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Méta
JE PRIE LE BON DIEU DE TE RETIRER DES RÊVES D’ENFANCE ET DE TE DONNER LE CŒUR D’UN HOMME
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IL S’AGIT D’UNE PETITE FORCE QUI PEUT SERVIR L’ÉGLISE ET LA CONGRÉGATION
Dès le début, Eugène fait référence aux scolastiques, se préparant à la prêtrise, comme étant ‘les Oblats’ – Il reconnaissait en eux leur désir de tout donner à Dieu. Ils avaient étudié dans différents endroits, mais Eugène les avait tous rassemblés à Marseille pour faire leurs études au grand séminaire.
Les vingt oblats qui viennent étudier au grand séminaire se sont présentés à moi aujourd’hui. C’était beau à voir. Ah! s’ils sont tels qu’ils devraient être, quelle espérance pour la congrégation! Outre ces vingt ici présents, nous en comptons encore quatre à Lumières, deux à l’Osier et deux au Canada, total vingt-huit. C’est une petite armée qui pourra, dans son temps, bien servir l’Eglise et la congrégation.
Journal d’Eugène de Mazenod, le 17 octobre 1844, EO XXI
Aujourd’hui, ces mots d’appréciation d’Eugène peuvent encore s’appliquer aux nouveaux membres dans diverses branches de la Famille Mazenodienne : ‘Quel espoir pour l’Église’
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LE PRÊTRE DIOCÉSAIN A BESOIN DE SA COMMUNAUTÉ
En tant que Missionnaire Oblat, la vie communautaire était un aspect essentiel dans la vie de l’évêque Eugène.
Il comprenait les difficultés de vivre et de travailler seul sans encouragement fraternel. Sans un lien avec un communauté qui vous supporte, le prêtre peut succomber sous les problèmes. Dans son journal, il relate que ceci est arrivé à un de ses prêtres dans son diocèse.
Est-ce un avertissement, est-ce un reproche que le Seigneur me fait en ce jour? Je viens d’apprendre qu’un prêtre de mon diocèse se conduit mal, d’où je conclus que je dois, plus que jamais, tenir à ce que les prêtres vivent en communauté. Celui-ci n’est arrivé à cet excès que graduellement.
Eugène prend alors, comme solution, d’insister à ce que les prêtres diocésains servant dans la même paroisse en viennent à vivre ensemble. Sa requête conduisit à une forte opposition auprès du clergé.
N’ai-je pas à me reprocher de m’être arrêté devant les obstacles presque insurmontables, il faut l’avouer, que l’on oppose de toutes parts à la résolution que j’avais prise d’obliger mes prêtres à vivre en communauté? Cet exemple me fournira un argument de plus, lorsque enfin je briserai toutes les entraves que chacun n’a cessé de mettre à l’exécution d’un plan qui n’était conçu que dans des vues surnaturelles, pour l’honneur de l’Eglise et la préservation du clergé.
Il a été tellement découragé par leur réaction qu’il n’a pas poussé plus loin.
Pour peu que j’eusse été secondé je serais parvenu à quelques résultats de plus que ceux que j’ai pu obtenir. N’a-t-on pas dit que j’étais le seul à tenir à cette mesure, et que je serais bien obligé d’y renoncer!
Journal d’Eugène de Mazenod, le 3 octobre 1844, EO XXI
Eugène insistait encore sur ce point jusqu’au jour de sa mort, mais il perdit la bataille, car tout fut annulé après sa mort.
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L’IMPORTANCE DE RÉCITER SES PRIÈRES
Il faut que chacun sache par cœur les prières en usage dans la Congrégation. Commencez tout de suite à l’exiger des scolastiques et faites-les réciter à mesure qu’on les saura.
