EN PRÉPARATION DU 25E ANNIVERSAIRE DE LA CANONISATION DE ST. EUGÈNE : LE 3 DÉCEMBRE

Au nom de Dieu, soyons saints.

Eugene de Mazenod à sa famille missionnaire, le 18 février 1826, EO VII, n. 226

Le 3 décembre, nous célébrerons le 25e anniversaire du jour où l’Église a officiellement reconnu la sainteté d’Eugène de Mazenod, et l’a présenté comme un modèle dont nous pouvons apprendre à suivre Jésus le Sauveur.

Notre postulateur général à Rome, le père Diego Saez OMI, a publié un livret avec diverses réflexions qui peuvent être utilisées pour la prière personnelle, la réflexion en famille ou une réunion de groupe (Zoom fonctionne bien pour rendre cela possible).

Il peut être téléchargé à l’adresse suivante:

https://www.omiworld.org/fr/2020/11/17/pour-le-25eme-anniversaire-de-la-canonisation-du-fondateur/

 

Au nom de Dieu, soyons saints – en suivant l’exemple d’Eugène en tant que membres de la famille mazenodienne !

 

 

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PIERRE MIE, UN OBLAT FONDATEUR QUI A VÉCU LE CHARISME JUSQU’AU BOUT

Les dernières années de sa vie, le Père Mie les passa en enseignant aux séminaristes et en offrant son ministère aux pauvres dans la rue. À sa mort, Eugène avait écrit :

Vous sentirez comme moi la grande perte que nous faisons en la personne de ce bienheureux dont la présence parmi nous sur la terre était un sujet perpétuel d’édification.

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 11 mars 1841, EO IX n 726

Jeancard décrit son ministère:

Le P. Mye voyait avec douleur la plupart des pauvres mendiants délaissés au spirituel. Il commença par aller au milieu d’eux à la porte de l’église, il les instruisait en leur montrant le véritable intérêt de la charité. Ce catéchisme et ces conversations de tous les jours à la porte de l’église étaient quelque chose de touchant. Ils ne furent pas sans fruit, il entendit en confession ces pauvres et ces pauvresses, il les engagea à lui en amener d’autres, et il devint le directeur spirituel des mendiants, à qui il apprenait de plus en plus à sanctifier leur état de misère, état souvent dangereux pour eux, à cause de la liberté que leur laisse cette vie désœuvrée et grossière dans les bas-fonds les plus obscurs de la société. Il faisait beaucoup de bien à ces pauvres gens tirés de leur ignorance, et souvent de leurs vices.

Notice sur le révérend père Mie”, in Missions, 5 (1866), p 463

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PIERRE MIE, OMI: « IL M’A ENVOYÉ POUR PRÊCHER AUX PAUVRES LA BONNE NOUVELLE « 

C’est avec le sentiment de la plus profonde douleur que je vous fais savoir la mort de notre bon et saint père Mie … Vous sentirez comme moi la grande perte que nous faisons en la personne de ce bienheureux dont la présence parmi nous sur la terre était un sujet perpétuel d’édification.

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 11 mars 1841, EO IX n 726

Jeancard écrit sur lui:

 » Il était loin cependant d’être insensible aux souffrances temporelles de ses frères. Sous une apparence souvent froide, il cachait une charité des plus affectueuses pour tous ceux surtout qui étaient éprouvés par la tribulation. Les pauvres, les pauvres surtout, et les plus délaissés et les plus répugnants, étaient l’objet de ses prédilections. Il s’efforçait, dans la mesure du possible, de soulager leur misère physique, mais plus encore leur misère morale. C’est à eux que s’adressaient les soins les plus actifs et les sollicitudes les plus fréquentes de son ministère.

Il méritait bien qu’on lui appliquât la devise de la Congrégation. : Evangelizare pauperibus misit me.

