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PÂQUES: LA PAROLE DE DIEU – QUE NOS CŒURS BRÛLENT AU-DEDANS DE NOUS
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PÂQUES: PUISSIONS NOUS PROCLAMER «J’AI VU LE SEIGNEUR RESSUSCITÉ»
Marie-Madeleine a été la première à reconnaître que Jésus était ressuscité et elle s’est empressée d’aller le dire aux disciples qui étaient terriblement isolés dans la chambre haute.
« J’ai vu le Seigneur ! » proclama-t-elle. D’abord incrédules, ils ont eux aussi commencé à faire l’expérience que Jésus était vivant.
À la suite de la Révolution française, les habitants des campagnes françaises étaient renfermés dans l’ignorance de leur foi. Eugène de Mazenod avait reconnu la présence de Jésus ressuscité dans sa vie, et il a consacré sa vie à proclamer « J’ai vu le Seigneur » à ceux qui avaient le plus besoin de connaître le Seigneur ressuscité.
Invitant d’autres à partager sa vie de proclamation, il a fondé les Missionnaires Oblats et a insisté que leur temps soit partagé entre « voir le Seigneur » dans la prière, la lecture et la réflexion, et la proclamation de « J’ai vu le Seigneur ! », qu’ils avaient ainsi rencontré :
Les Missionnaires se diviseront de manière que tandis que les uns s’exerceront dans la communauté à acquérir les vertus et les connaissances propres d’un bon Missionnaire, les autres parcourront la campagne pour y annoncer la parole de Dieu.
Au retour de leurs courses apostoliques, ils rentreront dans la communauté pour s’y reposer de leurs fatigues en s’y livrant aux exercices d’un ministère moins pénible, et pour se préparer dans la méditation et par l’étude à rendre leur ministère plus fructueux encore lorsqu’ils seront appelés à de nouveaux travaux.
Demande d’autorisation adressée à Messieurs les Vicaires Généraux Capitulaires d’Aix, le 25 janvier 1816, E.O. XIII n.2
En ces jours utilisons ce temps de manière semblable afin que nous puissions nous aussi proclamer chaque jour « J’ai vu le Seigneur ! Il est ressuscité et vivant pour moi!”
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PAQUES: NOTRE SEIGNEUR RESSUSCITÉ NOUS INVITE À AVOIR UN ESPRIT DE RECUEILLEMENT
“Alors Jésus leur dit : Ne craignez pas ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront.” (Matthieu 28,10)
Jésus ressuscité dit aux disciples de retourner en Galilée : « C’est là qu’ils me verront ».
La Galilée est le lieu où tout a commencé pour les disciples, c’est le lieu où ils ont rencontré Jésus, et qu’il est entré dans leur vie.
Aujourd’hui, le Seigneur ressuscité dit à chacun de nous : « Retourne en Galilée – retourne à cette époque où tu as réalisé que j’étais présent dans ta vie ».
Jésus ressuscité nous invite à entrer dans la Galilée de nos cœurs et de nos vies.
Saint Eugène l’a souvent fait, et il a appelé cela ‘recueillement’. Il voulait que tous ceux qui suivraient sa voie de disciple fassent de même, comme il l’a écrit dans la Règle de 1818 :«
La vie entière des membres de la Société doit être un continuel recueillement (art. 1).
Pour y parvenir, ils auront à cœur, premièrement, l’exercice de la présence de Dieu, en s’exerçant fréquemment à faire de courtes mais ferventes oraisons jaculatoires. (art. 2)
Eugène et Jésus avaient noué des liens d’amitié forts – et un ami désire toujours être en présence de l’être aimé. Ses journées sont remplies de moments de recueillement – de brusques élans de prière et d’expressions d’amour.
En cette Pâques c’est ce qu’Eugène nous invite à faire d’une manière particulière.
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PAQUES : RECONNAITRE ET ANNONCER LA PUISSANCE DE LA RÉSURRECTION
À travers le regard du Sauveur crucifié nous voyons le monde racheté de son sang, dans le désir que les hommes en qui se poursuit sa passion connaissent eux aussi la puissance de sa résurrection (cf. Ph 3, 10).
Constitutions et Règles OMI, C 4
Après l’avoir accompagné dans toutes les douloureuses circonstances de sa passion, après avoir pleuré sur les tourments que nos péchés lui ont fait endurer, qu’il est consolant de le voir ressusciter triomphant de la mort et de l’enfer, et de quelle reconnaissance nos cœurs ne doivent-ils pas être remplis en songeant que ce bon Maître a bien voulu nous faire participants de sa résurrection en détruisant en nous le péché et en nous donnant une nouvelle vie.
