QU’UN VÉRITABLE AMI PEUT ÊTRE COMPARÉ À UN MIROIR FIDÈLE DANS LEQUEL ON SE VOIT TEL QU’ON EST

En continuant à lire la lettre d’Eugène au Père Honorat, nous voyons ses bons conseils pour apprendre de l’expérience des autres.

Ne vous plaignez jamais aux uns des autres. Lorsque vous avez quelques observations à faire, faites-les à la personne même sans façon et cordialement… Vous savez qu’un véritable ami peut être comparé à un miroir fidèle dans lequel on se voit tel qu’on est; s’il vous retrace quelqu’imperfection, ne fut-ce que le défaut d’une boucle  de cheveux, on ne se fâche pas contre le miroir, on en est bien aise au contraire, grâce à lui, de s’en apercevoir. Alius sic alius vero sic. Vous possédez ce qui manque à bien d’autres, il vous manque quelque chose de ce que d’autres possèdent, contentez-vous de votre portion, vous êtes assez bien partagé. Faites seulement valoir ce que le bon Dieu vous a donné en le dégageant de tout ce qui reste d’écorce un peu rude qui repousse quelquefois et détourne les autres d’en profiter.
 
Voilà bien des avis. J’aime à croire que vous en profiterez parce que vous êtes bon et que vous connaissez votre devoir. Après cela, je vous dirai que j’ai été parfaitement satisfait de votre lettre et des sentiments que vous y exprimez.

Lettre au Père Jean Baptiste Honorat, le 19 janvier 1843, EO I n 14

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