PENDANT NOTRE CONFINEMENT, NOTRE SEIGNEUR RESSUSCITÉ NOUS INVITE À AVOIR UN ESPRIT DE RECUEILLEMENT

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Jésus ressuscité dit aux disciples de retourner en Galilée : « C’est là qu’ils me verront ».

La Galilée est le lieu où tout a commencé pour les disciples, c’est le lieu où ils ont rencontré Jésus, et qu’il est entré dans leur vie.

Aujourd’hui, le Seigneur ressuscité dit à chacun de nous : « Retourne en Galilée – retourne à cette époque où tu as réalisé que j’étais présent dans ta vie ».

En ce temps de confinement, Jésus ressuscité nous invite à entrer dans la Galilée de nos cœurs et de nos vies.

Saint Eugène l’a souvent fait, et il a appelé cela ‘recueillement’. Il voulait que tous ceux qui suivraient sa voie de disciple fassent de même, comme il l’a écrit dans la Règle de 1818 :«

La vie entière des membres de la Société doit être un continuel recueillement  (art. 1).

Pour y parvenir, ils auront à cœur, premièrement, l’exercice de la présence de Dieu, en s’exerçant fréquemment à faire de courtes mais ferventes oraisons jaculatoires. (art. 2)

Eugène et Jésus avaient noué des liens d’amitié forts – et un ami désire toujours être en présence de l’être aimé. Ses journées sont remplies de moments de recueillement – de brusques élans de prière et d’expressions d’amour.

En cette Pâques passée dans le confinement, c’est ce qu’Eugène nous invite à faire d’une manière particulière pendant ces jours difficiles.

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PAQUES : RECONNAITRE ET ANNONCER LA PUISSANCE DE LA RÉSURRECTION

Icon written by Lauretta Agolli for the US Mazenodian Family

Constitutions et Règles OMI, C 4

Après l’avoir accompagné dans toutes les douloureuses circonstances de sa passion, après avoir pleuré sur les tourments que nos péchés lui ont fait endurer, qu’il est consolant de le voir ressusciter triomphant de la mort et de l’enfer, et de quelle reconnaissance nos cœurs ne doivent-ils pas être remplis en songeant que ce bon Maître a bien voulu nous faire participants de sa résurrection en détruisant en nous le péché et en nous donnant une nouvelle vie. 

Lettre d’Eugène de Mazenod à sa mère, 4 avril 1809, EO XIV n 50

Ils annoncent la présence libératrice du Christ et le monde nouveau, né de sa résurrection.

Constitutions et Règles OMI, C 9

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SAMEDI SAINT: LE MODÈLE DE LA FOI

Dans la Vierge les Oblats reconnaissent le modèle de la foi de l’Église et de leur propre foi.


Ils la regarderont toujours comme leur Mère.

C’est dans une grande intimité avec elle, Mère de miséricorde, qu’ils vivront leurs souffrances et leurs joies de missionnaires. 

Règle de Vie,  CC&RR Constitution 10

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LA SEMAINE SAINTE : QUI A DÉCOUVERT QUE DIEU SAUVE, DÉSIRE PARTAGER CETTE JOIE

Au moins que je répare le temps perdu en redoublant d’amour pour lui. Que toutes mes actions, pensées, etc., soient donc dirigées à cette fin.

Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130

« Mais alors, comment aller plus en profondeur dans notre spiritualité salvatorienne ? Laissez-moi mentionner trois directions.

Une troisième étape de cette spiritualité salvatorienne c’est la mission. Qui a découvert que Dieu sauve, qu’il pardonne et nous revêt d’un habit neuf désire partager cette joie, pour que les autres en fassent l’expérience. Nous devenons les « co-rédempteurs », comme saint Eugène l’a affirmé. »

W. Steckling OMI, Information OMI n. 462, Rome février 2007

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LA SEMAINE SAINTE : RECONNAÎTRE COMMENT MES ACTIONS OU MES OMISSIONS CONTRIBUENT À LA MISÈRE DES AUTRES

J’étais en état de péché mortel et c’était précisément ce qui occasionnait ma douleur.

Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130

« Mais alors, comment aller plus en profondeur dans notre spiritualité salvatorienne ? Laissez-moi mentionner trois directions.

b)  Ce genre de rencontre avec le Christ nous portera, comme saint Eugène, à pleurer nos péchés. Parfois nous les reconnaissons, mais trop souvent nous les traitons à la légère, plutôt que de pleurer et d’en être tristes et désespérés. Pour moi, cela ne signifie pas me culpabiliser mais reconnaître comment mes actions ou mes omissions contribuent à la misère des autres. J’ai besoin de m’accepter tel que je suis, avec mes dons et mes défauts, et essayer de mieux suivre le Christ. »

W. Steckling OMI, Information OMI n. 462, Rome février 2007

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LA SEMAINE SAINTE : CELUI QUI S’INSPIRE DE SAINT EUGÈNE N’A PAS PEUR DE LA CROIX

Puis-je oublier ces larmes amères que la vue de la Croix fit couler de mes yeux un Vendredi Saint.

Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130

« Mais alors, comment aller plus en profondeur dans notre spiritualité salvatorienne ? Laissez-moi mentionner trois directions.

a) Celui qui s’inspire de saint Eugène n’a pas peur de la croix. Comme Oblats nous regarderons franchement vers le Christ souffrant et crucifié. Cela ne se fait pas en regardant des images ou des films, mais plutôt en lisant les Ecritures, en communiant à la présence du Christ dans les sacrements et en regardant le visage de nos frères et sœurs les plus pauvres. »

W. Steckling OMI, Information OMI n. 462, Rome février 2007

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LA SEMAINE SAINTE : CONQUIS PAR LE MYSTÈRE DU SALUT APPORTÉ PAR LA CROIX ET LE ZÈLE DE LE PROCLAMER AUX PLUS PAUVRES

Quelle plus glorieuse occupation que de n’agir en tout et pour tout que pour Dieu, que de l’aimer par-dessus tout, que de l’aimer d’autant plus qu’on l’a aimé trop tard.

Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130

« Le nom « Oblats » désigne des personnes prêtes à se donner eux-mêmes par amour de Dieu.

L’Esprit de Dieu a accordé à saint Eugène et à ses enfants d’être conquis par le mystère du salut apporté par la Croix et le zèle de le proclamer aux plus pauvres. Notre spiritualité est donc centrée sur le salut que nous apporte le Christ ; elle peut être dite « salvatorienne ». Avec cette orientation spirituelle notre Congrégation fut approuvée en 1826.

Le 17 février nous célébrons notre reconnaissance par l’Eglise. Cette grâce nous appelle à creuser plus profondément le mystère du salut, à le mettre davantage au centre de notre vie, comme il fut au centre de la vie d’Eugène. »

W. Steckling OMI, Information OMI n. 462, Rome février 2007

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LA SEMAINE SAINTE : DES PERSONNES PRÊTES À SE DONNER EUX-MÊMES PAR AMOUR DE DIEU

L’ancien supérieur général, Wilhelm Steckling OMI, a écrit en 2007

ce fut probablement le Vendredi Saint de 1807, que saint Eugène vécut cette rencontre particulière avec le Crucifix qui changea sa vie. En fait, c’est cela qui fit de lui un Oblat. Ce que nous pouvons célébrer en 2007 n’est pas un anniversaire de la Congrégation, mais plutôt un anniversaire de notre charisme, un anniversaire du don spirituel qui nous fait vivre, un anniversaire de notre spiritualité oblate.

La croix contemplée ce Vendredi Saint suscita dans le jeune Eugène, âgé de 24 ans, la prise de conscience de son éloignement de Dieu.

