MISSIONS PAROISSIALES: RÉPONSE À L’APPEL DE JÉSUS-CHRIST ENTENDU AU SEIN DE L’ÉGLISE À TRAVERS LES BESOINS DE SALUT DES GENS

Les missionnaires ne partaient pas comme des francs-tireurs, pour mener leurs affaires. Leur activité missionnaire se situait dans les orientations de l’Eglise locale et se faisait en communion avec l’Église. D’une manière tangible, les missionnaires se présentaient préalablement à l’Evêque local, pour demander sa bénédiction et s’acquitter de leur tâche missionnaire, en union avec lui, le Pasteur de l’Église locale.

Si les missionnaires n’ont pas été la veille chez Mgr l’évêque diocésain, ils vont lui demander sa bénédiction qu’ils reçoivent à genoux.   

Règle de 1818, Chapitre deuxième §2

Les membres de cette Société s’emploieront donc, sous l’autorité des ordinaires, principalement à procurer des secours spirituels aux pauvres gens épars dans les campagnes et aux habitants des petits pays ruraux plus dépourvus de ces biens spirituels. Ils pourvoiront à ces besoins par des missions, par des retraites, par des catéchismes ou autres exercices spirituels.

Règle de 1818, Chapitre premier §1 article 2

Notre vocation missionnaire est née quand Eugène prit conscience de la souffrance de l’Église postrévolutionnaire, et consacra sa vie au service des abandonnés, en leur enseignant leur dignité et leur responsabilités en tant que membres du Corps du Christ.

Pendant deux cents ans, les membres de la famille mazenodienne ont continué cette même idée, comme indiqué dans le premier article de nos actuelles Constitutions et Règles:

C’est l’appel de Jésus-Christ, perçu en Église à travers les besoins de salut des hommes, qui réunit les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. (Constitution 1)
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1 réponse à MISSIONS PAROISSIALES: RÉPONSE À L’APPEL DE JÉSUS-CHRIST ENTENDU AU SEIN DE L’ÉGLISE À TRAVERS LES BESOINS DE SALUT DES GENS

  1. Denyse Mostert dit :

    « C’est l’appel de Jésus-Christ, perçu en Église à travers les besoins de salut des hommes, qui réunit les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée ». (Constitution 1)

    Que de profondeur dans ces deux lignes des Constitutions oblates ! Je m’émerveille de constater qu’elles prennent tout leur sens dans le récit du dernier repas où Jean nous rapporte les ultimes paroles de Jésus.

    « C’est l’appel de Jésus-Christ… »

    « … qui aima les siens jusqu’à l’extrême. » (13 : 1), Jésus troublé par la trahison de l’un des siens et qui cependant donne l’incontournable et nouveau commandement : « Comme je vous ai aimés, vous devez aussi vous aimer les uns les autres ». (13 : 34)

    Un appel « perçu en Église »

    L’Église de Jésus Christ « la vraie vigne » à laquelle il nous faut rester greffés pour « produire du fruit ». (15 : 2) Une Église qui « sera affligée mais [dont] l’affliction se tournera en joie » (16 :20). Une Église dont Jésus Christ précise : « Si vous avez de l’amour les uns pour les autres, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples » (13 : 34).

    « Les besoins de salut des hommes »

    C’est dans cette Église que, à travers les innombrables souffrances humaines, nous pourrons percevoir les véritables « besoins de salut » des hommes. Et aider ceux qui peinent à retrouver leur dignité humaine et la confiance en une vie dont ils pensaient qu’elle n’avait aucun sens.

    « Pendant deux cents ans, les membres de la famille mazenodienne ont continué cette idée principale comme indiqué dans le premier article de nos actuelles Constitutions et règle », lit-on dans le commentaire de ce jour.

    Ne voilà-t-il pas une persévérance qui donne le goût de continuer à travailler en Église, ‘ensemble pour la Mission’ ?

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