SI SEULEMENT ON CONNAISSAIT LE DON DE DIEU !

 “C’est pour être la lumière que je suis venu dans le monde” (Jean 12,46)

Jésus parle de choix dans l’Évangile d’aujourd’hui (Jean 12,44-50): choix entre l’éloge humain ou l’approbation de Dieu, entre les idéaux politiquement corrects ou les valeurs de Dieu, entre l’obscurité du péché et de la mort ou la lumière qui nous aide à voir la présence, la direction et la promesse de Dieu.

« Oh! si les hommes connaissaient le don de Dieu! »

s’exclame Eugène, rappelant sa conversion :

… Si j’en juge par les consolations qu’il a plu à Dieu de me faire éprouver dans cet heureux moment où je l’ai choisi pour mon héritage.

Il regardait du point de vue du Sauveur ceux qui, autour de lui, étaient perdus et sans direction.

Un seul coup d’œil, fixé avec courage sur Dieu et sur tout ce que Dieu renferme, les détromperait à leur grand avantage. Hélas! Ils n’osent lever les yeux pour voir la lumière qui brille de toute part.

Lettre à sa mère, 18 décembre 1808, EO XIV n 36

Nous avons des choix à faire en ces jours effrayants et incertains : le confinement, la liberté personnelle, les masques, les précautions et le respect de ceux qui nous entourent, le désespoir des gens qui veulent travailler, les longues files d’attente pour la nourriture… La Lumière est venue dans le monde, comment lui permettre d’éclairer mes choix, de réfléchir la lumière et de répandre la lumière aujourd’hui en réponse. Nous nous souvenons de la magnifique prière de saint John Newman : « Conduis-moi, aimable Lumière, au milieu de la nuit noire qui m’entoure…

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Une réponse à SI SEULEMENT ON CONNAISSAIT LE DON DE DIEU !

  1. Denyse Mostert dit :

    SI SEULEMENT ON CONNAISSAIT LE DON DE DIEU !
    Publié le mai 6, 2020 par franksantucci

    « Si tu savais le Don de Dieu. » Rares sont ceux qui n’ont pas entendu, chanté et/ou prié ce chant de Louis-Jean Racine. Dans le texte de l’évangéliste Jean (12,44-50) nous avons à faire un choix entre tout ce qu’on attend de nous et les Paroles justes à saveur d’Évangile qui sont toujours en nos cœurs.

    Me voici, sans le désirer vraiment, à mettre en évidence la séparation entre ce qu’on appelle loi civile et foi en Jésus Christ. Alors que nous avons posé les gestes qu’on attend de nous dans les conditions de pandémie que nous vivons, la seule aide efficace n’est-elle pas de trouver les mots qui vont aider tant de personnes désespérées ? Allons-nous nous contenter de paroles lénifiantes et souvent sans aucune certitudes ? Nous sentons vraiment que cela ne rime pas à grand-chose.

    (Lettre d’Eugène de Mazenod à sa mère, 18 décembre 1808.)
    « Oh! si les hommes connaissaient le don de Dieu! » s’exclame Eugène de Mazenod en, rappelant sa conversion lors d’un Vendredi-Saint ! « Un seul coup d’œil, fixé avec courage sur Dieu et sur tout ce que Dieu renferme, les détromperait à leur grand avantage. Hélas! Ils n’osent lever les yeux pour voir la lumière qui brille de toute
    part. »

    Question : « Ai-je accepté (moi-même) d’ouvrir vraiment un peu les yeux ? Je n’ose affirmer que oui. Et si j’osais ? Cette lumière chantée par l’apôtre Jean se ferait peut alors « assez vive pour être reçue et comprise par ceux qui la désirent…? »

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