« Je l’ai cherché, ce bonheur, hors de Dieu, et trop longtemps pour mon malheur » – écrit-il durant une retraite, quelques années plus tard (1814). Dans ce vide, il rencontre quelqu’un qui l’aime sans mesure. Alors, ses péchés se dissolvent dans les larmes provoquées par l’étreinte du Christ, et cette expérience le marque pour le restant de sa vie : « Puis-je oublier ces larmes amères que la vue de la Croix fit couler de mes yeux un Vendredi Saint ? » « Heureux,mille fois heureux qu’il ait, ce bon Père, malgré mon indignité, déployé sur moi toute la richesse de ses miséricordes. » Cette expérience ne se limite seulement à sa vie intérieure : « Au moins que je répare le temps perdu en redoublant d’amour pour lui. » Peu de temps après, Eugène voulut partager cette expérience de la miséricorde avec d’autres et ce zèle pour les âmes va finalement donner naissance aux Oblats.

Le nom « Oblats » désigne des personnes prêtes à se donner eux-mêmes par amour de Dieu.

W. Steckling OMI, Information OMI n. 462, Rome février 2007

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POUVONS-NOUS LES ENVOYER AVANT QU’ILS NE CONNAISSENT BIEN ET APPRÉCIENT LA CONGRÉGATION, ET ONT PU S’Y ATTACHER?

La question soulevée par Eugène, en tant que Supérieur Général Oblat, continue d’être très pertinente dans le processus de formation des Oblats et Associés aujourd’hui. Trois hommes étaient venus d’Irlande pour faire le noviciat en France – dans un nouveau pays et une langue qu’ils ne connaissaient pas bien. À la fin du noviciat, on s’attendait à ce qu’ils s’engagent en faveur de l’oblation. Eugène réfléchit:

Il faut pourtant agir avec prudence. Il faut, avant d’implanter la congrégation dans ce pays lointain, que les hommes soient formés. Il a fallu plusieurs années pour amener le P. Daly où il en est; ce ce ne sera pas dans un an de noviciat, fait par des jeunes gens qui ne connaissent pas notre langue et qui par conséquent ne pourront pas profiter de longtemps des instructions qu’on y reçoit, que l’on pourra compter sur ces sujets.

Pourrait-on les renvoyer en Irlande après une si courte épreuve, avant qu’ils aient bien connu et apprécié la congrégation, avant qu’ils aient pu s’attacher à elle. Cela n’est pas possible.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 28 Novembre 1841, EO XX

Aujourd’hui, nos maisons de formation sont internationales et les supérieurs et les formateurs portent la même lourde responsabilité : les candidats connaissent-ils bien le charisme et la spiritualité mazenodienne ? La même question se pose au sujet de la formation des laïcs de la famille mazenodienne : ont-ils été suffisamment imprégnés du charisme mazenodien et de la spiritualité pour qu’il soit la lumière directrice de leur façon d’être disciples de Jésus Sauveur ?

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OBLATION, CETTE CONSÉCRATION NE PEUT ÊTRE RÉVOQUÉE – ELLE EST PERPÉTUELLE.

Père Vincens, le nouveau maître de novice était sur le point de recevoir un nouveau groupe de novices, dont il était responsable de la formation. Eugène lui rappelle que le but du noviciat est de faire de leur oblation pour la vie en tant que religieux et missionnaires.

Insister beaucoup sur l’importance de l’obligation que l’on contracte par l’oblation; libre à eux de ne pas avancer jusque-là, mais cette consécration est irrévocable, elle est perpétuelle; ce n’est pas pour rien qu’on contracte solennellement à la présence de Jésus-Christ cet engagement sacré que ce divin Maître sanctionne par son très saint corps et son précieux sang.

Eugène se réfère à la coutume, à cette époque, de professer ses vœux à genoux devant l’Eucharistie, et de recevoir la communion dès que les paroles ont été prononcées. Il continue sur l’importance de cette étape

Malheur, mille fois malheur, à celui qui romprait des liens qui ne doivent jamais être déliés par la volonté de celui qui se les est imposés.

Ceux qui ne s’attacheront pas de cœur à la Congrégation ne font pas pour ell

Il est de la responsabilité des formateurs de s’assurer que les novices ont pleinement compris la gravité de l’étape qu’ils entreprennent par oblation.

C’est à vous de vous étendre sur tous ces points et sur d’autres dans les explications qu’il est si essentiel que vous donniez.

Lettre au P. Joseph Vincens, 23 Novembre 1841, EO IX n 751

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