Lettre d’Eugène de Mazenod à sa mère, 4 avril 1809, EO XIV n 50
Ils annoncent la présence libératrice du Christ et le monde nouveau, né de sa résurrection.
Constitutions et Règles OMI, C 9
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SAMEDI SAINT: LE MODÈLE DE LA FOI
Dans la Vierge les Oblats reconnaissent le modèle de la foi de l’Église et de leur propre foi.
Ils la regarderont toujours comme leur Mère.C’est dans une grande intimité avec elle, Mère de miséricorde, qu’ils vivront leurs souffrances et leurs joies de missionnaires.
Règle de Vie, CC&RR Constitution 10
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VENDREDI SAINTE: PUIS-JE OUBLIER LE SIGNE DE LA CROIX?
Puis-je oublier ces larmes amères que la vue de la Croix fit couler de mes yeux un Vendredi Saint.
Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130
“ Puis-je oublier… le signe de la Croix?” demande Eugène?
Chaque action de sa vie, chaque fois qu’il prêchait l’Évangile, chaque fois qu’il tendait la main aux pauvres et aux plus abandonnés, c’était la proclamation: “Jamais pourrai-je oublier le signe de la Croix!”
C’est le seul signe distinctif qu’il donna aux Oblats – sous ce signe, chaque aspect de notre vie doit se dérouler: “ N’oubliez jamais le signe de la Croix!”
“À travers les yeux du Sauveur Crucifié” tel est l’unique point de vue que la famille Mazenodienne est appelée à voir le monde: “ N’oubliez jamais le signe de la Croix!”

À la fin dernière de sa vie, le Père Tempier écrivit aux Oblats: “ Vous dire tous les exemples qu’il a donnés, tous les sentiments qu’il a manifestés pendant ces trois jours [de préparation à recevoir les derniers sacrements] serait chose impossible. Nous regardons comme une grâce insigne d’avoir pu voir et entendre ce que nous avons vu et entendu.
Je suis sur la croix, s’écriait-il; j’y demeure volontiers et j’offre mes souffrances à Dieu pour mes chers Oblats.
Lettre circulaire no 2 du 29 janvier 1861 dans Les Écrits Oblats II, vol. 2, no. 116.
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JEUDI SAINT : DIRE « OUI » DANS LE JARDIN DE GETHSEMANE
Pour saint Eugène, le Jeudi saint a marqué deux événements importants : sa première communion et son vœu privé qui était de dire « oui » à Dieu en cette nuit où les chrétiens veillent avec Jésus dans le jardin de Gethsémani et où Jésus a prononcé son « oui ».
Je vous invite à passer un moment en silence avec Jésus lors de son agonie dans le jardin. Avec tout ce qui se passe autour de nous, nous avons nous aussi besoin d’être fortifiés.
C’est ainsi qu’Eugène et son plus proche compagnon oblat, Henri Tempier, ont passé cette nuit de 1816 :
Bref, le p. Tempier et moi nous jugeâmes qu’il ne fallait pas différer davantage, et le jeudi saint (11 avril 1816), nous étant placés tous les deux sous l’échafaudage du beau reposoir que nous avions élevé sur le maître-autel de l’église de la mission, dans la nuit de ce saint jour, nous fîmes nos vœux avec une indicible joie. Nous savourâmes notre bonheur pendant toute cette belle nuit en la présence de Notre-Seigneur, au pied du trône magnifique où nous l’avions déposé pour la messe des présanctifiés du lendemain.
Rambert I, p. 187
Ce temps de réflexion rappelle le temps que Jésus passa en prière au Jardin de Gethsémani, tout en se débattant pour vivre les événements qui se passaient, en totale communion avec le Père, à ce moment. Le « non ce que je veux, mais ce que tu veux » (Marc 14 : 36) de Jésus, adressé au Père, devint l’engagement au « non ce que je veux, mais ce que vous voulez » d’Eugène et de Henri Tempier au Père – et conséquemment la clé pour comprendre la signification de l’oblation.

L’autel dont il est fait mention aujourd’hui se trouvait à l’origine à Aix, mais se trouve maintenant à Rome.
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LA SEMAINE SAINTE : CELUI QUI S’INSPIRE DE SAINT EUGÈNE N’A PAS PEUR DE LA CROIX
Puis-je oublier ces larmes amères que la vue de la Croix fit couler de mes yeux un Vendredi Saint.
Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130
« Mais alors, comment aller plus en profondeur dans notre spiritualité salvatorienne? Laissez-moi mentionner trois directions.
a) Celui qui s’inspire de saint Eugène n’a pas peur de la croix. Comme Oblats nous regarderons franchement vers le Christ souffrant et crucifié. Cela ne se fait pas en regardant des images ou des films, mais plutôt en lisant les Ecritures, en communiant à la présence du Christ dans les sacrements et en regardant le visage de nos frères et sœurs les plus pauvres. »
W. Steckling OMI, Information OMI n. 462, Rome février 2007
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LA SEMAINE SAINTE : CONQUIS PAR LE MYSTÈRE DU SALUT APPORTÉ PAR LA CROIX ET LE ZÈLE DE POUR LE PROCLAMER À CEUX QUI EN ONT LE PLUS BESOIN
Cette réflexion a été préparée il y a quelque temps. En la relisant aujourd’hui, dans le contexte de notre situation mondiale actuelle, la question me vient à l’esprit : « Comment puis-je proclamer cela à ceux qui en ont le plus besoin aujourd’hui ? »
Tout d’abord, en passant du temps à méditer moi-même sur cette réalité et en la rendant plus vivante en moi comme un point de mire vivifiant en ces temps de peur et d’incertitude.
Ensuite, elle débordera sur ceux à qui je tends la main partout où je le peux.
Detail of an icon written by Lauretta Agolli
Quelle plus glorieuse occupation que de n’agir en tout et pour tout que pour Dieu, que de l’aimer par-dessus tout, que de l’aimer d’autant plus qu’on l’a aimé trop tard.
Journal de retraite, décembre 1814, EO XV n.130
« Le nom « Oblats » désigne des personnes prêtes à se donner eux-mêmes par amour de Dieu.
L’Esprit de Dieu a accordé à saint Eugène et à ses enfants d’être conquis par le mystère du salut apporté par la Croix et le zèle de le proclamer aux plus pauvres. Notre spiritualité est donc centrée sur le salut que nous apporte le Christ ; elle peut être dite « salvatorienne ». Avec cette orientation spirituelle notre Congrégation fut approuvée en 1826.
Le 17 février nous célébrons notre reconnaissance par l’Eglise. Cette grâce nous appelle à creuser plus profondément le mystère du salut, à le mettre davantage au centre de notre vie, comme il fut au centre de la vie d’Eugène. »
W. Steckling OMI, Information OMI n. 462, Rome février 2007
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LA SEMAINE SAINTE : DES PERSONNES PRÊTES À SE DONNER EUX-MÊMES PAR AMOUR DE DIEU
(Ces réflexions ont été adaptées de celles publiées en 2021)
L’ancien supérieur général, Wilhelm Steckling OMI, a écrit en 2007
ce fut probablement le Vendredi Saint de 1807, que saint Eugène vécut cette rencontre particulière avec le Crucifix qui changea sa vie. En fait, c’est cela qui fit de lui un Oblat. Ce que nous pouvons célébrer en 2007 n’est pas un anniversaire de la Congrégation, mais plutôt un anniversaire de notre charisme, un anniversaire du don spirituel qui nous fait vivre, un anniversaire de notre spiritualité oblate.
La croix contemplée ce Vendredi Saint suscita dans le jeune Eugène, âgé de 24 ans, la prise de conscience de son éloignement de Dieu.
« Je l’ai cherché, ce bonheur, hors de Dieu, et trop longtemps pour mon malheur » – écrit-il durant une retraite, quelques années plus tard (1814). Dans ce vide, il rencontre quelqu’un qui l’aime sans mesure. Alors, ses péchés se dissolvent dans les larmes provoquées par l’étreinte du Christ, et cette expérience le marque pour le restant de sa vie : « Puis-je oublier ces larmes amères que la vue de la Croix fit couler de mes yeux un Vendredi Saint ? » « Heureux,mille fois heureux qu’il ait, ce bon Père, malgré mon indignité, déployé sur moi toute la richesse de ses miséricordes. » Cette expérience ne se limite seulement à sa vie intérieure : « Au moins que je répare le temps perdu en redoublant d’amour pour lui. » Peu de temps après, Eugène voulut partager cette expérience de la miséricorde avec d’autres et ce zèle pour les âmes va finalement donner naissance aux Oblats.
Le nom « Oblats » désigne des personnes prêtes à se donner eux-mêmes par amour de Dieu.
W. Steckling OMI, Information OMI n. 462, Rome février 2007
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