CE SERA LA PREMIÈRE PERRUQUE DE LA SOCIÉTÉ

Dans son journal, Eugène a écrit avec un certain sens de l’humour :

Lettre du p. Ricard, pressante pour ses missions. Il demande la permission de se couvrir la tête, extérieurement dépourvue de cheveux. Rien de plus juste. Ce sera la première perruque de la société.

Journal d’Eugène de Mazenod, 19 février 1846, EO XXI

Une phrase qui nous fait sourire ! La seule photo que nous ayons du Père Pascal Ricard le montre sans perruque !

Nous ne connaissons pas les aventures de la « Première Perruque », mais ce que nous savons, c’est que Ricard était un missionnaire zélé qui a dirigé la première fondation oblate aux États-Unis. Il avait été en mauvaise santé en France, et pourtant il a dit « oui » généreusement quand on lui a demandé de traverser l’Atlantique pour commencer une nouvelle et difficile mission à l’étranger.

Deux ans plus tard, Eugène a écrit à son sujet :

Le p. Ricard qui était mourant lorsqu’il fût choisi pour aller fonder la mission de l’Orégon, mit toute sa confiance en Dieu, et il m’écrit que jamais il ne s’est si bien porté, et que tout chauve qu’il est, il n’a pas même été enrhumé un seul jour quoique pendant tout son long voyage il n’ait jamais couché qu’à terre et souvent dans la boue.

Lettre au Père Viala, 29 juillet 1848, EO X n 982

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