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JE NE VEUX POINT DE MÈCHES FUMANTES DANS LA SOCIÉTÉ
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L’EXEMPLE D’UNE SAINTE VIE SACERDOTALE
» Léon de Saboulin est né à Aix-en-Provence le 14 septembre 1801… Il fit ses études secondaires au collège d’Aix et plus tard au lycée de Lyon. Le 29 mai 1814, il fut admis à la congrégation de la Jeunesse d’Aix, fondée l’année précédente par l’abbé de Mazenod. Trois de ses frères suivirent son exemple.
À la fin de ses études, Léon désire devenir prêtre, mais sa santé délicate et l’aide qu’il doit apporter à sa mère l’empêchent de réaliser ce dessein. Il reste célibataire et, après le décès de ses frères, il prend soin de sa mère jusqu’à la mort de celle-ci. Il partage son temps entre l’étude et les bonnes œuvres. » Yvon Beaudoin https://www.omiworld.org/fr/lemma/saboulin-leon-de-fr/)
Eugène était resté en contact avec cet ancien membre de sa congrégation de la jeunesse, qui voulait maintenant devenir prêtre, mais souffrait d’une mauvaise santé.
Je n’hésite pas à dire que si la santé de Léon de Saboulin lui permet de reciter le saint office, il ne faut pas le détourner de se faire prêtre, mais on devra lui laisser une grande latitude pour les études, pour ne pas l’épuiser. Il fera beaucoup de bien même en ne disant que la sainte messe et en donnant l’exemple d’une sainte vie sacerdotale.
Lettre au P. Hippolyte Courtès à Aix en Provence, 17 juillet 1846, EO X n 907
Léon de Saboulin devait « donner l’exemple d’une saint vie sacerdotale » pendant vingt-cinq ans de ministère oblat
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LA CROIX OBLATE: UN VÉHICULE PUISSANT POUR PORTER À TOUT BIEN
Dès les premiers jours des Missionnaires Oblats, Eugène a instauré la belle coutume de remettre la Croix d’un Oblat décédé à un nouvel Oblat le jour de son engagement à vie, le jour de son oblation perpétuelle. C’est un honneur de recevoir la Croix d’un missionnaire et de poursuivre son service dévoué en tant que coopérateur du Sauveur.
Le f. Pulicani est admis à faire sa profession. Le p. Tempier doit envoyer à l’Osier la croix de notre cher père Moreau pour qu’elle soit remise à ce jeune Frère, pour qui elle sera un véhicule puissant pour le porter à tout bien.
Lettre au Père Santoni, Maître des Novices à N.-D. de L’Osier, 16 mars 1846, EO X n 892
Extrait de nos Constitutions et Règles: » La croix oblate, reçue au jour de la profession perpétuelle, nous rappellera sans cesse l’amour du Sauveur, qui désire attirer à lui tous les hommes et nous envoie comme ses coopérateurs.. » (C 63)
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PAR LEUR CONSÉCRATION ILS SE DONNENT À L’ÉGLISE SANS RÉSERVE
La charge d’Eugène au maître des novices oblate fait référence à l’esprit d’oblation, non seulement pour les Oblats consacrés, mais pour chaque laïc qui embrasse la spiritualité que nous a donnée saint Eugène.
Ne vous effrayez pas des commencements s’ils sont un peu pénibles. L’essentiel est qu’on prenne bien l’esprit de notre Institut qui renferme tout ce qui peut former l’homme religieux.
Répétez bien aux novices que par leur consécration ils se donnent à l’Église sans réserve, qu’ils meurent entièrement au monde, à leur famille, à eux-mêmes;
Lettre au Père Santoni, Maître des Novices à N.-D. de L’Osier, 16 mars 1846, EO X n 892
Il n’est bien sûr pas demandé à nos membres laïcs de la Famille Mazenodian de « mourir au monde, à leur famille » – mais à travers le monde et à travers leur famille de se donner au Sauveur et à son corps, l’Église. Mourir à soi-même est le fondement de la vie du disciple, afin que nous puissions dire avec Jean le Baptiste : « Il faut qu’il augmente et que je diminue » (Jean 3:30)
Aujourd’hui, les Constitutions et Règles des Oblats l’expriment ainsi :
L’étape du noviciat se termine par cet acte libre et plein de foi qu’est l’engagement dans la Congrégation.
Après avoir fait l’expérience de l’amour du Père en Jésus, le novice consacre sa vie à rendre visible cet amour; il confie sa fidélité à celui dont il partage la croix et espère les promesses. (C59)
De nombreux Oblats laïcs font un engagement « libre et plein de foi » envers Dieu et les pauvres à travers la spiritualité et le chemin de vie Mazenodien – » Après avoir fait l’expérience de l’amour du Père en Jésus, ils consacrent leur vie à rendre visible cet amour. Ils confient leur fidélité à celui dont ils partagent la Croix et espèrent les promesses. »
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L’ESSENTIEL EST QU’ON PRENNE BIEN L’ESPRIT DE NOTRE INSTITUT
Les conseils d’Eugène de Mazenod au Maître des novices oblats se sont concentrés sur ce qui est essentiel dans le processus de formation : s’imprégner de l’esprit donné par Dieu à la Famille qu’il a formée.
