IL NE FAUT PAS TENTER DIEU EN EXIGEANT TROP DE LA FAIBLESSE HUMAINE

Eugène venait de nommer le père Jacques Santoni comme maître des novices en France et a partagé quelques conseils sur le discernement concernant l’aptitude de ses novices.

On ne saurait trop éprouver les sujets pour n’être pas exposé au désagrément de reconnaître trop tard que l’on s’est trompé sur leur compte. Cependant il ne faut pas tenter Dieu en exigeant trop de la faiblesse humaine; je veux dire que tout sujet n’est pas propre à être mis à des épreuves extraordinaires;.

Eugène précise ensuite que c’est la compréhension et la vie des valeurs évangéliques en tant qu’Oblats qui doivent passer le test dans la vie des novices.

mais tous doivent passer par celles qui tendent à les établir dans les vertus qu’ils sont obligés de pratiquer; l’obéissance, la pauvreté, le renoncement à soi-même, la sainte indifférence pour tout ce qu’on peut exiger d’eux sous le rapport des emplois, des lieux, des personnes, etc

Lettre au Père Jacques Santoni, 18 mars 1845, EO X n 867

Dans notre idéalisme dans la vie de notre quotidien, il nous est rappelé de ne pas pousser les membres de notre famille, nos compagnons de travail, nos paroissiens etc, au-delà de leurs limites humaines

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SOYONS DIGNES DE NOTRE GRANDE VOCATION ET MARCHONS AU NOM DU SEIGNEUR QUI SE CHARGE DE NOUS RÉCOMPENSER

Malgré la réaction du père Bermond, sa présence est nécessaire au Canada, et Eugène l’informe de son départ imminent.

Je ne partage pas, mon cher p. Bermond, les craintes que vous m’avez témoignées. Ne craignez donc point, mon cher ami, de vous rendre à l’appel de nos Pères du Canada. Votre départ est fixé vers le 9 ou 10 juillet. Venez à Marseille le plus tôt possible, nous aurons le temps de nous entretenir… Je vous conjure, mon cher ami, de déposer dans cette circonstance toute pensée humaine et surtout de repousser tout souvenir de ce qui a pu vous donner quelque peine. Au nom de Dieu, que votre cœur s’adoucisse et se repose en paix sur l’estime et l’affection qui ne vous ont jamais fait défaut dans le mien, quoique vous en ayez pu croire. Soyons dignes de notre grande vocation et marchons au nom du Seigneur qui se charge de nous récompenser… Dans votre voyage vous aurez pour compagnons le p. Molloy et un Oblat, et vos anges qui vous garderont en bénissant vos pas de Evangelizantium bona…

Lettre au père Bermond, 14 juin 1845, EO I n 55

Écrivant au père Guigues, le supérieur oblat au Canada, Eugène donne une image positive.

Le p. Bermond a d’excellentes qualités. Le p. Vincens en était très content à l’Osier et il m’a rendu de lui un témoignage des plus consolants. Montrez-lui de la confiance et de l’amitié et je suis sûr que vous en serez satisfait…

Lettre au Père Eugène Guigues, 6 juillet 1845, EO I n 57

En effet, le père Bermond a fait du bon travail pendant les 14 années où il est resté au Canada. Il a cependant causé certaines difficultés dans ses relations avec certains Oblats, mais nous verrons cela plus tard.

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IL ME SERAIT IMPOSSIBLE DE REPONDRE A CETTE INDIGNE LETTRE QUE PAR DES REPROCHES

La réponse du père Bermond à son envoi au Canada a stupéfié Eugène !

Je me proposais d’envoyer en Amérique le p. [Bermond]. Je lui ai écrit à ce sujet une lettre pleine de bonté qui ne m’a valu qu’une réponse insolente d’un bout à l’autre. Je passe sur l’impertinence de cette lettre, mais ce qu’il y a de plus déplorable, c’est la stupide ignorance des devoirs les plus sacrés. Il pose en thèse que les vœux ne l’obligent pas à m’obéir en cela et il part de là pour faire ses pitoyables raisonnements où l’on ne voit à travers cette déraison que son amour propre piqué. Il me serait impossible de repondre à cette indigne lettre que par des reproches

Carta al padre Ambroise Vincens en N.-D. de L’Osier, 11 de mayo de 1845. EO X n 872

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IL Y A DE QUOI REMUER LES ENTRAILLES D’UN VRAI MISSIONNAIRE.

Le père Francis Xavier Bermond avait demandé à Eugène d’être l’un des membres du premier groupe fondateur d’Oblats à partir pour le Canada. Il avait une personnalité difficile, et Eugène ne pensait pas qu’il était sage de l’envoyer en mission délicate à ce stade. Maintenant, quatre ans plus tard, Eugène et son conseil ont jugé que le temps était venu d’envoyer le P. Bermond au Canada.

Je n’ai point oublié, mon cher p. Bermond, combien vous fûtes contrarié de n’avoir pas été choisi pour faire partie de nos saintes colonies d’outremer. Cela peut s’effectuer aujourd’hui. Le p. Guigue[s] me demande à grands cris un remplaçant à Longue[u]il du p. Pierre Aubert. Tout naturellement je m’adresse à vous dont les vœux me sont connus et je vous choisis volontiers pour remplir une tâche dont j’ai la confiance que vous vous acquitterez bien. Rien n’est comparable aux bénédictions que Dieu répand sur notre Congrégation au Canada. On réclame des sujets, vous serez reçu à bras ouverts.

Le départ aura lieu vers le milieu du mois de juillet. Votre destination est pour Longue [u] il. Vous y trouverez le p. Guigue[s], le p. Allard, qui y sont à poste fixe;

le p. Baudrand et ses compagnons y viennent au retour de leurs missions. Le p. Durocher et le p. Brunet ont donné de superbes missions aux chantiers où ils ont été accueillis comme des dieux et où ils ont ramené tout le monde à la pratique de la vertu. C’est quelque chose de ravissant. Quant aux pères Laverlochère, Fisette, etc., ils évangélisent le peuple autochtone. Il y a de quoi remuer les entrailles d’un vrai missionnaire.

Lettre au Père Francis Xavier Bermond, 20 avril 1845, EO I n 53

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J’AI REÇU DES NOUVELLES TRÈS SATISFAISANTES DE LA MISSION DE PENZANCE EN ANGLETERRE.

Un autre exemple de la joie du Fondateur devant le zèle missionnaire et les réalisations de sa famille oblate.

J’ai reçu des nouvelles des plus satisfaisantes de la mission de Penzance en Angleterre. Cette mission s’étend à tous les pays circonvoisins qui accueillent le miss[ionnai]re avec une sorte d’empresse¬ment; les conversions se multiplient, m’écrit le p. Daly, ajoutant que s’il pouvait bâtir des chapelles, il ferait déserter les temples comme à Penzance. Dans cette dernière ville l’école se peuple, les protestants ne redoutent pas d’y envoyer leurs enfants que l’on dispose ainsi à devenir catholiques. Je suis obligé d’envoyer dès le printemps pro¬chain un nouveau miss[ionnai]re au secours de ceux qui s’épuisent par l’excès du travail.

Lettre au Président du Conseil de la Société Missionnaire de Propagation de la Foi à Lyon, 6 février 1845, EO V n 91

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VOUS RÉJOUIREZ PAR LA PENSÉE QU’IL N’Y A PEUT-ÊTRE PAS DE CONGRÉGATION DANS L’EGLISE QUI, RELATIVEMENT AU NOMBRE DE SES SUJETS, FASSE AUTANT DE BIEN QUE LA NÔTRE

Nous saisissons l’enthousiasme du zèle missionnaire d’Eugène lorsqu’il décrit une lettre du père Ambrose Vincens qui était le maître des novices et le supérieur local à ND de L’Osier

Lettre du p. Vincens, très satisfaisante pour les détails qu’il me donne sur plusieurs de leurs missions et sur leurs travaux de cet hiver. Vraiment, c’est admirable tout le bien qui s’opère par le ministère de notre congrégation. Rapprochez toutes les relations qui me parviennent de Corse, d’Amérique et des divers pays de France et d’Angletere, et vous verrez s’il y a lieu de bénir le Seigneur de ses miséricordes, et vous vous réjouirez par la pensée qu’il n’y a peut-être pas de congrégation dans l’Eglise qui, relativement au nombre de ses sujets, fasse autant de bien que la nôtre.

Journal d’Eugène de Mazenod, 2 avril 1845, EO XXI

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LA PROVIDENCE QUI VEILLE SUR NOS BESOINS A FOURNI PRÉCISÉMENT L’HOMME QUI A ÉTÉ DEMANDÉ DE FAÇON SI URGENTE.

Juste au moment où l’on avait un besoin urgent d’un Oblat anglophone au Canada pour s’occuper de la grande population irlandaise de Bytown, Eugène a écrit : « La Providence qui veille sur nos besoins a fourni précisément l’homme qui a été demandé si urgemment. » Il s’agissait du novice de 41 ans, Michael Molloy, né en Irlande.

Eugène a dû écrire au Vatican pour demander une dispense afin d’écourter son noviciat de six mois. Il a noté dans son journal :

La lettre du cardinal Ostini est très aimable. Il m’apprend que notre Saint-Père le pape a acordé très volontiers la dispense demandée et qu’il donne à tous sa bénédiction apostolique.

Journal d’Eugène de Mazenod, 6 février 1845, EO XXI

Eugène a ensuite écrit au maître des novices:

Je serais bien aise qu’il fît sa profession le jour du patronage de saint Joseph. Je n’ai pas besoin de vous recommander de soigner beaucoup ce cher f. Molloy pour qu’il se pénètre bien de l’esprit de notre Société et qu’il arrive à sa destination  formé comme s’il avait passé dix ans parmi nous. J’attends ce résultat de la bonne volonté de votre zèle

Lettre au Père Jacques Santoni, Maître des Novices, 18 mars 1845, EO X n 867

Puis au Supérieur de L’Osier, où Frère Molloy avait été envoyé :

J’ai écrit à M. l’Évêque de Viviers qu’on lui enverrait le f. Molloy à l’époque de l’ordination pour qu’il lui donnât la tonsure, les ordres mineurs et le sous-diaconat. Je l’ordonnerai diacre à mon ordination de la fin juin et je le ferai prêtre quinze jours après pour l’embarquer le plus tôt possible. Si la Providence ne nous avait pas envoyé ce brave homme, il fallait déguerpir de Bytown, c’est à la lettre. Dieu veuille encore qu’il n’arrive pas trop tard

Lettre au Père Ambroise Vincens à Notre-Dame L’Osier, 17 avril 1845, EO X n 871

Rien n’est dit sur ses études de théologie ! Malgré la formation précipitée, le père Molloy est arrivé à Bytown en 1845 et est resté attaché à la cathédrale d’Ottawa pendant les 45 années suivantes, où il a exercé un ministère zélé auprès des plus abandonnés jusqu’à sa mort. Voir https://www.omiworld.org/fr/lemma/molloy-michael-fr/)

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OTTAWA AVANT L’ARRIVÉE DES OBLATS

Trois ans seulement après l’arrivée des Oblats au Canada, ils étaient en demande dans de nombreux diocèses. L’une des demandes concernait l’établissement d’une communauté à Bytown (aujourd’hui Ottawa). Eugène a compris son importance et a répondu positivement. Avant de commencer à suivre la mission des Oblats dans cette région, faisons un peu d’histoire.

Mgr Bourget se souciait de la partie ouest de son vaste diocèse qu’il avait visitée en octobre 1840. Elle couvrait la partie nord de la rivière Ottawa ( La «Grande» rivière était désignée par les contemporains sous son nom anglais d’»Ottawa». Plus tard, elle sera appelée en français la «rivière des Outaouais»), dans le Bas-Canada (plus tard Québec), alors que le sud de la rivière dans le Haut-Canada (futur Ontario) relevait du diocèse de Kingston. On y comptait, entre autres, des populations autochtones disséminées à la largeur du territoire allant vers le nord jusqu’au Témiscamingue et à la Baie James, qui s’ouvrait maintenant à la colonisation et à l’industrie forestière.

Déjà en 1791, un comité du gouver­nement avait recommandé l’établissement d’une ville au confluent des rivières Ottawa et Rideau, tout près de l’embouchure de la rivière Gatineau (Voir L. Brault, Ottawa, capitale du Canada, de ses origines à nos jours. Ottawa, Éditions de l’Université d’Ottawa, 1942, p. 56-57). En 1800, un petit groupe de forestiers monté des États-Unis s’était établi aux pieds des chutes de la Chaudière pour former le futur village de Hull. En 1826, le gouvernement demande au colonel By de construire un canal avec écluses, reliant la rivière Ottawa au Saint-Laurent et d’arpenter les terres en vue du développement d’une nouvelle ville. On rapporte que Bytown acquit rapidement une réputation peu recommandable: «Centre des travaux du canal, rendez-vous des bûcherons, ce milieu cosmopolite était le théâtre de désordres occasionnés par les haines de race et de religion, l’abus de boissons enivrantes et souvent la raison du plus fort faisait loi»( Ibid., p. 64).

Ce milieu agité fut confié à partir de 1827 et, jusqu’à 1842, à une douzaine de prêtres résidents très instables; puis, de 1842 et jusqu’à l’arrivée des Oblats, à l’abbé Patrick Phelan, futur coadjuteur de Kingston. En plus d’une paroisse centrale, se trouvaient une douzaine de missions distribuées tout autour. Le succès du ministère missionnaire des Oblats autour de Montréal inspira à Mgr Bourget de leur confier le soin pastoral de ce vaste territoire en voie de développement. Mais comme Bytown était situé du côté du diocèse de Kingston, il s’empressa de communiquer ses vues à la fois au fondateur des Oblats et Mgr Phelan.

«Il est question, écrit-il à Mgr de Mazenod le 19 octobre 1843, de leur procurer un établissement dans une ville naissante du diocèse de Kingston, nommée Bytown … Cette ville est au centre de toutes les communications de la Grande Rivière appelée Ottawa. C’est là qu’abordent les voyageurs et les hommes qui, par milliers travaillent à abattre les immenses forêts qui bordent cette belle et magnifique rivière, qui sont tous gens dignes du zèle de vos enfants. C’est de là que devront partir des hommes aposto­liques pour aller évangéliser ce que nous appelons ici les chantiers … De plus, à 60 ou 80 lieues de Bytown se trouvent les terres de chasse des Sauvages… Les missionnaires qui travaillent à leur conversion devront avoir un établissement central pour de là faire des excursions chez ces infidèles et revenir ensuite travailler au salut des blancs… Bytown offre pour le moment ce précieux avantage» (Registre des lettres, vol. 3, p. 206-208. Archevêché de Montréal).

Alexandre Taché, o.m.i. https://www.omiworld.org/fr/lemma/ottawa-diocese-d-1844-1861-fr/

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LE MINISTÈRE DU SUPÉRIEUR DES OBLATS AU SAGUENAY PRIT VITE L’ALLURE D’UN ENGAGEMENT SOCIAL, D’UNE LUTTE CONTRE L’EXPLOITATION ET LA PAUVRETÉ

Sous la direction du Père Honorat, la nouvelle mission oblate à Saguenay a pris un caractère particulier.

Norman Séguin écrit :

Honorat tâcha d’organiser la vie religieuse des nouveaux colons par l’érection de paroisses et la construction d’églises et d’écoles.

La société agroforestière qui prenait forme au Saguenay impressionna fortement Honorat. Le monopole de l’exploitation forestière assurait à la compagnie Price le contrôle de la région. Très pauvre et encore peu nombreuse, la population était soumise à Peter McLeod, l’associé de William Price et le chef des opérations dans la région. McLeod, propagandiste acharné du protestantisme, incarnait aux yeux d’Honorat une grave menace pour les catholiques de la région. Plus encore, il représentait, selon lui, la dictature économique car, non seulement la compagnie se permettait-elle de payer ses employés avec des bons remboursables en marchandises dans ses magasins, mais encore elle recourait à l’intimidation pour asservir la population. Le ministère du supérieur des Oblats au Saguenay prit vite l’allure d’un engagement social, d’une lutte contre l’exploitation et la pauvreté. (https://www.omiworld.org/fr/lemma/honorat-jean-baptiste-fr/)

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JE VOUS PRIE D’AGRÉER LES SENTIMENTS DE MA PLUS VIVE RECONNAISSANCE POUR LE BIENFAIT QUE VOUS AVEZ ACCORDÉ À MON DIOCÈSE EN LUI CÉDANT QUELQUES MEMBRES DE VOTRE EXCELLENTE CONGRÉGATION

À 63 ans, Eugène de Mazenod a certainement eu fort à faire en tant qu’évêque de la deuxième plus grande ville de France et en tant que Supérieur général d’une congrégation missionnaire en pleine expansion en France, dans les îles britanniques et au Canada. Cela explique pourquoi ses écrits (et mes réflexions) couvrent constamment tous ces domaines.

Dans une lettre adressée à la Société de la Propagation de la Foi, Eugène a décrit la nouvelle entreprise des Oblats dans le diocèse de Québec.

Mgr de Québec m’a écrit le 27 octobre passé: …«Je vous prie d’agréer les sentiments de ma plus vive reconnaissance pour le bienfait que vous avez accordé à mon diocèse en lui cédant q[ue]lques membres de votre excellente Congrég[atio]n des Oblats de Marie. Le p. Honorât est parti avec trois de ses confrères, il y a trois semaines, pour aller fonder une maison de son Institut à la Grande Baie sur la rivière Saguenay. Ce poste est à peu près vers le centre des établisse¬ments qui se forment sur les bords de cette grande rivière et à la portée des différents postes fréquentés par les les peuples autochtones. Il résultera un grand avantage pour la religion de l’établissement de cette maison, surtout si les membres peuvent en être augmentés à mesure que les besoins s’augmenteront, etc.»

Lettre au Président du Conseil de la Société missionnaire de la Propagation de la Foi à Lyon, 6 février 1845, EO V n 91

Norman Séguin explique plus en détail :

Le 15 octobre 1844, le nouveau supérieur débarquait au Saguenay avec les pères Augustin Médard Bourassa, Pierre Fiset et Flavien Durocher. Les Oblats avaient la responsabilité de jeter les bases d’une Église organisée dans cette région forestière ouverte au peuplement depuis six ans à peine. Alors que ses missionnaires exerçaient leur ministère auprès des Amérindiens dans ce vaste territoire, Honorat tâcha d’organiser la vie religieuse des nouveaux colons par l’érection de paroisses et la construction d’églises et d’écoles. (https://www.omiworld.org/fr/lemma/honorat-jean-baptiste-fr/)

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