IL CONNAIT MES BESOINS, IL EST MON PÈRE ET UN PÈRE TOUT PUISSANT

Dans sa  méditation Eugène continue à penser  Dieu comme un père aimant – aucun père ne peut aimer autant que Lui. Plus âgé, Eugène parlait de l’amour paternel qu’il éprouvait pour ses oblats comme d’un reflet de l’amour paternel de Dieu.

Cependant rien n’est plus raisonnable que de m’abandonner entièrement à Dieu dans mes besoins comme dans mes entreprises. Il connaît mes besoins, il est mon Père et un Père tout puissant, Scit Pater vester caelestis quia his indigetis [Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin] Mt 6, 32. Il dirige tout dans l’univers; le moindre insecte ne se meut que par sa volonté; il a dit lui-même que mes cheveux sont comptés, quel sujet de confiance pour tout ce qui regarde mon salut, pour les choses même qui n’y ont qu’un rapport indirect, mais qui sont selon sa volonté. Oui, même pour les besoins de la vie, pour la réussite des affaires, pour tout en un mot; sa tendresse y pourvoira si ma confiance est sans bornes, Nemo tam Pater [Jamais un tel Père].

Notes de retraite, décembre 1814, E.O. XV n. 130

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1 réponse à IL CONNAIT MES BESOINS, IL EST MON PÈRE ET UN PÈRE TOUT PUISSANT

  1. Denyse Mostert dit :

    Le Dieu qui « dirige tout dans l’univers »pourrait faire figure de souverain absolu» si Eugène ne découvrait dans cette toute-puissance celui qui vient ‘’aplanir les chemins tortueux » (*) devant les pas de ses enfants. D’où l’indéfectible confiance qui lui fait dire que « rien n’est plus raisonnable que de m’abandonner entièrement à Dieu. »

    N’est-il pas bon de nous souvenir des événements qui ont présidé à la naissance et au développement de notre propre confiance en Dieu telle que nous la vivons actuellement ? Personnellement, c’est avec bonheur que j’y reconnais l’amour patient et infini d’un Père qui m’a guidée vers la ‘’sécurité’’.

    ‘’Tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai’’ (**). Ces mots de Jean, je les ai d’abord pris au sens littéral. Pendant la dernière maladie de mon arrière-grand-mère, ils représentaient pour moi l’absolue garantie que la santé allait lui être rendue. J’avais 14 ans quand j’ai perdu celle que j’aimais. À ma peine, s’ajoutait un sentiment de frustration envers ce Dieu aux promesses fallacieuses. Par la suite, certains événements particulièrement difficiles ont été la débilitante préoccupation de mon esprit incapable de formuler la moindre prière.

    C’est pourtant à travers cette aridité que les paroles du Notre Père enseigné par Jésus sont venues, tout doucement, comme par surprise, opérer un changement qui allait devenir prépondérant dans ma vie de foi.

    Souhaiter en toute honnêteté que la ‘’volonté [de Dieu] soit faite’’ s’est avéré longtemps impossible pour moi. Il a fallu la grande foi de mon mari pendant les derniers mois de sa vie pour m’inviter à m’en remettre totalement au Père qui ne cesse de donner’’ le pain quotidien’’ à ses enfants.

    ‘’Que ta volonté soit faite… donne-nous notre pain de ce jour’’. Ces mots sont devenus l’essence même de ma confiance en Dieu, des mots qui rassurent, qui me permettent de vivre pleinement le présent sans appréhender d’éventuels et souvent improbables chagrins futurs.

    Voilà. C’est en toute simplicité que je vous ai partagé les moments où Dieu a été particulièrement présent dans ma marche vers la confiance.

    Comme il serait bon maintenant de découvrir ‘‘l’histoire sainte’’ de chacune de vos vies !

    (*) Luc, 3
    (**) Jean 14

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