LUNDI, 5ÈME SEMAINE DE CARÊME

Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. » (Jn 8:11)

J’ai eu soin d’y bien comprendre tous ceux qu me poursuivent avec tant d’acharnement, car je leur pardonne de bien bon coeur… Il me semble que le bon Dieu me fait la grâce d’aller jusqu’à le remercier de l’humiliation qui pèse sur moi, et que la croix que mon Sauveur a portée jusqu’au calvaire m’aide beaucoup à supporter…

En voilà assez pour mon vendredi saint. Je puis dire cette fois que j’ai été crucifié. Que ce soit bien sur la croix de mon Sauveur. Elle adoucit toutes les amertumes.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 13 Avril 1838, EO XIX