L’IDENTITÉ DE LA FAMILLE MAZENODIENNE : CONTINUER LE GRAND ŒUVRE DE LA RÉDEMPTION DES HOMMES

Ici, Eugène touche le cœur de la vocation des Missionnaires – l’unique but de la famille Mazenodienne qui existe pour coopérer avec Jésus-Christ dans son travail de rédemption. Une année plus tard, Eugène décrira les Oblats comme « co-opérateurs du Sauveur ».

Notre Seigneur Jésus-Christ nous a laissé le soin de continuer le grand œuvre de la rédemption des hommes.
C’est uniquement vers ce but que doivent tendre tous nos efforts;
tant que nous n’aurons pas employé toute notre vie et donné tout notre sang pour y réussir, nous n’avons rien à dire;
à plus forte raison quand nous n’avons encore donné que quelques gouttes de sueur et quelques minces fatigues.

Lettre à Henri Tempier, le 22 août 1817, E.O. VI n. 21

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1 réponse à L’IDENTITÉ DE LA FAMILLE MAZENODIENNE : CONTINUER LE GRAND ŒUVRE DE LA RÉDEMPTION DES HOMMES

  1. Denyse Mostert dit :

    C’est sans conteste « un grand œuvre » que cette collaboration à la Rédemption de l’humanité à laquelle nous sommes tous invités ! Pour prononcer un ‘’oui’’ qui engage tout notre être, la condition sine qua non n’est-elle pas d’y adhérer en toute connaissance de cause ?

    L’histoire de la Rédemption me fait penser à cette pierre philosophale dont les alchimistes croyaient qu’elle avait le pouvoir de transmuter les métaux en or… La comparaison s’arrête là. Parce que notre foi nous l’assure, nos humanités défaillantes peuvent, en Jésus Christ, se changer en un or précieux, celui de nous savoir aimés de Dieu.

    L’évangéliste Jean le certifie : « … à tous ceux qui [ont reçu le Verbe fait chair], à ceux qui croient en son nom, il a été donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » (Jean 1-12). Aucun commandement là-dedans. Simplement un bel avenir proposé.

    C’est parce qu’Eugène a pris conscience de la miséricorde d’un Dieu présent à chaque instant de sa vie mouvementée qu’il se tourne vers tous ceux-là qui ont tant besoin d’espérance. Avec leur Fondateur, les Missionnaires de Provence vont s’engager résolument à la réalisation d’un grand œuvre où les difficultés de toutes sortes ne manqueront certes pas.

    « Faire connaître et aimer Jésus Christ » est plus que jamais nécessaire à notre époque. Et une persévérance semblable à celle d’Eugène et de ses compagnons demeure toujours indispensable pour tous les membres de la famille mazenodienne.

    Une seule attitude possible pour vivre une aventure tellement sur-humaine.
    Notre bonne volonté bien sûr mais appuyée sur Jésus Christ le maître d’un chantier dont la portée nous dépasse.

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