Ne vous effrayez pas des commencements s’ils sont un peu pénibles. L’essentiel est qu’on prenne bien l’esprit de notre Institut qui renferme tout ce qui peut former l’homme religieux.
Lettre au Père Santoni, Maître des Novices à N.-D. de L’Osier, 16 mars 1846, EO X n 892
Cela s’applique à tous ceux qui se sentent appelés à vivre de l’esprit mazenodien, comme l’ont rapporté les Oblats laïcs qui ont participé au récent Chapitre général. En décrivant le Congrès des Associations de Laïcs oblats qui avait eu lieu 3 mois auparavant:
» Du 27 au 29 mai 2022, des délégués de toutes les régions oblates se sont réunies en personne et en ligne pour le 2e Congrès des associations de laïcs oblats. Bien que la participation ait été quelque peu limitée par Covid et les difficultés d’accès à Internet, nous estimons que plus de 50 pays ont été impliqués…. De fait, un travail préparatoire avait été déjà fait dans la plupart des unités, synthétisant ainsi les réponses de plus de 3 000 laïcs á propos de leurs expériences ainsi que leurs réflexions et leurs espoirs sur les étapes futures.
Le Congrès a engendré communion et espérance. Les témoignages et les expériences nous ont montré que le charisme oblat qui nous unit est plus fort que toute différence culturelle ou les moyens pratique appliquer á l’évangélisation d’un territoire spécifique. Nous sommes conscients de la communion déjà existante entre nous et du don que nous partageons : l’esprit et le charisme de saint Eugène de Mazenod. Notre espoir est de consolider les liens déjà forgés, de rencontrer le charisme plus profondément et de vivre la mission plus intensément. Nous avons fait l’expérience de l’Esprit présent parmi nous et c’est avec l’Esprit que nous continuons à être des pèlerins d’espérance, en communion les uns avec les autres et avec les Oblats. »
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JE SERAI PORTÉ MOI-MÊME COMME JE VOYAIS PORTER CE CARDINAL
Joseph Bernet avait été archevêque d’Aix de 1836 à 1846. En 1846, il avait été nommé cardinal et était revenu à Aix le 25 mars dans une procession dans les rues d’Aix en Provence.
Il meurt quatre mois plus tard et Eugène évoque dans son journal les pensées qui lui traversent l’esprit alors qu’il marche dans le cortège funèbre.
Pendant la marche, à défaut de chants, je disais des rosaires pour le défunt. Mon esprit était préoccupé de mille pensées. D’abord que pareille pompe à peu de chose près m’était réservée, que je serai porté moi-même comme je voyais porter ce cardinal, que son successeur peut-être viendrait me rendre ce que je faisais aujourd’hui pour lui, par conséquent, que la vie de ce monde était peu de chose, etc. Comment ne pas réfléchir sur la vanité des choses de la terre quand on pense qu’il n’y a pas plus de cent jours, tout juste cent jours, que mgr Bernet fit son entrée triomphale à peu près par les mêmes rues où nous le portions mort aujourd’hui. Ainsi sa soutane rouge n’a été pour lui qu’un suaire.
Journal d’Eugène de Mazenod, 9 août 1846, EO XXI
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LE BESOIN DE S’OUVRIR AVEC AMOUR POUR RECUEILLIR LA DIVINE SEMENCE
Vendredi, 1ère Semaine de l’Avent
Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? »
Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » Leurs yeux s’ouvrirent
Mt 9:28-30
Souvent l’action de la grâce devance la prédication évangélique, et les cœurs déjà touchés éprouvent, aux premiers accents de cette prédication merveilleuse, le besoin non seulement de s’ouvrir avec amour pour recueillir la divine semence qui leur est envoyée du Ciel, mais encore de produire sans retard des fruits de pénitence qui viennent dès lors se révéler avec tous les caractères d’une sincère conversion.
Eugène de Mazenod, Instruction pastorale sur les missions, 1844
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LE SEIGNEUR, À QUI LA CONGREGATION APPARTIENT, ET SA DIVINE MÈRE, À QUI ELLE EST CONSACRÉE, ADOUCIRONT NOTRE CHAGRIN
En continuant à évoquer la mort du père Moreau en Corse, Eugène exprime la chaleur de son affection pour lui.