Lettre au Père Charles Bellon, le 30 août 1844, EO X n 853
« Réciter une prière est une façon vitale de communiquer avec Dieu au travers de la communauté des croyants en disant des prières qui ont été récitées pendant des générations; vous participez alors à la grandeur de ce monde, aux siècles de relations entre Dieu et son Peuple. Bien sûr, il est important que ces prières récitées ne soient pas le substitut d’une relation spontanée avec Dieu. De même que l’on dit à un ami ‘comment ça va?’ ces prières doivent être intentionnelles et voulues. Il n’est pas nécessaire que les gens du peuple méditent le Rosaire, ni qu’ils pensent chaque mot du contenu d’un ‘Je vous salue Marie’- pour vous, il en est de votre intention. Les prières ne devraient pas être un devoir ou un lien magique à Dieu pour qu’il fasse ce que vous demandez. C’est une façon de se rapprocher de lui en récitant ce qui a déjà été dit, comme on dit ‘bonne nuit’ avant d’aller au lit. » (https://bustedhalo.com/googling-god/how-to-pray/recited-prayers)
Saint-Paul-de-la-Croix écrit: “Il faut toujours prier, et ne pas se lasser pas, continuez! Faites des prières, même plus petites. »
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MOURIR À SOI-MÊME
Certaines congrégations religieuses, à l’époque d’Eugène, soulignaient l’engagement religieux comme une « mort à soi-même » en disposant de manière spectaculaire d’une pale funéraire sur laquelle les candidats s’allongeaient lorsqu’ils prononçaient leurs vœux. Eugène n’a pas toléré ce spectacle, mais a évoqué la nécessité de son esprit.
Enseignez bien que par la profession religieuse on meurt au monde. Nous n’avons pas besoin de nous coucher sous le drap mortuaire comme on le fait à la Visitation et ailleurs pour savoir cela et le pratiquer; il faut le rappeler à ceux qui l’oublient.
Je n’ai pas encore de résolution déterminée au sujet du frère N. J’aurais voulu que ce jeune religieux eût montré plus d’indifférence, et qu’il se fût mis au-dessus de la nature. On n’est pas propre à grand chose quand on ne sait pas imiter le détachement recommandé par Jésus-Christ et pratiqué par les saints. Oh! que nous sommes lâches! On n’arrive que par la réflexion quand il faudrait voler par instinct surnaturel!
Lettre au Père Charles Bellon, le 30 août 1844, EO X n 853
Tout respect de la discipline signifie mourir à soi-même, de la même manière qu’on veut accéder à l’idéal prêché par Jean-Baptiste : ‘Il faut qu’il croisse et que je diminue’. (Jean 3:30)
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IL S’AGIT DE FORMER DES PERSONNES QUI SERONT IMPRÉGNÉES DE L’ESPRIT DE JÉSUS-CHRIST CAPABLE DE COMBATTRE L’ÉNORME PUISSANCE DU DIABLE
Aider chacun à être ‘Humain, Chrétien, Saint’ est un idéal Oblat. Eugène, alors, propose les fondements nécessaires pour y arriver.
Mais je m’aperçois que tout est à reprendre à commencer des premiers principes de la vie spirituelle. Je vous prie d’exiger aussi que l’on soit poli, honnête, prévenant. Ne passez aucune grossièreté. Que l’on s’accoutume de bonne heure à se supporter mutuellement. Sévissez contre tout murmure, et que la charité règne tellement parmi nous qu’il ne paraisse pas possible que personne y manque jamais dans les moindres choses.
En appliquant cela aux scolastiques en formation pour devenir des missionnaires :
En un mot, que l’éducation que l’on reçoit chez nous soit mâle, grave et toute sainte. Il s’agit de former des hommes qui doivent être tout imbus de l’esprit de Jésus-Christ pour combattre la formidable puissance du démon, détruire son empire dans les âmes, édifier le monde pour l’amener à la vérité, servir l’Église dans les ministères les plus relevés et les plus difficiles.
Peut-on arriver à ces résultats avec des êtres sans générosité, sans courage, dépourvus d’amour, se traînant lâchement dans l’ornière? Quand sentira-t-on ces choses si on ne les comprend pas dans l’âge de la ferveur?
Lettre au Père Charles Bellon, le 30 août 1844, EO X n 853
Une invitation à chacun de nous de renouveler nos efforts pour être emplis de l’Esprit de Jésus tous les jours de notre vie, dans toutes nos activités et nos actions.
