EN SACHANT MODIFIER SES PROPRES IDÉES POUR ADOPTER CELLES DES AUTRES QUE L’ON S’ATTIRE LEURS SYMPATHIES, LEUR CONCOURS ET LEUR AFFECTION

Le Père Honorat, supérieur du premier groupe de missionnaires au Canada, était porté à prendre des décisions sans consultation. Eugène lui donne ici un conseil qui s’applique aussi à nous tous, dans tous les domaines de la vie.

Ce n’est pas tout; je veux connaître l’opinion des autres membres de la communauté que vous devez considérer comme votre Conseil obligé et contre lesquels il ne faut pas vous fâcher quand ils n’adoptent pas vos idées… Au nom du ciel, corrigez-vous et cessez de prendre sur vous seul une responsabilité qui doit être partagée nécessairement par les autres…

C’est ainsi, c’est en témoignant de la confiance, en montrant de la déférence pour les autres, en sachant modifier ses propres idées pour adopter celles des autres que l’on s’attire leurs sympathies, leur concours et leur affection. Je vous dis ceci, non pour vous inquiéter, mais uniquement pour votre bien. Qui est-ce qui vous dira la vérité si ce n’est moi?

 … Voulez-vous ne plus rencontrer d’opposition? Tenez-vous-en à la Règle. Tenez vos assemblées régulièrement, et dans ces réunions traitez les choses consultativement et ne voulez[1] jamais l’emporter par autorité. Vous verrez la force que vous donnera cette manière de procéder

Lettre au Père Jean Baptiste Honorat, le 19 janvier 1843, EO I n 14

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