Sa bonté naturelle ajoutait à sa charité́ un charme qui le faisait aimer de tous ceux avec qui il était en rapport.- ….-  Être habillé pauvrement, n’avoir jamais qu’une soutane et qu’une paire de souliers, ne jamais demander qu’on remplaçât l’habillement usé, manger et vivre en tout comme les plus pauvres, c’est ce qu’il n’a cessé́ de faire. Il cherchait à n’avoir jamais rien de neuf, à porter des soutanes, des habits de dessous et même des chapeaux dont d’autres s’étaient déjà̀ servis pendant longtemps.

Notice sur le révérend père Mie”, in Missions, 5 (1866), p 454-456

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LA MORT D’UN DE NOS PREMIERS PÈRES FONDATEURS

C’est avec le sentiment de la plus profonde douleur que je vous fais savoir la mort de notre bon et saint père Mie.

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 11 mars 1841, EO IX n 726

Quand Napoléon arriva au pouvoir en 1799, le Père Mie pu prendre ouvertement la charge d’une paroisse, sans courir le danger d’être persécuté. Pendant 14 ans, il demeura prêtre en paroisse, chapelain de l’hôpital et prêcheur en mission dans les paroisses.

Yvon Beaudoin raconte:

au printemps de 1814, il donna une mission à Saint-Paul-lès-Durance avec l’abbé Tempier, ordonné prêtre depuis peu.

À l’automne 1815, l’abbé de Mazenod l’invita à se joindre à lui. L’abbé Mie consentit d’autant plus volontiers à cette proposition qu’elle répondait à l’attrait que le Seigneur lui avait donné pour le saint ministère des missions. Il s’agrégea aux Missionnaires de Provence en octobre 1815, mais n’entra définitivement en communauté qu’à l’occasion du Chapitre général et de la retraite annuelle de 1818. Il prononça ses vœux avec ses confrères, le 1er novembre 1818, après avoir été nommé quatrième assistant général. À chaque Chapitre, jusqu’à sa mort, il fut renommé assistant…

Il n’était pas un orateur de talent, mais il était capable de transmettre ce qu’il avait dans le cœur d’une manière telle que ‘son audience était remplie de l’Esprit divin quand il parlait’.

Le père Mie fut un infatigable missionnaire. Il participa à toutes les missions données de 1816 à 1819. Dans la suite, pendant de nombreuses années, il passa la moitié de l’année à évangéliser les paroisses du Sud-Est de la France. Son calme habituel et sa placidité naturelle ressemblaient, à des yeux inattentifs, à de l’apathie. C’est ce qui explique pourquoi, en chaire, il n’était pas un tribun, mais un bon catéchiste. Sa parole était calme, son geste rare, sa figure peu animée, sa voix sans éclat. «Mais, écrit Mgr Jacques Jeancard, il y avait chez lui un accent de conviction et quelquefois de sentiment qui reproduisait l’onction qui était dans son cœur. On se sentait doucement pénétré de l’Esprit de Dieu en l’entendant… Peu d’hommes ont possédé au même degré que lui l’art d’instruire solidement de la religion les classes ignorantes. Il exprimait la doctrine de l’Église, en dogme comme en morale, avec une simplicité, une clarté, une exactitude de langage et avec une suite et un enchaînement de propositions si parfaits, que les esprits inintelligents et les plus grossiers comprenaient tout son discours.

https://www.omiworld.org/fr/lemma/mie-pierre-nolasque-fr/

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C’EST AVEC LA PLUS PROFONDE DOULEUR QUE JE VOUS FAIS SAVOIR LA MORT DE NOTRE BON ET SAINT PÈRE MIE

C’est avec le sentiment de la plus profonde douleur que je vous fais savoir la mort de notre bon et saint père Mie.

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 11 mars 1841, EO IX n 726

Par ces mots, Eugène annonce la mort d’un de ses premiers compagnons, avec qui il avait fondé les Oblats en 1816. Pierre Mie et Henri Tempier étaient les deux seuls des fondateurs initiaux qui avaient persévéré en tant qu’Oblats.

C’est pour cette raison que je fais me permettre de vous confier plusieurs réflexions sur le Père Mie.

