Eugène, en écrivant au P. Mille et aux scolastiques en Suisse, insiste que toutes les études devraient amener l’étudiant à faire l’expérience de Dieu.
Mais ne perdez jamais de vue que c’est pour Dieu que vous travaillez, que la gloire de son saint nom y est intéressée, que l’Église réclame ce service de vous.
C’est vous dire de surnaturaliser vos études, de les sanctifier par une grande droiture d’intention, laissant tout amour-propre de côté, ne vous recherchant en rien; par ce moyen les auteurs profanes peuvent vous élever à Dieu comme les Pères de l’Église.
Lettre au P. Jean Baptiste Mille, 3 janvier 1831, EO VIII n 377
Ce matin, un de mes fils me questionnait justement sur l’utilité de rencontres d’Associés qui durent depuis plus de 20 ans. La réponse ne peut être brève quand il s’agit de décrire les divers aspects tant matériels que spirituels qui s’y rattachent.
Tout a commencé avec la canonisation d’Eugène de Mazenod, en 1995. La formation initiale nous a appris à mieux le connaître, à comprendre davantage les Oblats et que tous les êtres humains avaient droit à une attention sincère. Eugène nous a montré qu’un projet, aussi inconcevable qu’il paraisse. pouvait devenir réalisable avec l’aide du Seigneur, qu’il importait de lutter contre tout amour-propre, de travailler à maintenir entre nous des relations fraternelles, que, tout comme les Oblats « spécialistes des missions difficile », nous avions à développer la persévérance qui permet de faire face aux difficultés.
Il nous est bon de partager ensemble bons coups et efforts infructueux, d’affirmer notre confiance en Dieu et de nous encourager mutuellement à avancer « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ».