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ASSIGNÉS À RENDRE VISITE À CES DIVERS CAMPS DE BÛCHERONS POUR APPORTER LE CONFORT DE LEUR MINISTÈRE.
Dans sa recherche de fonds pour maintenir les missions étrangères au Canada, Eugène a écrit à la Propagation de la Foi pour décrire la plus récente action missionnaire des Oblats.
Je profiterai de cette occasion pour vous dire quelque chose de l’importance et des besoins de l’établissement que notre Congrégation vient de former à Bytown, dans le diocèse de Kingston, ainsi que de celui qui doit avoir lieu le printemps prochain dans le district de la Baie d’Hudson. Outre le service qu’ils rendent aux catholiques de la ville dont le soin leur est confié, et à ceux des autres paroisses du diocèse où ils vont donner des missions, les Pères de la communauté de Bytown sont encore chargés de porter les secours spirituels aux hommes qui travaillent aux chantiers.
Ces ouvriers des chantiers, au nombre de plusieurs mille, sont disséminés par bandes dans les forêts où ils passent toute la belle saison occupés à l’exploitation des bois. Jusqu’ici privés des secours de la religion, ils s’abandonnaient à des excès de plus d’un genre et devenaient les fléaux des paroisses où ils rentraient après leurs travaux. Pour obvier à un si grand mal, l’Évêque du diocèse a voulu que les missionnaires de Bytown fussent chargés de visiter ces divers chantiers, pour fournir les secours de leur ministère à ceux qui s’y trouvent réunis.
Lettre au Conseil de la Propagation de la Foi, 23 décembre 1844, EO V n 90
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JE LUI AI RAPPELÉ ENSUITE LES BONNES DISPOSITIONS DU ROI, ET L’AI PRIÉ DE JETER UN COUP D’ŒIL SUR CE MISÉRABLE ÉDIFICE.
« Dès sa nomination à l’évêché de Marseille en 1837, il commence à parler de la nécessité d’une nouvelle cathédrale, digne d’une grande cité. Lors de son voyage à Paris en novembre et décembre 1837 pour prêter serment au roi comme évêque de Marseille, il annonce au roi et au ministre des cultes qu’il aura besoin d’une aide substantielle de l’État pour cette œuvre. Au ministre, il demande trois millions de francs. Celui-ci répond que c’est trop. L’évêque réplique qu’une ville comme Marseille, qui fournit seulement par ses douanes trente-deux millions, mérite bien qu’on lui en fournisse trois pour un monument dont, de l’aveu de tout le monde, elle ne peut se passer (voir Journal, le 16 décembre 1837).De 1837 à 1860, Mgr de Mazenod écrit à ce sujet plus de cent lettres au maire, au préfet et aux ministres. Le préfet des Bouches-du-Rhône est favorable au projet. D’abord hésitants, le maire et le conseil municipal donnent leur consentement à condition de ne rien débourser. En 1844, l’évêque commence à perdre espoir. »
Lorsque l’un des fils cadets du roi de France est passé par Marseille, l’évêque Eugène l’a invité à la messe à la cathédrale. Il décrit leur arrivée dans son Journal et comment il a profité de l’occasion pour souligner la nécessité d’une nouvelle et grande cathédrale
J’ai reçu leurs altesses royales à la porte de l’église, revêtu de ma cappa magna, étant accompagné du chapitre et du grand séminaire. Après leur avoir offert l’eau bénite, je leur ai adressé ce discours:
« En venant aujourd’hui dans ce temple pour y remplir au pied des saints autels un devoir de religion, vos altesses royales seront frappées de voir que la première église d’une grande ville est si indigne de sa destination.
Quelques années auparavant, le fils aîné du roi était venu à Marseille et avait accueilli la demande d’Eugène pour ce projet.
» Il daigna se faire aussitôt, comme il nous le dit lui-même, l’avocat d’une cause qui avait pour objet d’obtenir du gouvernement la construction d’une nouvelle cathédrale. Des preuves non équivoques attestent combien il s’était attaché à cette idée, que son nom protège encore, et que j’ose recommander à la piété fraternelle qui pleure tant de qualités éteintes et tant d’espérances évanouies.
Et s’adressant à la princesse :
“Et vous, madame, dont la foi, qui rappelle en votre altesse royale la fille de saint Louis, se manifeste par des actes d’édification que notre population se plaît à honorer, daignez aussi prendre intérêt aux vœux si légitimes de cette population chrétienne. Elle se livrerait à une douce espérance, si vos premiers pas sur la terre de France étaient marqués par une telle protection, et elle applaudirait toujours ensuite avec bonheur au souvenir de votre arrivée parmi nous, si la nouvelle église s’élevait un jour dans nos murs comme un monument sacré de votre union avec le prince votre époux, et de vos pieuses destinées au sein de la famille royale. »
Le prince a répondu, en peu de mots, qu’il n’oublierait rien pour se rendre à mes désirs. Il m’a demandé le papier sur lequel était écrit le discours, etc. Je lui ai rappelé ensuite les bonnes dispositions du roi, et l’ai prié de jeter un coup d’œil sur ce misérable édifice.
Journal d’Eugène de Mazenod, 8 décembre 1844, EO XXI
L’insistance d’Eugène a enfin porté ses fruits et il a pu commencer le projet de construction.
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IL FAUT AVOIR UN PEU DE COURAGE ET DE LA CONFIANCE EN DIEU QUI NOUS TRACE LA ROUTE ET QUI NE NOUS ABANDONNERA PAS QUAND NOUS PRENDRONS EN SON NOM ET POUR SA GLOIRE.
En examinant la situation au Canada avec le nouveau supérieur oblat, Eugène a dû choisir entre toutes les invitations adressées aux Oblats pour exercer un ministère dans différents diocèses du Canada – tant le besoin de prêtres était grand – et le petit nombre d’Oblats disponibles. Le territoire abandonné de la Rivière Rouge venait de leur être offert, leur ouvrant un ministère dans la région de l’Ouest canadien jusqu’à la Baie d’Hudson et de nombreux groupes indigènes.
Vous pouvez bien croire que le cœur me saigne quand je vous entends parler de tout le bien qui se présente devant vous et que vous ne pouvez embrasser faute de sujets….
Nous sommes une très petite famille qui s’est épuisée pour planter ses tentes en Amérique. Tout est en souffrance en Europe et l’on m’accuse journellement d’avoir été beaucoup trop généreux en faisant de si grands sacrifices en nombre et en qualité. Je ne saurais m’en repentir quoique je ressens bien vivement notre misère.
Malgré le manque de personnel, Eugène considère que cette invitation à exercer un ministère auprès des « plus abandonnés » est providentielle :
La Providence viendra à votre secours sur les lieux… Je dis plus: jugeant de l’importance de la mission proposée par Mgr l’Évêque de Juliopolis par ce que vous m’en dites, sur les instances de ce Prélat et aussi d’après les obligations qu’on lui a, je décide que vous devez l’entreprendre avec les moyens qui sont en votre pouvoir. Ce ne sera pas d’abord un établissement en règle, au lieu de 3 sujets vous ne lui en fournirez que deux pour une partie de l’année si vous ne pouvez pas faire autrement, mais vous ne pouvez pas vous exposer au grand inconvénient que vous redoutez de vous voir enlever cette mission et de perdre l’avantage, que vous faites justement et très bien valoir, d’évangéliser tout le nord de l’Amérique en faisant le service des diocèses de Québec, de Montréal, de Kingston et de la Rivière-Rouge.
Convaincu que cette invitation venait de Dieu, Eugène a exprimé son expérience constante selon laquelle Dieu a toujours montré le chemin aux missionnaires.
Il faut avoir un peu de courage et de la confiance en Dieu qui nous trace la route et qui ne nous abandonnera pas quand nous prendrons en son nom et pour sa gloire. Partout nous nous sommes établis avec des faibles commencements. Le temps n’est pas encore venu de faire autrement. Ainsi, je le répète, sans hésiter répondez aux vœux de Mgr l’Évêque de Juliopolis et commencez son œuvre, ne fût-ce qu’avec deux sujets, en attendant les autres de la bonté de Dieu.
Lettre au Père Eugène Guigues au Canada, 5 décembre 1844, EO I n 50
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CE SERA LE MOYEN DE FAIRE DES PRODIGES PARTOUT OÙ ILS SERONT ENVOYÉS.
Les écrits d’Eugène de Mazenod que je présente chaque jour reflètent les nombreuses tâches dans lesquelles il était engagé : Supérieur général des Oblats de France et du Canada, responsable du personnel, de la mission et de la vie communautaire de tous les Oblats et en même temps, évêque du deuxième plus grand diocèse de France.
Séparé de ses missionnaires au Canada par l’océan Atlantique, il était particulièrement soucieux de maintenir l’esprit et la mission donnés par Dieu aux Oblats, que Dieu l’avait conduit à fonder. La fidélité à ce charisme assurerait le succès missionnaire. Cela apparaît clairement dans cette lettre au Père Guigues, le nouveau supérieur de la mission du Canada.
Vous ne pouviez rien me dire qui me fît plus de plaisir que le témoignage que vous me rendez des bonnes dispositions et des vertus de tous nos Pères. Je prie Dieu qu’il leur conserve le bon esprit que vous avez reconnu en eux. Ce sera le moyen de faire des prodiges partout où ils seront envoyés.
Le premier supérieur était le père Honorat, qui avait fait de son mieux pour établir la nouvelle mission, mais qui avait souffert de nombreuses difficultés et obstacles.
Je n’attendais rien moins du p. Honorat que le bon exemple qu’il donne; personne n’a jamais rendu plus de justice que moi à ses vertus religieuses. Le fardeau que j’avais été obligé de lui imposer était trop lourd pour lui; le voilà soulagé. Dans sa nouvelle position il marchera bien. Il en devrait être ainsi de tous les autres.
Lettre au Père Eugène Guigues au Canada, 5 décembre 1844, EO I n 50
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CES BONS PRÊTRES S’ACQUITTENT DIGNEMENT DE LEUR MINISTÈRE ET FONT BEAUCOUP DE BIEN
Les Oblats avaient repris le ministère du sanctuaire marial de Notre Dame de Lumières en 1837. En tant que sanctuaire, c’était un centre de mission permanent à partir duquel les Oblats se rendaient dans les villages environnants pour prêcher des missions paroissiales.
Vous savez que j’avais acquis l’ancienne propriété des Carmes à N.-D. des Lumières pour placer dans ce sanctuaire des prêtres dévoués qui s’employassent au service du diocèse d’Avignon. J’avais lieu de me féliciter tous les jours davantage de m’être imposé pour cela des sacrifices, puisque tout le monde m’assure, et vous avez bien voulu me le dire vous-même, que ces bons prêtres s’acquittent dignement de leur ministère et font beaucoup de bien soit dans les paroisses où ils sont appelés, soit à Lumières où ils sont de résidence
Le maire de la ville était un franc-maçon anticatholique et était déterminé à causer des difficultés aux missionnaires. Eugène a donc écrit à un catholique puissant de la région pour lui demander d’intervenir.
Mais voilà que M. le Maire de Goult vient de me troubler dans les possessions de ma propriété en élevant des prétentions contraires à ce que je crois être mon droit. J’ai consulté id des jurisconsultes distingués qui ont reconnu la légitimité de mes titres et qui ne doutent pas que si M. le Maire persiste dans ses prétentions, il ne soit débouté. Je dois pourtant vous avouer. Monsieur le Marquis, que quelles que soient mes convictions à ce sujet, j’éprouve une extrême répugnance à en venir à l’extrémité de plaider contre la commune où se trouve précisément la résidence de ces bons prêtres pacifiques par caractère comme par vocation. Je m’adresse donc à vous avec confiance pour que vous vouliez bien employer votre crédit auprès de Mr le Préfet, afin qu’il détourne ce Maire tracassier de me forcer à défendre mes droits devant les Tribunaux; pour éviter ce désagrément je serais disposé de mon côté de faire quelques sacrifices.
Lettre au Marquis de Cambis, 4 décembre 1844, EO XIII n 103
Le bon ministère de la communauté oblate continue encore aujourd’hui dans le sanctuaire et les environs.
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IL FAUT DONC LIVRER L’OEUVRE PUREMENT ET SIMPLEMENT À LA GARDE DE DIEU
Les Oblats étaient en train de prêcher une mission paroissiale dans un village de Provence et éprouvaient des difficultés et un manque de succès. Eugène a commenté dans son journal:
Lettre du p. Courtès. Il me donne les plus mauvaises nouvelles de sa mission de Bargemon. Jamais rien de plus désespérant. Il faudrait en conclure que ce pauvre Courtès est malheureux en mission. Cependant, c’est perdre courage un peu vite.
Malgré ce revers, Eugène se souvient de son expérience selon laquelle Dieu produit des résultats dans chaque mission paroissiale.
Quelle est la mission où l’on ne voit pas revenir à Dieu ceux qui s’en étaient montrés les plus éloignés au commencement? Il ne faut donc pas se montrer battu, ni être disposé à céder le champ de bataille… Il faut donc livrer l’oeuvre purement et simplement à la garde de Dieu. Attendons avec patience et résignation.
Journal d’Eugène de Mazenod, 16 novembre 1844, EO XXI
Lorsque nous sommes confrontés à des difficultés, confions-nous simplement aux soins de Dieu.
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LE BON DIEU NE T’A PAS DONNÉ DU TALENTS SEULEMENT POUR TON USAGE
Le Père Hippolyte Courtès était parmi les premiers Oblats et Eugène avait beaucoup de confiance en lui et en ses capacités pour la prédication. Pour cette raison, il a envoyé certains des jeunes Oblats pour vivre dans sa communauté à Aix en Provence afin de bénéficier de ses talents et de son expérience.
Le p. Rey est dans ta communauté. Je te recommande de tenir à ce qu’il travaille à son bureau; exige absolument qu’il compose, qu’il écrive ses instructions et réserve-toi de les examiner et de les corriger.
Le bon Dieu ne t’a pas donné du talent seulement pour ton usage, mais en t’appelant dans la Congrégation, il a voulu que tu t’en serves au profit de toute la famille, et surtout de ceux que je place encore jeunes auprès de toi pour qu’ils se forment à ton école…
Je ne prétends pas que tu parviennes à faire un grand orateur du p. Rey; d’autres avaient peut-être plus de ressources et auraient pu mieux profiter de ton secours, mais il importe toujours de tirer de lui tout le parti que tu pourras.
Lettre au Père Hippolyte Courtès, 5 novembre 1844, EO X n 861
La parabole des talents de l’Évangile et l’image du corps avec ses nombreuses parties de Paul dans I Corinthiens 12 nous rappellent que Dieu nous donne des talents à utiliser au profit des autres. Dans le cas de chaque membre de la Famille Mazenodienne, c’est une invitation à une plus grande générosité pour partager notre connaissance et notre amour du Sauveur dans notre vie quotidienne.
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LA PROVIDENCE OUVRE UN AUTRE CHAMP A VOTRE ZELE
Le Père Étienne Semeria était un prêcheur missionnaire qui connaissait bien du succès en Corse
(voir: https://www.omiworld.org/fr/lemma/semeria-mgr-etienne-fr/) et Eugène avait l’intention de le rappeler à Marseille pour s’occuper d’un nombre important de dockers italiens dans le port.
« Peu après son arrivée à Marseille comme vicaire général du diocèse en 1823, le père de Mazenod constata que beaucoup d’immigrés italiens étaient privés de secours religieux par manque de prêtres capables de les instruire dans leur langue. Il résolut de s’en occuper et les réunit dans l’église du Calvaire, confiée depuis peu aux Missionnaires de Provence. Il confia ensuite la direction de cette œuvre aux Oblats d’origine italienne » (voir: https://www.omiworld.org/fr/lemma/marseille-oeuvre-des-italiens-fr/ )
La Providence ouvre un autre champ à votre zèle. J’espère que la mission donnée à Marseille à vos compatriotes vous dédommagera de ce que vous n’avez pu faire ailleurs.
…Rien n’est touchant comme votre mission de Guagno. Ce sera une page édifiante pour nos successeurs dans l’histoire de nos missions. Votre mission de Suarella comme toutes les autres a été bénie de Dieu, grâces lui en soient rendues….
Lettre au Père Étienne Semeria, le 25 octobre 1844, EO X n 860
C’est en raison de ses succès dans les missions paroissiales de l’île que l’évêque local s’est battu contre le déménagement du P. Semeria, et il n’est donc jamais retourné à Marseille pour son ministère auprès des italiens. Dieu avait d’autres plans pour lui en Asie.
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JE SUIS CONFIRMÉ DANS LA CONNAISSANCE QUE J’AI EUE DE VOS PRINCIPES
Le Père Honorat n’a pas eu des moments faciles comme fondateur et Supérieur des premiers Oblats au Canada. Malgré cela, Eugène nous montre l’admiration qu’il avait pour cet Oblat dévoué.
…J’ai bien reconnu là l’homme religieux plein de l’esprit de son état, qui ne cherche, qui ne veut que la plus grande gloire de Dieu, le plus grand bien des âmes, l’honneur et la prospérité de notre chère Congrégation. Du reste, mon cher père Honorat, sachez bien que je n’en attendais pas moins de vous, aussi ce n’est pas la
surprise qui excite ma satisfaction et ma joie, c’est au contraire l’accomplissement de mes prévisions qui étaient fondées sur la connaissance que j’avais de vos principes et de vos sentiments.

Le temps était venu pour le Père Honorat d’établir une nouvelle communauté Oblate et une mission au Saguenay chez les bûcherons nouvellement arrivés et les peuples des premières nations.
Vous voilà, mon cher père Honorat, chargé du nouvel établissement que la divine Providence nous a procuré; j’ai applaudi au choix que le p. Visiteur a fait de vous pour cette mission délicate; Dieu si bon pour ceux qui comme vous tous se dévouent à son service bénira votre entreprise. Tout ce que je vous recommande c’est de vous y établir sur de bons fondements. La Règle strictement! la Règle! sans acception de personne sous quelque prétexte que ce soit.
Lettre au Père Jean-Baptiste Honorat, le 20 octobre 1844, EO I n 49
Pendant les neuf années durant lesquelles il resta à cet endroit, le Père Honorat est devenu un champion des questions de justice sociale pour défendre les plus abandonnés – un dévouement qui ne l’a pas fait aimer auprès des autorités civiles et commerciales.
(Voir: https://www.omiworld.org/fr/lemma/saint-alexis-saguenay-1844-1853-fr/)
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