COMME SI J’AVAIS VU SUR LE CATAFALQUE LE CORPS D’UN SAINT EXPOSÉ À LA VÉNÉRATION DES FIDÈLES

Eugène décrit la mort du père Antoine-Marie Gibelli, 33 ans, qui avait passé plus de huit ans comme prédicateur missionnaire doué en Corse.

Je le vis encore le soir même et je le trouvai dans les plus saintes dispositions. Le mal empirait toujours. Il faudrait pouvoir enregistrer ce qu’il a dit d’édifiant dans les derniers jours de sa maladie. Il me faisait pleurer toutes les fois que je le visitais. C’était de l’amour pour Dieu, de la reconnaissance de l’avoir appelé à la congrégation qu’il avait voulu bien servir, mais pour laquelle, disait-il, il n’avait rien fait…

Après sa mort, Eugène a réfléchi :

Il est des âmes, et la sienne était certainement du nombre, qui franchissent le purgatoire pour s’envoler directement au ciel dans le sein de Dieu qu’elles ont toujours aimé et servi avec une fidélité à toute épreuve.

J’ai voulu officier pontificalement à ses obsèques, et pendant l’office cette même pensée me prédominait. J’offrais le saint sacrifice pour lui, mais je ne cessais de me recommander à lui comme si j’avais vu sur le catafalque le corps d’un saint exposé à la vénération des fidèles.

Journal d’Eugène de Mazenod, 18 novembre 1846, EO XXI

Combien de personnes avons-nous connues que nous pouvons appeler des saints ?

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