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LES SCOLASTIQUES SONT DES RELIGIEUX QUI, EN CONSCIENCE, SONT TENUS DE MARCHER DANS LA VOIE DE LA PERFECTION
Un des principes de base d’Eugène, quand il fonda les Missionnaires, était d’apporter aux plus nécessiteux la pleine connaissance de Jésus-Christ notre Sauveur. C’est pour cette raison qu’il insistait à ce que ses ministres répandant l’Évangile soient des personnes ayant la connaissance et l’amour du Seigneur. Alors, il insistait pour que ceux qui étaient en cours de formation sachent qu’ils devaient être les plus parfaits possible en termes de discipline.
Répétez-leur de ma part qu’ils ne sont ni écoliers ni simplement fidèles, ni même des séminaristes, mais des religieux tenus par conscience à marcher dans les voies de la perfection et que votre devoir à vous est de tenir la main à ce qu’ils s’acquittent de leurs obligations.
Vous pouvez leur lire ma lettre. Je suis bien aise qu’ils sachent ce que je pense et combien je suis mécontent du peu de progrès qu’ils ont fait dans la vertu et des nombreuses imperfections dans lesquelles ils croupissent.
J’allais vous dire de leur inculquer le renoncement à eux-mêmes, à leur propre esprit, l’obéissance telle que l’entendent nos Règles et qu’elle est pratiquée dans toute Congrégation ou Ordre bien réglés, le zèle de leur propre perfection pour mériter de travailler à la sanctification des autres.
Lettre au Père Charles Bellon, le 30 août 1844, EO X n 853
Tant que chacun de nous, membre de la Famille Mazenodienne, ne travaille pas constamment à être en relation profonde avec Jésus Notre-Sauveur, qu’avons-nous à offrir à ceux qui nous entourent ?
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JE NE PUIS SOUFFRIR CETTE HABITUDE D’IMPERFECTION DANS DE JEUNES RELIGIEUX QUI DEVRAIENT ÊTRE DES MODÈLES DE FERVEUR
Nous ne savons rien sur les raisons de cette admonition concernant les scholastiques de Marseille, mais Eugène écrit à un des formateurs, le Père Bellon, que l’on doit immédiatement remédier à la situation car les futurs Oblats sont d’abord des religieux et ils doivent être des modèles de piété en respect aux vœux qu’ils ont faits en tant qu’Oblats.
Je dois même vous dire que je n’ai pu contenir un sentiment d’indignation à la vue d’une si grande opiniâtreté dans un état volontaire d’imperfection si contraire aux devoirs de leur état. Il faut absolument y remédier. Si la douceur ne suffit pas, il faut employer la rigueur. Tant il y a que je ne puis souffrir cette habitude d’imperfection dans de jeunes religieux qui devraient être des modèles de ferveur.
Signifiez-leur de ma part que je n’en admettrai point aux saints ordres qui ne m’aient donné des garanties d’une piété solide et d’une régularité à toute épreuve.
Je n’entends point que l’on marchande avec le bon Dieu. Je n’entre dans aucun détail mais je vous rappelle à vous qui êtes leur directeur qu’il ne s’agit pas de se contenter tellement quellement de ce que l’on veut bien vous donner, mais que l’on ait à se mettre tout de bon à acquérir les vertus propres à l’état de perfection qu’ils ont voué.
Lettre au Père Charles Bellon, le 30 août 1844, EO X n 853
Eugène fait ici spécifiquement référence aux scholastiques, mais cette mise-en-garde s’applique à tout membre de la Famille Mazenodienne qui suit les préceptes du charisme d’Eugène en tant que discipline. Il nous met en garde: ‘Je n’entends point que l’on marchande avec le bon Dieu…’
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LES RESPONSABILITÉS D’UN MEMBRE D’UNE ÉQUIPE DE FORMATION
Les scholastiques (auxquels se réfère Eugène comme étant les ‘Oblats’) étudiaient au grand séminaire de Marseille, au même endroit que les séminaristes diocésains. Le Père Tempier avait été leur Supérieur et leur directeur de formation depuis 1827. En même temps, il était aussi très occupé en tant que Vicaire Général du diocèse et de la Congrégation Oblate. Il devait alors se fier sur les membres de son équipe de formateurs au séminaire. Eugène était en contact étroit avec tous les étudiants et il exprima ses inquiétudes sur le manque de piété de certains. Il écrit donc au Père Charles Bellon, un des formateurs:
Je vous rappelle à vous qui êtes leur directeur qu’il ne s’agit pas de se contenter tellement quellement de ce que l’on veut bien vous donner, mais que l’on ait à se mettre tout de bon à acquérir les vertus propres à l’état de perfection qu’ils ont voué.