Né en 1768, il avait 21 ans quand la Révolution débuta en France et il avait presque terminé ces études en théologie pour être prêtre au séminaire d’Aix-en-Provence. Il arrêta ses études pour ne pas avoir à prêter serment d’allégeance au gouvernement révolutionnaire. Il travailla comme enseignant et aida les prêtres demeurés loyaux à l’Église qui exerçaient en secret leur ministère dans les villages. Six ans plus tard, quand la persécution contre le clergé diminua et que le besoin de prêtres se fit plus pressant, il fut ordonné en secret.

Mye retourna à la Fare, où il exerça secrètement le saint ministère. Pour couvrir sa mission vraiment apostolique, il se plaça en apparence comme apprenti chez un tailleur d’habits du lieu. Le jour, il paraissait être occupé à la boutique du tailleur, bon catholique, qui était dans le secret de la position de son prétendu apprenti, et la nuit il remplissait ses fonctions sacerdotales. On peut bien croire qu’il ne s’appliquait pas beaucoup à apprendre son métier de tailleur; il ne faisait aucun progrès dans cet art, pour lequel il n’avait pas d’ailleurs la moindre aptitude. Les personnes qui ne savaient pas ce qu’il en était s’étonnaient de ce qu’il faisait toujours la même chose sans y réussir. Il ne s’en inquiétait pas et subissait sans mot dire les reproches que lui faisait sur son incapacité́ d’apprenti une de ses parentes, qui ignorait que son neveu avait à s’occuper d’autre chose que de confectionner des habillements. Cependant, insensiblement on connut dans la contrée qu’il était prêtre. Cela ne produisit aucun effet compromettant; les esprits s’étaient calmes, et celui qu’on n’avait pas cessé d’appeler l’abbé́ Mye leur semblait plutôt devoir être prêtre que tailleur d’habits.

“Notice sur le révérend père Mie”, dans Missions, 5 (1866), p 435

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SACHONS APPRÉCIER LA PART QUE LE SEIGNEUR NOUS A FAITE

Le Père Courtès à Aix-en-Provence était très généreux de sa personne, dans ses engagements sacerdotaux et dans son ministère, envers lui-même et envers sa communauté. Eugène lui rappelle de s’en tenir à ce que les Oblats avaient décidé quand  ils avaient fondé le mouvement dans cette cité.

Tous ces sermons partiels ne signifient rien. Ce n’est pas là votre ministère. Vous êtes établis pour les missions et pour les retraites. Il ne faut viser qu’à convertir les âmes et nullement à plaire au public, ni même aux Curés…

Il nous compare ensuite aux jésuites et au succès de leur ministère dans les centres urbains :

Quand nous aurons quatre siècles d’existence nous pourrons, j’espère, lutter non seulement de zèle, mais de puissance morale et de moyens de succès avec les Jésuites. Ce serait trop d’ambition pendant les jours de notre enfance. Je bénis Dieu du bien qu’ils font, et je me résigne à en faire beaucoup moins qu’eux dans les grandes cités où ils abondent en sujets distingués. Sachons apprécier la part que le Seigneur nous a faite. Est-ce que nous ne faisons pas en mission cent mille fois plus de bien qu’eux? À chacun son œuvre. Qu’ils prêchent dans les villes, nous continuerons de convertir les populations entières des villages, des bourgs et des campagnes.

Pour démontrer cette affirmation, Eugène lui parle d’une lettre reçue de divers Oblats qui s’étaient impliqués à prêcher dans un village durant leur mission :

J’ai reçu une lettre du p. Bernard. La mission donne les plus grandes espérances, je ne doute pas du succès le plus complet. Voilà notre vrai dédommagement. Il ne faut compter que sur Dieu, c’est alors qu’il compte avec nous en maître généreux.

Lettre à Hippolyte Courtès, le 8 janvier 1841, EO IX n 722

Combien, ambitieux et généreux parfois, voulons-nous à offrir nos services à autrui! Demandons au Seigneur de nous aider à faire, aujourd’hui, notre ‘petite part’ au meilleur de nos possibilités.

