LES SOINS MINUTIEUX QUE JE DONNE AUX JEUNES PRISONNIERS PAR L’INTERMÉDIAIRE DE CEUX QUI S’OCCUPENT D’EUX

Neuf mois après l’entrée du journal sur lequel nous avons réfléchie hier, Eugène a écrit sur le succès du pénitencier pour les jeunes délinquants. Les Frères de Saint-Pierre aux liens s’occupent de ces jeunes abandonnés âgés de 10 à 18 ans.

Je suis allé administrer le sacrement de confirmation dans la maison des jeunes détenus à un enfant qui se meurt. Il y a déjà dans cette maison 45 enfants de l’âge de 10 ans à celui de 18. C’est un spectacle pénible que celui de cette dégradation précoce, nous espérons beaucoup des soins assidus que je fais donner à ces pauvres enfants par m. Fissiaux et M. Margaillan, son coadjuteur. Déjà quelques-uns de ces enfants éprouvent les bons effets de l’instruction religieuse qu’ils reçoivent.

Eugène de Mazenod, Le Journal, 9 Février 1840, EO XX

Eugène se sentait personnellement responsable de leur bien-être et soutenait ceux qui se consacraient à leurs soins.

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