Rechercher un mot
-
Articles récents
- MERCI ET AU REVOIR
- NOUS SOMMES NÉS POUR LA MISSION ET NOUS EXISTONS POUR ELLE (Constitution 5)
- LA MISSION DE DIEU A NOTRE FAMILLE OBLATE (Constitution 5)
- L’AVENIR DE « ST. EUGENE NOUS PARLE » EST EN JEU
- LES PAUVRES DE LA FAMILLE OBLATE SONT CEUX DONT LA CONDITION RÉCLAME À GRANDS CRIS UNE ESPÉRANCE DE SALUT (Constitution 5)
Commentaires récents
- Biermé dans MERCI ET AU REVOIR
- hugues hugues CHELMI dans J’ALLAI À LIVERPOOL OÙ M’ATTENDAIT UN AUTRE GENRE DE MERVEILLE
- Gérard Boudreault dans EUGENE DE MAZENOD : LA COMMUNICATION DE NOTRE PERE AVEC SES NOMBREUX ENFANTS
- Jean GOUDMAND dans PRIE COMME SI TOUT DÉPENDAIT DE DIEU – TRAVAILLE COMME SI TOUT DÉPENDAIT DE TOI.
- Marie-Paule Trichereau dans RÉCEPTION DE CES RÉFLEXIONS PAR COURRIEL
Archives
Méta
CES BONS PÈRES SONT MES ENFANTS, D’AUTANT PLUS CHÉRIS QUE LEUR DÉVOUEMENT EST PLUS GÉNÉREUX POUR LE SERVICE DE DIEU ET DU PROCHAIN
Le 20 novembre, les cinq Oblats ont atteint la New Orleans, où ils sont restés quelques jours. Toute la correspondance entre les Oblats du Texas et Eugène a été perdue, nous manquons donc de détails.
Un prêtre, dont nous ne connaissons pas le nom, avait été gentil avec les Missionnaires. Eugène lui a écrit pour le remercier :
Permettez-moi, Monsieur , de vous adresser mes remerciements en même temps qu’aux saintes Religieuses que vous dirigez à la Nouvelle Orléans. Je confondrai dans une même lettre les sentiments de reconnaissance que je vous dois ainsi qu’à ces Dames pour la charité que vous avez exercée avec tant de bonté à l’égard des chers enfants qui vont travailler au salut des âmes dans les contrées lointaines que vous habitez. Le père Telmon, supérieur de cette petite colonie, ne m’a pas laissé ignorer tous vos bons procédés et j’en suis vraiment touché. Je vous en dois à vous et à ces Dames la même gratitude que si vous m’aviez fait tout ce bien à moi-même. Ces bons Pères sont mes enfants, d’autant plus chéris que leur dévouement est plus généreux pour le service de Dieu et du prochain; dans l’éloignement où ils sont de moi c’est une bien douée consolation pour mon cœur de les sentir protégés par un prêtre comme vous et soignés dans leurs infirmités par des Religieuses si dignes de leur sainte vocation toute de charité.,
Lettre à Monsieur, le Révérend…, 10 mai 1850, EO I n 134
RÉFLEXION
Peu importe les problèmes, les Oblats sont restés les enfants d’un Père aimant parce qu’ils ont donné leur vie « pour travailler au salut des âmes ». C’est ce qui comptait pour Eugène de toute sa vie, et il est assuré qu’il intercède pour nous aujourd’hui en tant que membres de sa famille missionnaire.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
LE DÉBUT NON OFFICIEL DE LA MISSION TEXANE
Le journal d’Eugène était un document personnel dans lequel il notait certains événements de la journée et exprimait souvent ses sentiments d’une manière qu’il ne pouvait pas faire en public. Ce jour-là, il avait reçu deux lettres, chacune l’informant que le père Telmon avait décidé, sans consulter aucun de ses supérieurs, d’établir une mission oblate au Texas. Le Texas avait été annexé par les États-Unis quatre ans plus tôt, et l’évêque de Galveston avait rencontré le père Telmon et lui avait demandé de venir avec un groupe de missionnaires. Eugène avait donné aux Oblats la permission de travailler aux États-Unis à Pittsburgh – mais Telmon présumait que la « partie États-Unis » incluait le Texas. Il a donc pris sur lui d’amener un groupe de cinq Oblats pour commencer la mission : Les pères Alexandre Soulerin, Augustin Gaudet, le scolastique Paul Gelot et le frère Joseph Manthe.
