NOUS NE SOMMES QUE LES SERVITEURS DE CE QUE NOUS AVONS REÇU OU VÉCU

La charité pour le prochain fait encore une partie essentielle de notre esprit. Nous la pratiquons d’abord parmi nous en nous aimant comme des frères …

En tant que famille missionnaire, tout ce que nous faisons ou disons est la réflexion et le fruit de notre vie en communauté.

pour le reste des hommes, en ne nous considérant que comme les serviteurs du père de famille chargés de secourir, d’aider, de ramener ses enfants par le travail le plus assidu, au milieu des tribulations, des persécutions de tout genre, sans prétendre à d’autres récompenses qu’à celles que le Seigneur a promises aux serviteurs fidèles qui remplissent dignement leur mission.

Lettre à Hippolyte Guibert, le 29 Juillet 1830, EO VII n 350

“Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était ordonné?

Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites:

Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire.’” Luc 17:9-11

 

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1 réponse à NOUS NE SOMMES QUE LES SERVITEURS DE CE QUE NOUS AVONS REÇU OU VÉCU

  1. Denyse Mostert dit :

    « Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire » écrit l’évangéliste Luc. Je ne suis du tout mais là pas du tout d’accord avec l’idée. Je m’inscrits en faux contre cette affirmation, préférant y voir une fleur de rhétorique destinée à nous empêcher de nous prendre pour d’autres.

    Eugène de Mazenod de son côté parle de l’incontournable charité à vivre « en ne nous considérant que comme les serviteurs du père de famille ». L’esprit de famille vient ici donner un certain relief aux actes posés.
    .
    Ma confiance en Dieu et le respect pour ses œuvres m’indiquent une autre façon de comprendre. Dans les Actes 10, Pierre « ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes ». Je citerai aussi l’impayable définition d’un Oblat de Notre-Dame-du-Cap. « Dieu ne fait pas de « scrap », disait-il, se servant ainsi d’un anglicisme qui s’est fait sa place au Québec. N’en voilà-t-il pas assez pour prendre conscience de l’importance de chacun d’entre nous dans le cœur de Dieu ?

    « Dieu a besoin des hommes», titrait un film déjà ancien mais au message toujours actuel. Une raison de vivre la charité qui nous est demandée avec humilité et reconnaissance pour la grande œuvre à laquelle nous avons tous une pierre à apporter.

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