Eugène de Mazenod nous parle

 « Si donc le Fils vous rend libres,
réellement vous serez libres. » (Jn 8:36)
 

Je remplirai ces devoirs à des temps fixes, cependant avec cette liberté de l’Esprit de Dieu qui me permettra, selon l’avis de Saint Francois de Sales, de me prêter à ce qu’exigeront les circonstances.

Eugene de Mazenod Journal (Rey, Vol. I, p. 26.)

« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS…” (Jn 8:28)

À travers le regard du Sauveur crucifié nous voyons le monde racheté de son sang, dans le désir que les hommes en qui se poursuit sa passion connaissent eux aussi la puissance de sa résurrection (cf. Ph 3, 10).     

Constitutions et Règles OMI, C 4

Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. » (Jn 8:11)

J’ai eu soin d’y bien comprendre tous ceux qu me poursuivent avec tant d’acharnement, car je leur pardonne de bien bon coeur… Il me semble que le bon Dieu me fait la grâce d’aller jusqu’à le remercier de l’humiliation qui pèse sur moi, et que la croix que mon Sauveur a portée jusqu’au calvaire m’aide beaucoup à supporter…

En voilà assez pour mon vendredi saint. Je puis dire cette fois que j’ai été crucifié. Que ce soit bien sur la croix de mon Sauveur. Elle adoucit toutes les amertumes.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 13 Avril 1838, EO XIX

Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » (Jn 35-36)

Jésus-Christ, notre unique modèle, ne nous a pas donné cet exemple. 
J’adore son frémissement et ses larmes sur le bord de la tombe de Lazare autant que je dédaigne et abhorre le stoïcisme, l’insensibilité et l’égoïsme de tous ceux qui voudraient, ce semble, dépasser ce prototype de toute perfection, qui a bien voulu sanctifier toutes les positions de notre triste pèlerinage.

Lettre au P. Tempier, 11 janvier 1831, EO VII n 380

Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » (Lc. 1:38)     

Docile à l’Esprit, elle s’est entièrement consacrée, comme humble servante, à la personne et à l’oeuvre du Sauveur.
Dans la Vierge attentive à recevoir le Christ pour le donner au monde dont il est l’espérance, les Oblats reconnaissent le modèle de la foi de l’Église et de leur propre foi.

(CC&RR 10)  

Or, le Christ, quand il viendra,
personne ne saura d’où il est. (Jean 7:27)

De retour à Aix comme nouveau prêtre, le Père de Mazenod était conscient de sa mission de conduire les gens à connaître qui était Jésus-Christ.

Ma grande occupation sera de l’aimer, mon plus grand soin de le faire aimer. J’y emploierai tous mes moyens, tout mon temps, toutes mes forces, et quand après bien des peines je n’aurais gagné que de faire faire un acte d’amour envers un si bon Maître, je me regarderai avec raison comme très largement payé.

Règle prise à ma retraite à Aix, en décembre 1812, EO XV n 109

« Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.

Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre!» …” (Ex. 32:7)

Dans cette déplorable situation, l’Église appelle à grands cris les ministres auxquels elle a confié les plus chers intérêts de son divin Époux, pour qu’ils s’efforcent de ramener par leurs paroles et par leurs exemples la foi prête à s’éteindre dans le coeur d’un grand nombre de ses enfants.

Eugène de Mazenod, Préface à la  Règle

Une femme peut-elle oublier son nourrisson,
ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ?

Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas.

(Is. 49:15)

L’Église, ce bel héritage du Sauveur, qu’il avait acquise au prix de son sang, a été ravagée de nos jours d’une manière cruelle. Cette Épouse chérie du Fils de Dieu pleurant la honteuse défection des enfants qu’elle a engendrés.

Préface d’Eugène de Mazenod à la Règle

Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri.
Il prit son brancard : il marchait ! 

(Jn 5:16)

Il est au-dedans de vous une âme immortelle faite à l’image de Dieu qu’elle est destinée de posséder un jour, une âme rachetée au prix du sang de Jésus-Christ, plus précieuse aux yeux de Dieu que toutes les richesses de la terre, que tous les royaumes du monde, une âme dont il est plus jaloux que du gouvernement de l’univers entier.

Instructions familières en provençal, données à la Magdeleine en 1813, E.O. XV n. 114

« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. »   (Mt. 1:24)

Parmi tous les Saints que les novices doivent particulièrement honorer Saint Joseph occupera la première place, autant tant à cause de son privilège singulier d’être associé au mystère de notre Seigneur Jésus-Christ que parce qu’il est le patron des âmes recueillies qui mènent une vie cachée… Elles le prieront souvent… et joindront presque toujours son nom à la prière …le prient… et joignent presque toujours son nom à ceux de Jésus et de Marie.

(Directoire de 1896 pour ceux qui sont en première formation)