IL Y A 200 ANS:   L’ANNONCE DE LA PAROLE DE DIEU SUIVANT L’EXEMPLE DE MARIE

Durant les mois froids de l’hiver, lorsque les pèlerins ne venaient plus au sanctuaire, les Missionnaires se rendaient dans les villages environnants pour prêcher l’Évangile en missions paroissiales prolongées.

De là après avoir prêché la pénitence à ces bons fidèles et leur avoir exalté les grandeurs et les gloires de Marie nous nous répandrons dans les montagnes pour annoncer la parole de Dieu à ces âmes simples, mieux disposées pour recevoir cette divine semence que les habitants trop corrompus de nos contrées.

Lettre à Pierre Mie, octobre 1818, E.O. VI n.31

« Dans la Vierge attentive à recevoir le Christ pour le donner au monde dont il est l’espérance, les Oblats reconnaissent le modèle de la foi de l’Église et de leur propre foi. »  OMI CC&RR, Constitution 10

 

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1 réponse à IL Y A 200 ANS:   L’ANNONCE DE LA PAROLE DE DIEU SUIVANT L’EXEMPLE DE MARIE

  1. Denyse Mostert dit :

    C’était écrit qu’Eugène de Mazenod serait touché par les effets de la Révolution française. ! Il en subira les conséquences au cours de ses longues années d’exil en Europe et sera lui-même touché par la condition pénible de ceux qu’il retrouvera lors de son retour à Aix. Après une longue recherche, une Parole de Dieu de plus en plus consistante le conduira à la prêtrise en 1811.

    L’appel du Seigneur n’aura de cesse que le P. de Mazenod consacre ses soins aux jeunes Aixois laissés à eux-mêmes, à la détresse des prisonniers de guerre et à tous ces habitants des régions éloignées. On parlera alors de Congrégation de la Jeunesse, d’aumônerie à la prison d’Aix et d’un projet de missions auprès des esseulés.

    Voici qu’en 1818 il annonce au P. Pierre Mie : « … De là après avoir prêché la pénitence à ces bons fidèles et leur avoir exalté les grandeurs et les gloires de Marie nous nous répandrons dans les montagnes pour annoncer la parole de Dieu à ces âmes simples, mieux disposées pour recevoir cette divine semence que les habitants trop corrompus de nos contrées. »

    On sait la dévotion d’Eugène de Mazenod envers la Mère de Dieu et combien Marie accompagnait les efforts des Oblats de Marie Immaculée. Tout comme, elle s’est penchée sur d’autres victimes d’une autre guerre quelques années plus tard. J’y revois la petite chapelle construite dans son jardin par une grand-mère reconnaissante pour les siens ayant été épargnés.

    C’était une autre époque et la modeste construction est devenue lieu de rencontre pieuse pour les gens du village. J’ai appris assez récemment que certains s’y arrêtaient pour faire une prière et laisser parfois une chandelle de remerciement.

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