nous est proposé lorsque nous nous rassemblons au nom de notre foi en Jésus Christ ? C’est en Église que nous sommes accueillis. Il ne tient qu’à nous d’en finir avec un isolement et des pensées qui viennent si souvent gruger notre vitalité. La rencontre appelée jadis « sacrement de pénitence » peut devenir source d’un nouveau départ.

    « C’est ici, où dans vos besoins et dans vos peines vous trouvez les secours et les consolations que vous chercheriez inutilement ailleurs », dit encore Eugène.

    N’est-ce pas ce qui nous est offert à chaque Eucharistie ? C’est ici que notre foi célébrée ensemble reprend tout son sens, c’est ici que nous présentons ensemble les besoins et les peines de chacun d’entre nous, c’est ici que pouvons goûter à une communion fraternelle à partager avec ceux que nous rencontrons dans notre vie de chaque jour.

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