NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI : MONTRER AU MONDE UN VISAGE TRÈS HUMAIN DE JESUS, UN VISAGE COMPATISSANT ET SOLIDAIRE.

Membres de l’Église prophétique, les Oblats doivent être témoins de la justice et de la sainteté de Dieu, tout en reconnaissant leur propre besoin de conversion. Ils annoncent la présence libératrice du Christ et le monde nouveau, né de sa résurrection. Ils entendent et font entendre la clameur des sans-voix, appel au Dieu qui renverse les puissants de leurs trônes et qui élève les humbles (cf. Lc 1, 52).

CC&RR, Constitution 9

Le ministère pour la justice, la paix et l’intégrité de la création fait partie intégrante de l’évangélisation.

CC&RR, Règle 9a

Comme Oblats, nous regardons le monde à travers les yeux du Sauveur crucifié, afin que ceux qui souffrent soient fortifiés par l’espérance de la puissance de la résurrection (C#4) ; c’était la perspective de notre Fondateur saint Eugène de Mazenod et c’est le charisme oblat. Comme le disait le père Louis LOUGEN, notre Supérieur général, au sujet du charisme : « Nous sommes enflammés par un charisme unique et spécial dans l’Eglise, qui nous rend très proches des pauvres, des exclus, des oubliés, ceux que la société ignore, ceux qui ne se sentent pas acceptés dans l’église… Nous montrons au monde un visage très humain de Jésus, un visage compatissant et solidaire. » Ainsi, de nombreux Oblats à travers le monde travaillent avec, parmi et pour les pauvres, et exercent donc ce ministère, même s’ils n’utilisent pas la terminologie JPIC.

Kennedy Katongo OMI (http://www.omiworld.org/upload/allegati/569-info-francais.pdf)

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1 réponse à NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI : MONTRER AU MONDE UN VISAGE TRÈS HUMAIN DE JESUS, UN VISAGE COMPATISSANT ET SOLIDAIRE.

  1. Denyse Mostert dit :

    Montrer « au monde un visage très humain de Jésus, un visage compatissant et solidaire.» Ce sont les paroles du supérieur général Louis Lougen, C’est le charisme oblat que nous nous efforçons de vivre. C’est l’explication de « l’option préférentielle » dont parlent les CC&RR. Et la réalité énoncée par Grégoire le Grand, à la fin du VIième siècle : « Quand nous donnons aux pauvres les choses indispensables, nous ne faisons pas pour eux des dons personnels, mais nous leur rendons ce qui est à eux. Plus qu’accomplir un acte de charité, nous accomplissons un devoir de justice »

    Qui sont ces pauvres à privilégier ? Ce sont « des exclus, des oubliés, ceux que la société ignore, ceux qui ne se sentent pas acceptés dans l’église… », continue le père Lougen. Ce sont ceux-là, de même que tous ceux qui recherchent leur seul confort, ferment les yeux sur les besoins des autres et se retrouvent un jour le cœur sec et vide de toute joie.

    Ce sont les « pauvres aux multiples visages » dont nous faisons quelquefois partie. Des personnes souffrantes pour qui belle parole et attention d’un moment ne suffisent pas. Des gens dont le mal profond requiert une attention vraie et agissante dans laquelle transparaît celle du Christ.

    « Le ministère pour la justice, la paix et l’intégrité de la création fait partie intégrante de l’évangélisation. » (CC&RR, Règle 9a) N’est-ce pas là manière totale de dire le Christ « qui est passé en faisant le bien ? » De rappeler la nature à la fois divine et humaine du fils de Dieu ? Que la joie véritable est à chercher au fil des jours dans tout ce qu’il y a de plus concret, que chaque petit pas au nom du Christ devient chemin de délivrance ?

    On découvre un jour que la perle est trop précieuse pour être gardée jalousement pour soi. S’instaure alors le bonheur du partage, de l’amitié humaine et d’un amour divin auquel tout être humain aspire sans bien le savoir.

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