IL Y A 200 ANS:  EN MISSION PERMANENTE AVEC MARIE

Jusqu’à ce jour, les Missionnaires étaient partis prêcher des missions, mais là, les pèlerins venaient à eux et ainsi le sanctuaire devenait un endroit de mission permanente, les gens venant maintenant à eux.

Plus de 20000 âmes accourent tous les ans pour se renouveler dans l’esprit de ferveur à l’ombre de ce sanctuaire vraiment imposant et qui inspire un je ne sais quoi qui porte merveilleusement à Dieu.

Lettre à Pierre Mie, octobre 1818, E.O. VI n.31

Le but du sanctuaire était le même que celui des missions paroissiales : amener les plus abandonnés à la conversion et à une vie de plénitude en Dieu.

En plus des pèlerins, l’église du sanctuaire agissait aussi comme la paroisse locale pour le hameau du Laus. Il est important de noter qu’Eugène ne voulait pas que ses Missionnaires soient en France des curés de paroisse comme tels. Ils acceptaient cette charge si elle faisait en premier lieu partie d’un centre missionnaire de pèlerinage doublé en paroisse locale.

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1 réponse à IL Y A 200 ANS:  EN MISSION PERMANENTE AVEC MARIE

  1. Denyse Mostert dit :

    Marie et les Oblats ! Voici bien une association qui va de soi pour les fidèles de Trois-Rivières. Tous se souviennent des événements qui ont précédé la construction de la première paroisse du Cap pour en arriver au lieu de pèlerinage que nous connaissons aujourd’hui. Deuxième plus grand sanctuaire marial en Amérique du Nord, le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap a été fondé en 1888 et il attire plus de 450 000 personnes par année.

    Avec ma famille j’étais présente à l’inauguration de la Basilique en 1964; pour les nouveaux immigrés dont nous faisions partie l’image est indissoluble de Notre Dame du Cap d’avec les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. Leur manière de s’adresser à nous donnait le goût d’en apprendre davantage sur
    l ’Évangile, leur proximité donnait envie de les découvrir et de nous associer à l’œuvre toujours présente après tant d’années. Ce qui fut fait de manière plus spéciale encore pour les miens et les Associés laïques aux Oblats de par le monde.

    En octobre 1818, le P. Pierre Mie reçoit du fondateur des mots bien réconfortants : « Plus de 20000 âmes accourent tous les ans pour se renouveler dans l’esprit de ferveur à l’ombre de ce sanctuaire vraiment imposant et qui inspire un je ne sais quoi qui porte merveilleusement à Dieu. »

    De celui qui sera supérieur de Notre-Dame-du-Laus « de 1823 à 1825 et de 1827, à 1829 », (*) J’ai voulu en savoir davantage. Que des bonnes choses! « En chaire nous-dit-on , il n’était pas un tribun, mais un bon catéchiste… Peu d’hommes ont possédé au même degré que lui l’art d’instruire solidement de la religion les classes ignorantes… L’expérience m’apprend,…que la douceur et les conseils pleins de candeur sont des moyens mille fois plus puissants que les combinaisons souvent ridicules de tous ces grands théologiens qui n’ont jamais senti ni éprouvé ce qu’ils écrivent. » Mgr de Mazenod fut particulièrement touché par le décès de celui qu’il appela alors «notre bon et saint père Mie» (lettre au père Mille, le 11 mars 1841), d’autant plus qu’il devenait ainsi le doyen d’âge de la Congrégation. (*)

    Les Oblats étaient alors chasse gardée ! « Eugène ne voulait pas que ses Missionnaires soient en France des curés de paroisse comme tels. Ils acceptaient cette charge si elle faisait en premier lieu partie d’un centre missionnaire de pèlerinage doublé en paroisse locale. » (*) Il désirait pour ses Oblats une vocation spécifique faisant d’eux les spécialistes des retours à Dieu pour tant de victimes de la Révolution.
    Voici ce que nous a légué Eugène : Si la situation extérieure a bien changé aujourd’hui, il faut de plus en plus de missionnaires pour faire découvrir le sens d’un bonheur qui ne peut se vivre que par le Seigneur.

    https://www.omiworld.org/fr/lemma/mie-pierre-nolasque-fr/

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