C’EST LE SENTIMENT QUE J’ÉPROUVE TOUTES LES FOIS QUE JE PORTE LE SAINT SACREMENT

Monseigneur Eugène exprime sa dévotion eucharistique personnelle pendant l’adoration dans une de ses églises.

Tout en récitant avec le plus de ferveur possible les psaumes et les cantiques , je me livrais à une sorte de confiance filiale pour supplier ce bon Maître de ne pas permettre que je sois à jamais séparé de Lui dans l’éternité. Il me paraissait impossible qu’ayant l’insigne bonheur de le voir, de le contempler de si près, de le reposer sur mon sein, de le faire adorer en lui rendant moi-même ce devoir, il me paraissait impossible, dis-je, qu’il ne m’accordât pas de le suivre et de le posséder éternellement.

La pensée de mes péchés aurait de quoi m’effrayer, mais il me semble dans ces moments précieux que la miséricorde de mon Sauveur absorbe toute crainte et toute terreur et qu’il n’y a de place dans mon coeur que pour la confiance et pour l’amour. C’est le sentiment que j’éprouve toutes les fois que je porte le saint sacrement.

Journal d’Eugène de Mazenod, 15 mars 1846, EO XXI

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