Il était diacre en 1816, lorsque le Seigneur l’appela à nous. Fidèle parmi tant de récalcitrants à la voix de Dieu, il vint me trouver lorsque nous donnions la mission à Grans . Je le préparai à l’ordination pendant le séjour qu’il fit avec moi à St-Laurent du Verdon où je m’étais retiré pour travailler à coordonner nos saintes règles . Je l’accompagnai à Digne pour le présenter à mgr Miollis qui l’ordonna prêtre à l’ordination de septembre 1818. Il fit plusieurs missions avec moi, notamment celles de Barjols et de Lorgues . C’était, dans toute la force du terme, mon fils spirituel et mon élève, toujours bon, toujours zélé, toujours fervent religieux et aussi toujours très affectionné pour moi qu’il regardait comme son père…
Tout en faisant son deuil, et le vide irréparable que sa disparition a laissé pour la Congrégation, la foi d’Eugène se tourne vers Dieu et Marie en qui il a une confiance absolue.
Il est au ciel; mais nous, tout en glorifiant Dieu de la glorification de son élu, comment allons-nous le remplacer sur la terre? Sa perte est déchirante pour nos coeurs. Elle est vraiment irréparable dans l’état actuel de la congrégation. Le Seigneur, à qui elle appartient, et sa divine Mère, à qui elle est consacrée, adouciront notre chagrin en nous pénétrant des pensées et des considérations surnaturelles et viendront à notre secours. Il faut vivre dans cette confiance, sans quoi il y aurait de quoi se décourager.
Journal d’Eugène de Mazenod, 2 février 1846, EO XXI
Puisse saint Eugène nous inspirer à nous tourner vers Dieu et Marie dans nos moments sombres et de perte.
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C’ÉTAIT UNE DES COLONNES DE LA CONGRÉGATION
Dans son journal, l’évêque Eugène s’afflige à la réception de l’annonce choquante de la mort d’un de ses Oblats les plus fiables, le Père Noël François Moreau. Il est mort subitement en Corse où il avait été le recteur du Grand Séminaire.
En rentrant chez moi, coup de foudre! Une lettre du p. Lagier m’apprend crûment la mort de notre bon et vénérable p. Moreau. Il faut se prosterner la face contre terre et méditer profondément cette parole de l’oraison dominicale: Pater noster, fiat voluntas tua. Cette perte est irréparable. La douleur que j’éprouve est à son comble. C’était une des colonnes de la congrégation. La maturité de l’âge (il était né le 24 août 1794), l’expérience, l’application à l’étude, indépendamment de ses grandes vertus, en avaient fait un sujet très distingué. Aussi l’évêque et le clergé d’Ajaccio faisaient le plus grand cas de lui….
Il est mort comme il avait vécu, en saint religieux. Dans la nuit qui a précédé son bienheureux passage, il a voulu qu’on plaçât le portrait de notre vénérable p. Albini en face de lui. Il l’invoquait avec ferveur, s’estimait heureux d’avoir été son ami et se recommandait à ses prières. Dans le court délire qui précéda sa mort, il ne faisait que prier, et répétait volontiers les saints noms de Jésus, Marie et Joseph qu’on lui suggérait de temps en temps.
Journal d’Eugène de Mazenod, 2 février 1846, EO XXI
L’article du père Yvon Beaudoin sur la vie et les réussites missionnaires du père Moreau, dans le Dictionnaire historique, vaut la peine de lire pour ressentir quelque chose de la vie oblate à l’époque du Fondateur : https://www.omiworld.org/fr/lemma/moreau-noel-francois-fr/.
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C’EST UN SANCTUAIRE DE MARIE, NOTRE SAINTE MERE ET PATRONNE, QU’IL S’AGIT DE RELEVER
En 1819, les Oblats avaient découvert que le ministère des sanctuaires mariaux comme lieux de mission était un aspect de notre charisme donné par Dieu. Vingt-sept ans plus tard, le sanctuaire de Bon Secours a rejoint la liste comme centre de pèlerinage missionnaire, un lieu à partir duquel les missions paroissiales devaient être prêchées et un juniorat établi pour fournir des vocations oblates. Eugène a confié cette responsabilité au Père Dassy.
La mission que je vous donne est toute de confiance. Je vous ai choisi pour fonder notre nouvelle maison parce que je connais votre attachement à la famille, votre zèle et les ressources de votre esprit pour amener la chose à bien.
Lettre au Père Toussaint Dassy, à Bon Secours , France, 24 février 1846, EO X n 890
Yvon Beaudoin cite le procès-verbal de la réunion du Conseil Général au cours de laquelle cette décision a été prise :
Mgr Guibert, très attaché à sa famille religieuse, résolut de lui confier la desserte du sanctuaire et la responsabilité des missions dans une partie du diocèse. Le conseil général accepta avec empressement cette œuvre qui répondait si bien aux fins de la Congrégation. On lit dans le procès-verbal de la séance du 14 janvier 1845: «C’est un sanctuaire de Marie, notre sainte Mère et Patronne, qu’il s’agit de relever et où notre Congrégation est appelée à faire le même bien que dans les autres pèlerinages qui lui ont été confiés […] Par sa position sur les confins des diocèses de Viviers, de Nîmes et de Mende, la maison présentera un vaste champ, digne du zèle de ceux des nôtres qui en composeront le personnel […]»” (https://www.omiworld.org/fr/lemma/notre-dame-de-bon-secours-depuis-1846-fr/)
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