QUI EST SAINT EUGÈNE? SUPÉRIEUR GENERAL D’UNE CONGRÉGATION MISSIONNAIRE PRÉSENTE PARTOUT DANS LE MONDE

1818 : Eugene rêve d’élargir sans cesse ses horizons, pour prêcher l’Evangile dans le monde entier

et quoique, vu leur petit nombre actuel et les besoins plus pressants des peuples qui les entourent,
ils doivent pour le moment borner leur zèle aux pauvres de nos campagnes
et leur ambition doit embrasser dans ses saints désirs, l’immense étendue de la terre entière.

Règle de 1818

1841 : Les premiers Oblats envoyés pour évangéliser en dehors de France : au Canada, dans les îles Britanniques et en Irlande

Les missions étrangères comparées à nos missions d’Europe ont un caractère propre d’un ordre supérieur puisque c’est le véritable apostolat pour annoncer la Bonne Nouvelle aux nations qui n’avaient pas encore été appelées à la connaissance du vrai Dieu et de son fils Jésus-Christ Nôtre-Seigneur…
C’est la mission des Apôtres: “Euntes, docete omnes gentes!” Il faut que cet enseignement de la vérité arrive parmi les nations les plus reculées pour qu’elles soient régénérées dans les eaux du baptême. Vous êtes de ceux à qui Jésus-Christ a adressé ces paroles en vous donnant votre mission comme aux apôtres qui furent envoyés pour convertir nos pères. Sous ce point de vue qui est vrai, il n’y a rien au-dessus de votre ministère et de celui de nos autres Pères qui s’épuisent dans les régions glaciales pour découvrir les gens qu’ils ont à sauver

Lettre à Pascal Ricard, le 6 décembre 1851, E.O. II n 157

1861 : A la mort d’Eugène, il y avait 415 Oblats sur 4 continents. Aujourd’hui, il y a 4000 oblats dans 66 pays.

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Une réponse à QUI EST SAINT EUGÈNE? SUPÉRIEUR GENERAL D’UNE CONGRÉGATION MISSIONNAIRE PRÉSENTE PARTOUT DANS LE MONDE

  1. Denyse Mostert dit :

    Chez Eugène de Mazenod et ses missionnaires, le désir d’annoncer Jésus Christ au-delà des frontières de la Provence ne cesse de croître.

    Si, avant 1817, quelques-uns des premiers Missionnaires de Provence désiraient «sortir du Royaume», un semblable désir se manifeste encore chez d’autres après l’approbation des Règles. Le père de Mazenod essaie en vain de faire une fondation en Sardaigne et dans le Valais en 1831. Lors de ses voyages à Rome en 1832 et 1833, il propose également à la Congrégation de la Propagande, et encore sans succès, d’envoyer des Oblats à Rome, en Algérie et en Amérique. » (*)

    Aucun découragement chez le Fondateur et toujours la même confiance. Le 21 novembre 1833, il écrit au Père Tempier: ’’Ne nous pressons pas trop, attendons la Providence… C’est vraiment une manie de vouloir donner naissance à des enfants avant d’être nubiles. Commencez par garnir la ruche puis vous enverrez des essaims.’’ (*)

    La Providence va se faire attendre jusqu’en 1841 alors que les premiers Oblats de Marie Immaculée partent pour le Canada, les Iles Britaniques et l’Irlande. De quatre cent quinze en 1861, ils sont aujourd’hui quatre mille à continuer la mission auprès des « pauvres aux multiples visages » de par le monde.

    Mission périlleuse où déracinement et adaptations difficiles ont toujours été bien présents. Mais confiance en la promesse du Christ : « Je suis avec vous tous les jours… » (**)

    N’en doutons pas. La fidélité de Dieu est « d’âge en âge ». Elle nous accompagne de la même façon qu’elle permet aux Missionnaires Oblats de Marie Immaculée d’avancer contre vents et marées.

    (*) http://www.omiworld.org/dictionary.asp?v=6&vol=1&let=M&ID=340
    (**)Matthieu 28, 16-20

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