NE CHERCHE PAS LA FAUTE, CHERCHE LE REMÈDE

La charité pour le prochain fait encore une partie essentielle de notre esprit. Nous la pratiquons d’abord parmi nous en nous aimant comme des frères,

Eugène décrit comment exprimer cet amour fraternel. Tout d’abord, en cherchant à maintenir un esprit d’unité entre nous :

En ne considérant notre Société que comme la famille la plus unie qui existe sur la terre,

Une manière pratique d’y arriver :

En nous réjouissant des vertus, des talents et des autres qualités que possèdent nos frères autant que si nous les possédions nous-mêmes,
en supportant avec douceur les petits défauts que quelques-uns n’ont pas encore surmontés, en les couvrant du manteau de la plus sincère charité, etc.,

Lettre à Hippolyte Guibert,  le 29 Juillet 1830, EO VII n 350

Qu’il est donc triste de chercher la faute dans son prochain sans chercher à y trouver d’abord le bien et le bon. Henry Ford donnait ce bon conseil : «Ne cherche pas la faute, cherche le remède».

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1 réponse à NE CHERCHE PAS LA FAUTE, CHERCHE LE REMÈDE

  1. Denyse Mostert dit :

    « Chercher le remède… » En lisant ces mots, André me vient immédiatement à l’esprit. André, plus précisément le P. André Doyon, un Oblat aux côtés duquel j’ai travaillé avec plaisir pendant plusieurs années à la Maison de la Madone. C’était l’animateur apprécié pour son humour, ses paroles d’une lumineuse clarté.

    André savait faire des remarques déplaisantes parfois nécessaires en ménageant le plus possible son interlocuteur. À la fin de chaque session, il avait l’habitude de demander aux participants ce qu’ils pensaient de ce qu’ils venaient de vivre. Comme rien n’est parfait, tout n’était pas toujours au goût de tout le monde. « Si vous êtes contents, disait alors André, dites-le autour de vous… Si quelque chose ne vous a pas plu, venez m’en parler à moi… » Et il ajoutait « Mais ne venez pas avant d’avoir idée d’une solution. » Ceci avait l’heur d’atténuer la causticité de certains mécontents et d’envisager ensemble les idées d’une possible amélioration.

    André me semble très proche de la pensée du fondateur. « La charité pour le prochain fait encore une partie essentielle de notre esprit… En supportant avec douceur les petits défauts que quelques-uns n’ont pas encore surmontés, en les couvrant du manteau de la plus sincère charité, etc., » écrivait Eugène au P. Hippolyte Guibert.

    Ceci ne vaut pas dire ignorer « petits défauts » ou manquements de toutes sortes. Car, comment porter remède à ce que l’on ne connaît pas ? Simplement relever simplement ce qui doit l’être et se donner le temps de juger toute situation selon son importance. La façon de le dire aura une incidence sur les relations humaines tout autant que sur les remèdes nécessaires.

    Pas si simple qu’il n’y paraît. Il y faut de la patience, du doigté, de l’empathie, bref de l’amour dont parle Jésus Christ.

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