Lettre de l’évêque de Bytown, du p. Honorat et du p. Telmon. Ce qui se passe en Canada est inoui. Voilà le p. Telmon qui prend sur lui la mission du Texas, s’appuyant sur les facultés que je lui avais données, quand il était à Pittsburg. Il part et il emmène avec lui des sujets, à son choix…
Le p. Telmon avait certainement reçu la lettre par laquelle il lui était très explicitement signifié qu’il était rentré de droit sous la juridiction du provincial du Canada, et il n’en a pas tenu compte, apparemment parce qu’il se trouvait trop engagé avec l’évêque du Texas qui l’attendait à Cincinnati ou ailleurs. Mais ce qui est plus fort, c’est qu’en écrivant il ne tâche pas de légitimer sa démarche en me demandant une autorisation postérieure.
Après s’être remis de sa vexation, Eugène continue :
Je me vois forcé, à grand regret, de lui refuser les missionnaires qu’il me demande itérativement pour sa mission de Bengala. Je voudrais pouvoir en fournir pour toutes les missions du monde, mais nous ne pouvons pas suffire à celles dont nous sommes déjà chargées.
Journal, 10 novembre 1849, EO XXII
RÉFLEXION
« Dieu écrit droit avec des lignes tordues » est une expression que nous entendons souvent. Le père Telmon, avec son enthousiasme fougueux et son talent de prédicateur, a certainement fourni à Dieu des lignes tordues sur lesquelles écrire au cours de ses aventures missionnaires en France, en Corse, au Canada, à Pittsburgh et au Texas ! Aussi frustré et contrarié qu’Eugène ait pu l’être à certains moments, il a reconnu la bonté de ce missionnaire.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
L’ESPÈCE HUMAINE SE PASSAIT DE CE SALE NARCOTIQUE AVANT LA DÉCOUVERTE QU’ON EN FIT
Je n’ai pas pu résister à partager cet extrait de la lettre d’Eugène au maître des novices en Angleterre.
Tenez la main à ce que l’abus du tabac ne s’introduise pas dans votre noviciat. Persuadez-vous bien que ce n’est qu’une manie. L’espèce humaine se passait de ce sale narcotique avant la découverte qu’on en fit. Comment vouloir se persuader que l’on ne peut pas vivre sans lui. Je parle sérieusement: on nourrirait un missionnaire avec ce que coûte cette fantaisie…
Au père Charles Bellon, en Angleterre, 13 juin 1849, EO III n 28
RÉFLEXION
« Arrêter de fumer est la chose la plus facile au monde. Je le sais parce que je l’ai fait des milliers de fois. » (Mark Twain)
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
QUEL GOUFFRE QUE MON BUREAU!
Un aperçu de la vie quotidienne de Mgr de Mazenod, évêque du deuxième plus grand diocèse de France, supérieur général d’une congrégation missionnaire sur quatre continents. Il écrit au père Casimir Aubert, qui avait été son secrétaire pour les affaires oblates mais qui avait dû être envoyé en Angleterre pour mettre de l’ordre dans la province oblate naissante.
Quel gouffre que mon bureau! Dans ce moment-ci, il y a au moins 150 lettres, parmi lesquelles un grand nombre attendent une réponse. Est-ce ma faute? Non, mille fois non. C’est la tienne. A-t-on jamais laissé seul un Supérieur Gé¬néral qui doit correspondre dans les quatre parties du monde et qui pour l’ordinaire, chose monstrueuse, est obligé de copier celles de ses lettres dont il doit conserver le souvenir. C’est ainsi que je compte, depuis mon retour , douze énormes pages de cet immense registre, grand in-folio que tu connais , écrites en entier de ma main, à petits caractères. Je veux que tu saches, avant que l’on me jette la pierre, que vendredi passé je me mis à mon bureau à sept heures, en descendant de la chapelle, et que je n’en bougeai pas jusqu’à six heures du soir qu’on vînt m’en tirer pour dîner. Je n’avais pas même quitté la place pour prendre la tasse de cho¬colat qu’on m’apporte vers midi pour ma collation, et c’est à un évêque presque septuagénaire qu’on fait faire ce métier!
Lettre au Père Casimir Aubert, Visiteur en Angleterre, 24 novembre 1849, EO III n 33
RÉFLEXION
Je suis toujours étonné par l’énergie et la quantité de travail qu’Eugène était capable d’accomplir. La clé de sa capacité se trouve dans la concentration qui lui était donnée chaque jour dans son temps de prière matinale du bréviaire, de méditation et de réflexion sur les Écritures, et dans son oraison du soir (parfois tard dans la nuit). Il ne manquait jamais ces moments.
« Si tu veux que quelque chose soit fait, demande à une personne occupée de le faire. Plus vous faites de choses, plus vous pouvez en faire. » (Lucille Ball)
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
LES DÉFIS D’ÊTRE MISSIONNAIRE EN OREGON
Nous sommes dans les embarras du départ du père d’Herbomez, du frère Surel et du fr. Gaspard pour l’Orégon. Quelle Mission que celle-là! Vous ne sauriez croire tout ce que nos chers Pères y souffrent le plus gaiement du monde. Le p. Chirouse m’écrivait dernièrement qu’il avait envoyé un Père au p. Pandosy qui n’avait rien pour vivre, mais qu’il avait dans son garde-manger pour lui un chien et deux loups qui le mèneraient bien jusqu’au carnaval. Il s’était fait une soutane avec une couverture. Je leur avais envoyé une pacotille de souliers, culottes, etc. Cette fois le p. d’Herbomez leur porte depuis l’aiguille jusqu’à l’enclume, 22 colis en tout. C’est risible. Ce qui ne l’est pas ce sera de rester 7 ou 8 mois sur mer, car il faut doubler le Cap Horn.
Lettre au Père Etienne Semeria, 10 novembre 1849, EO IV n 13.
En écrivant au père Casimir Aubert, Eugène donne plus de détails.
Tempier est absorbé de son côté et il me fait pitié. On ne peut pas se donner une idée du tracas qu’il a dû se donner pour le départ pour l’Orégon du p. d’Herbomez et des deux frères Surel et Janin; c’est incroyable! Et il y a le côté risible, qui est de voir un G[ran]d Vicaire par¬courir les magasins pour former une pacotille de toutes sortes de choses, depuis l’aiguille jusqu’à la charrue et à l’enclume. Des joujoux, des trompettes, des sifflets, des perles en verre de toutes couleurs, des graines de toutes espèces, des chemises bariolées, des casquettes, des bonnets. Rien n’était drôle comme de voir les gens venir demander sérieusement où se trouvait le comptoir de M. Tempier. Enfin, nos chers évangélistes sont partis et. Dieu aidant, ils arriveront dans sept ou huit mois. Qu’ils ont été édifiants!
Lettre au Père Casimir Aubert, en Angleterre, 24 novembre 1849, EO III n 33
RÉFLEXION
Un voyage en mer de 8 mois autour du point le plus méridional de l’Amérique du Sud, sachant qu’ils seraient confrontés à une mission difficile et à de nombreux défis une fois arrivés en Oregon ! Dans notre monde de communication instantanée, il nous est presque impossible de comprendre les épreuves que ces courageux missionnaires ont dû subir. Pourtant, ils y sont allés joyeusement parce qu’ils avaient donné leur vie à Dieu en oblation pour pouvoir apporter l’Évangile à des gens qui n’en avaient jamais entendu parler. Ils étaient bel et bien des coopérateurs du Sauveur, et c’est cette conviction qui donnait un sens à leur mode de vie et les rendait généreux.
Combien d’épreuves et de sacrifices personnels sommes-nous prêts à endurer pour être porteurs du Christ aujourd’hui ?
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
IL EST ENTRÉ DANS LA CONGRÉGATION POUR ALLER AUX MISSIONS ÉTRANGÈRES
Le p. Jolivet a été ordonné prêtre le dimanche avant l’Ascen¬sion et il a dit sa première messe le jour de l’Ascension, faute sans doute de savoir la bien dire. Il se mettra prochainement en route pour l’Angleterre avec le p. Arnoux. Le p. Jolivet est entré dans la Congrégation pour aller aux missions étrangères, c’est toujours son attrait; mais il m’écrit, en [m’]apprenant son élévation au sa¬cerdoce, qu’il n’a aujourd’hui d’autre volonté que d’obéir. Il ne faut pourtant pas perdre de vue les premières inspirations qui l’ont amené parmi nous.
Lettre au père Casimir Aubert, en Angleterre, 22 mai 1849, EO III n. 27
Jolivet allait en effet passer le reste de sa vie en tant que missionnaire à l’étranger, devenant le deuxième Vicaire Apostolique en Afrique du Sud.
RÉFLEXION
Une fois que la ferveur initiale s’estompe dans n’importe quel mode de vie à cause des défis de la vie, les mots d’Eugène peuvent être appliqués :
Pour persévérer dans cet apostolat si méritoire, il faut se maintenir dans l’esprit de sa vocation avec fidélité et ferveur, vivre toujours en bons religieux, unis à Dieu par la pratique de toutes les vertus prescrites et recommandées par la Règle.