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IL FAUT BIEN SE GARDER DE COMPROMETTRE LES SUJETS EN LES CHARGEANT DE CE QU’ILS NE PEUVENT PAS FAIRE

Eugène écrit au Père Courtès, supérieur de la Communauté d’Aix ; il lui parle d’un nouvel Oblat qu’il lui envoie : Jean-François Allard. Nous entendrons souvent parler de lui bientôt en tant que missionnaire au Canada et en Afrique australe.

Il n’est pas douteux, mon cher p. Courtes, qu’en t’envoyant l’excellent p. Allard, j’ai cru te faire un présent. J’ai persisté dans cette résolution malgré toutes les réclamations qui me parvenaient des diverses maisons où on le voulait. C’est un homme précieux que je te recommande.

Il fait montre ensuite d’un conseil de prudence en lui indiquant le danger de ne pas surcharger son monde de travail, ce qui pourrait les exposer au burnout.

N’exige pourtant rien au-dessus de ses forces. Il ferait tout par obéissance, mais il faut bien se garder de compromettre les sujets en les chargeant de ce qu’ils ne peuvent pas faire.

Lettre à Hippolyte Courtès, le 8 janvier 1841, EO IX n 722

Sommes-nous tentés quelquefois de faire, à autrui, des demandes irréalistes qui vont leur causer du stress ?

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VOUS METTREZ DE VOTRE CÔTÉ DIGNITÉ, FRANCHISE, MODÉRATION – LE BON DIEU FERA LE RESTE

Le sanctuaire marial de Notre-Dame-du –Laus a été la première fondation après Aix en 1819. Depuis cette date, le ministère de ce sanctuaire a grandi et il est devenu un pèlerinage populaire et un centre de mission. Ce succès était une source de jalousie pour le clergé local qui demanda que le sanctuaire fût retourné au Diocèse de Gap. Un nouvel évêque, nouvellement appointé en 1841 était sur le point d’arriver à Gap. Eugène écrivit ces mots et ce conseil au Père Oblat Mille qui était le supérieur de la communauté au sanctuaire.

Il n’est pas douteux que les ennemis ont dû entretenir une correspondance suivie avec Monseigneur. Attendez-vous à le voir arriver rempli de préventions contre vous. Qu’y faire? Vous mettrez de votre côté dignité, franchise, modération. Le bon Dieu fera le reste.

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 6 janvier 1841, EO IX n 721

Voilà un bon avis lorsque nous rencontrons des situations de conflit qui nous mettent en colère, qui font naitre en nous de la violence et qui nous font dire des mots qui vont faire encore plus de dommages.

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DENYSE MOSTERT R.I.P.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci, Denyse, pour dix ans de réflexions quotidiennes sur saint Eugène de Mazenod.

Ta foi, ta joie de vivre et ton amitié ont enrichi toutes nos vies. Puisses-tu continuer à nous inspirer de la communauté céleste de la famille mazenodienne !

Avec notre reconnaissance

Frank Santucci OMI et tous les lecteurs d’Eugène de Mazenod nous parle

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LE DÉCOURAGEMENT EST UNE FAIBLESSE

Il continue en écrivant ceci à ces missionnaires découragés:

Le découragement est une faiblesse. Si vous l’analysiez bien, vous trouveriez qu’il est produit par l’amour-propre. Le Seigneur, en vous donnant la sublime mission de semer, de planter et d’arroser, s’est réservé d’accorder quand il lui plaît et comme il lui plaît l’accroissement et la maturité. Faites donc ce que vous êtes chargés de faire et laissez à Dieu ce qui ne peut appartenir qu’à lui.

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 13 décembre 1840, EO IX n 720

Même si les gens du village ne répondaient pas au ministère des missionnaires Oblats, Eugène leur rappelle que Dieu se sert d’eux comme de ses instruments et que c’était à Lui de porter jugement sur son peuple, et non à eux.

Très bon conseil, lorsque nous sommes découragés en voyant que les choses ne vont pas comme nous le souhaitons.

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