“Après leur avoir lavé les pieds, il remit son vêtement et se remit à table. Alors il leur dit : ‘Vraiment, je vous l’assure, un serviteur n’est jamais supérieur à son maître’. » (Jean 13:12,16)
L’Évangile de ce jour (Jean 13,16-20) commence après un des gestes les plus dramatiques de Jésus, le lavement des pieds de ses disciples lors de la dernière Cène. C’était un geste très nécessaire accompli par le plus humble des serviteurs quand les gens entraient dans une maison après avoir porté des sandales dans des rues sales. Une action nécessaire qui est devenue hautement symbolique. Jésus enseigne alors que celui qui accueille le serviteur, accueille Jésus.
La réponse d’Eugène de Mazenod:
Je considérerai Jésus mon amour dans son incarnation, sa vie cachée, sa mission, sa passion et sa mort; mais surtout dans son Sacrement et dans son Sacrifice. Ma grande occupation sera de l’aimer, mon plus grand soin de le faire aimer.
Notes de Retraite, décembre 1812, EO XV n. 109
Aujourd’hui, nos pieds sont lavés par chacune de ces personnes généreuses qui contribuent de quelque manière que ce soit à notre bien-être et à notre espoir.
Regardons-les avec des yeux nouveaux et reconnaissons ce geste de Jésus qui nous aime à travers eux.
CEUX QUI NOUS LAVENT LES PIEDS
Publié le mai 7, 2020 par franksantucci
Eugène de Mazenjod : Notes de Retraite, décembre 1812
Devant ceux qui souffrent, Eugène de Mazenod écrit : « Je considérerai Jésus mon amour… dans son Sacrement et dans son Sacrifice. Ma grande occupation sera de l’aimer, mon plus grand soin de le faire aimer. » TOUT EST LÀ, dans le fait de « faire connaître et aimer » Jésus Christ.
TOUT EST GRÂCE, TOUT EST FOI. La souffrance devient alors notre conseillère; c’est Jésus qui nous fait donner le même soin au malade que nous apporterions à Lui-même s’il était souffrant devant nous. TOUT EST FOI : rien n’est petit devant Dieu. La serviette soulageant le corps endolori devient l’instrument divin donné à travers nous.
Imprégnons-nous de ce petit geste devenu sacrement lorsque posé au nom du Seigneur. Nous apprendrons alors la reconnaissance quotidienne que nous Lui devons. La souffrance du corps n’en sera pas toujours soulagée mais que dire de cet esprit lavé qui nous poussera en avant !