LE TRAVAIL QU’IL FERA SUR LUI-MEME POUR SE RENOUVELER DANS L’ESPRIT DE SA VOCATION

Le jeune Père Lucien Lagier est âgé de 27 ans lorsqu’il arrive au Canada. Il était impressionnable et avait été indûment influencé par la négativité du Père Baudrand. Maintenant que ce dernier a été renvoyé, Lagier est capable d’accepter ses défauts et ses erreurs.

Eugène écrit au père Honorat, son supérieur au Canada.

En vous entendant comme vous le faites, en vous estimant, en vous aimant comme vous le devez, vous entraînerez nécessairement le jeune p. Lagier qui a besoin d’une bonne direction et de bons exemples. Le p. Telmon peut lui être très utile dans ses compositions qu’il faut qu’il lui soumette avec simplicité et reconnaissance, car c’est un grand service à lui rendre que de le former en famille. J’ai toujours pensé que cet enfant ne se serait pas émancipé comme il le fit dans ses lettres, et comme cela suppose qu’il le faisait dans ses conversations, s’il n’avait pas eu sous les yeux les aberrations du p. B [audrand]. Ne négligez rien pour le remettre dans la voie, mais qu’au travail qu’il fera sur lui-même pour se renouveler dans l’esprit de sa vocation, il y joigne une application sérieuse à l’étude; persuadez-lui bien qu’il n’est pas donné à tout le monde d’avoir le talent que le Seigneur a départi au p. Telmon et que bien loin d’être humilié de suivre ses conseils il doit s’estimer heureux de rencontrer si près de lui dans la famille un frère qui lui fasse part de ses connaissances et qui l’aide pour se développer.

Lettre à Jean Baptiste Honorat, 31 mai 1843, EO I n 19

L’approche compréhensive a réussi, et le père Lagier est devenu un prédicateur accompli et couronné de succès au Canada et aux États-Unis. Il a certainement réussi à redécouvrir « l’esprit de sa vocation ».

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