Lettre au Père Charles Bellon, le 30 août 1844, EO X n 853
Le Père Bellon était dans la trentaine et nous le rencontrerons fréquemment dans la correspondance d’Eugène. Ceci nous porte à vous le présenter. (Il allait devenir le premier choix d’Eugène pour être Vicaire Apostolique à Natal en 1852).
Le père Bellon fut appelé au grand séminaire de Marseille à l’automne 1843 pour y enseigner le dogme et être le directeur spirituel des scolastiques, dont le nombre augmentait chaque année. Le père Fabre écrit à ce sujet: «Il fallait choisir pour les diriger un père qui, à une science solide et profonde, joignît une piété douce et éclairée, un père qui pût instruire par sa parole et former par son exemple. Le rév[érend] père Bellon était digne entre tous du choix que nos supérieurs firent de lui; pendant les cinq années que lui fut confié cet emploi si difficile et si important, il sut se montrer toujours à la hauteur de ces délicates fonctions.
Ne demandant aux autres que ce qu’il faisait lui-même, sa vie était pour les séminaristes et pour les Oblats une prédication continuelle. En classe, professeur instruit et consciencieux, à la chapelle et à la salle des exercices, modèle de piété, de ferveur, de régularité, il était dans sa chambre directeur bon, prudent, éclairé, sans faiblesse comme sans raideur; d’un extérieur toujours égal, sa figure inspirait la confiance comme sa parole faisait aimer la piété; sachant employer son temps avec un sage discernement et une pieuse avidité pour l’étude, il put acquérir cette profondeur de doctrine qui devait plus tard le faire rechercher et estimer au concile provincial d’Agen [en 1859] par de doctes et pieux prélats, en même temps qu’il se formait et se perfectionnait dans la connaissance de l’hébreu, de l’italien, de l’allemand, de l’anglais et de l’espagnol. Sa journée était merveilleusement ordonnée; il avait trouvé le moyen de faire beaucoup et de faire bien, d’allier une science profonde à une piété douce et aimable…»
(Voir https://www.omiworld.org/fr/lemma/bellon-charles-barthelemy-fr/ )
Il avait certainement appris beaucoup par l’exemple, mais Eugène avait noté qu’il devait être plus ‘pro-actif’.
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QU’ON SE DONNE LA PEINE D’EN FAIRE DES MEMBRES DE NOTRE CONGRÉGATION, QUI EN PRENNENT L’ESPRIT ET QUI S’ATTACHENT À ELLE
Eugène a toujours su que les Missionnaires Oblats ne venaient pas sa propre création, mais d’un don de l’Esprit-Saint. C’est pour cette raison qu’il insistait sur l’importance de comprendre et de vivre dans cet esprit.
Le Père Tempier devait aller faire une visite officielle à la communauté qui dirigeait le noviciat.
À l’Osier vous aurez à recommander que l’on inspire plus de gravité aux novices. Ils sont tous jeunes, portés par conséquent à la dissipation et aux enfantillages. Je tiens à ce que ce défaut soit corrigé et je prie qu’on veuille bien faire quelque attention à ce que je recommande. C’est assez dans l’ordre, là comme partout ailleurs dans les maisons de la Congrégation.
Une autre chose à laquelle vous aurez à remédier c’est que l’on ne se contente pas de former de bons ecclésiastiques, de bons religieux si vous voulez, mais qu’on se donne la peine d’en faire des membres de notre Congrégation, qui en prennent l’esprit et qui s’attachent à elle.
Si je suis bien informé, on ne fait rien pour obtenir ce résultat et il faudrait y revenir sans cesse pour former cette espèce de seconde nature qui doit produire de si bons résultats.
Lettre à Henri Tempier, le 14 août 1844, EO X n 851
Il était préoccupé du manque de temps et d’efforts pour accomplir cette tâche de bien intérioriser et de bien comprendre notre identité. De nos jours, nous utilisons le terme de ‘charisme’ pour parler de cet esprit. Comme membres de la famille Mazenodienne, nous sommes invités à faire nôtre l’esprit de notre charisme et à le laisser nous guider au quotidien.
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