Lettre au père Ricard en Oregon, 22 mai 1849, EO I n 119
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
JE RESSENS UNE RÉPUGNANCE EXTRÊME POUR LES PAYS ÉTRANGERS
Tous ceux qui venaient rejoindre les Oblats n’avaient pas un zèle missionnaire pour aller dans les missions étrangères. Eugène en cite un :
Voici le chef-d’œuvre de Pâlie. C’est un modèle de s[ain]te indifférence!… « Oh, mon Père, permettez-moi de vous le dire, je ressens une répugnance extrême pour les pays étrangers et surtout pour l’Angleterre. Je ne sais pas un seul mot d’anglais et je crois que je n’en saurai jamais, je n’ai aucune aptitude pour les langues, etc. Je vous en supplie, mon Révérend Père, délivrez-moi de ce fardeau…
De grâce, mon Père, il en est d’autres que vous mettriez au comble du bonheur, et moi que je serais mal¬heureux loin de la France, sans comprendre un seul mot de leur langage, inutile pendant bien longtemps et si loin de vous…
Tout le reste sur ce ton. Il finit: « Oh! que votre réponse me fera du bien. Je l’attends comme une douée rosée qui fera reverdir mon âme séchant d’épouvanté ».
A-t-on jamais rien entendu de plus misérable? Que faire avec de pareilles âmes?
Heureusement, la majorité des Oblats avaient un cœur plus généreux :
Que mon esprit se repose vite sur cet excellent Arnoux. Pas un mot de réplique, pas la moindre observation. Mère, pays, rien de tout cela n’a été objecté. Il marche parce qu’on l’appelle. Que Dieu bénisse de pareils sujets et qu’il nous en, accorde un grand nombre!.
Lettre au Père Casimir Aubert, en Angleterre, 12 mai 1849, EO III n. 25
RÉFLEXION
« Nous avons cessé d’être des pêcheurs d’hommes pour devenir des gardiens d’aquarium (Paul Harvey).
Que cela ne soit jamais dit au sujet des membres de la Famille charismatique oblate, dont la caractéristique est l’oblation.
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
L’ESSENTIEL EST DE VOUS ENVOYER DES HOMMES VERTUEUX ET SÛRS
Eugène a soigneusement choisi les Oblats qu’il avait jugés capables d’être de bons missionnaires dans les conditions éprouvantes de l’évangélisation en Amérique du Nord, en Afrique et en Asie. Certains de ces hommes ont eu des difficultés au début, mais ils ont fini par devenir de véritables évangélisateurs.
Le deuxième groupe d’Oblats à être envoyé à Ceylan était composé de quatre prêtres. En choisissant le père Frédéric Mouchel, on a voulu donner au père Semeria, le supérieur à Ceylan, un compagnon mûr qui serait son conseiller. Mouchel avait 47 ans et était prêtre depuis 18 ans.
L’essentiel est de vous envoyer des hommes vertueux et sûrs. Ils se perfectionneront dans la langue anglaise comme ont dû le faire tous les missionnaires étrangers qui ont été envoyés à Ceylan et Mgr Bettachini lui-même. Le p. Mouchel s’occupe sérieusement de cette langue depuis assez de temps. On peut dire qu’il la sait, la pratique lui facilitera le moyen de la parler encore mieux. Vous connaissez d’ailleurs son mérite et ses vertus.
Lettre au père Étienne Semeria, 20 janvier 1849, OW IV, n. 9
Et
Il a de la constance, notre bon père Mouchel, dans ce qu’il entreprend. C’est d’ailleurs un si bon prêtre, un si bon religieux, il a un si bon caractère que ce sera pour vous un véritable trésor. Il entrera bien dans vos peines et nous sommes bien convenus qu’il ne vous découragera pas. Il sait passablement l’anglais et il est tout disposé à apprendre les autres langues qui sont nécessaires pour exercer votre ministère
Lettre au père Étienne Semeria, 23 mars 1849, OW IV, n. 11
Ses compagnons étaient âgés de 24 ans, dont Eugène écrit :
Leur dévouement est digne de leur belle vocation. Ils partent la joie dans l’âme, heureux d’avoir été choisis.
Journal 23 mars 1849
RÉFLEXION
« Ce zèle qui est allumé et soutenu par une puissance céleste, qui nous fait sentir que nous devons parler ou que les pierres mêmes crieraient contre nous – ce zèle, dis-je, est d’un genre efficace, et plus il y en a, mieux c’est. » (Charles Spurgeon)
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire
DÉSOLÉ !
DÉSOLÉ !
Nous avons quelques problèmes de traduction, nous reviendrons donc dès que possible.
En attendant, pourquoi ne pas consulter quelques-unes des environ 3000 articles de ce service. Vous pouvez utiliser la « recherche » sur la page d’accueil pour rechercher des thèmes et des mots de la spiritualité mazenodienne.
À bientôt
Publié dans Uncategorized
Laisser un commentaire