NE S’ÉTANT PAS PRÉSENTÉ AVEC LES BERGERS, IL POURRA SE METTRE À LA SUITE DES MAGES

Père Frederic Mouchel est arrivé au noviciat chez les Oblats  en étant déjà prêtre. Quand arriva le temps de faire son oblation, Eugène avait espéré que cette cérémonie aurait eu lieu pour Noël ou pour l’Épiphanie. Ainsi, il se serait proposé lui-même, lors du prononcé de ses vœux, comme appartenant à Jésus en pauvreté et en obéissance.

Il aurait eu la consolation de faire son offrande à Jésus notre Sauveur au pied de sa crèche, dans la belle nuit de son apparition dans le monde. Je ne veux pourtant pas trop l’éloigner du mystère qu’il aurait tant honoré par son oblation. Jésus est toujours pauvre et obéissant même dans sa manifestation aux gentils qui viennent l’adorer à Bethléem; ne s’étant pas présenté avec les bergers il pourra se mettre à la suite des mages et offrir avec eux l’or, l’encens et la myrrhe.

À Jean-Baptiste Mille, le 19 décembre 1831, EO VIII n 412

Le Frère Mouchel se joignit en fait à la “procession” de l’Oblation et devint un généreux missionnaire. Voir : https://www.omiworld.org/fr/lemma/mouchel-frederic-pompee-fr/

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Une réponse à NE S’ÉTANT PAS PRÉSENTÉ AVEC LES BERGERS, IL POURRA SE METTRE À LA SUITE DES MAGES

  1. Denyse Mostert dit :

    Le père Frédéric Mouchel, novice fervent, aurait pu prononcer son oblation dans la nuit de Noël 1831. La chose ne semblant pas possible, Eugène communique ses sentiments à Jean-Baptiste Mille, supérieur de Billens.
    « Il aurait eu la consolation de faire son offrande au pied de la crèche », écrit-il. Il est certain que Jean-Baptiste en eut éprouvé de grandes consolations. Laisser la première place au mystère de la Nativité peut se révéler bien difficile ! On ne peut douter que Frédéric a bien compris la signification du renoncement imposé rendant ainsi plus concret le « tout-pour-Dieu » qu’Il prononcera et dont il fera l’hymne de reconnaissance par sa vie de religieux pauvre et obéissant.
    Voici bien une disposition parfois difficile à vivre. Il en coûte souvent de laisser à d’autres une préséance qui nous est proposée et à laquelle nous pensons avoir droit. On peut penser ici à l’arrogance de certains puissants droits sortis de l’Évangile et tenter de continuer dans la joie ce qui nous est proposé. Un écueil dans cette attitude serait aussi de nous glorifier nous-mêmes de l’effort consent. Sans en nier la beauté, demandons son aide à l’Esprit Saint ; nous recevrons humilité et patience qui nous manquent si souvent. Nous pourrons alors continuer à vivre dans la joie notre vie de chrétien dans la foi à l’Esprit Saint toujours prêt à aider ceux qui le lui demanderont avec foi.

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