MISSIONS PAROISSIALES: ACCOMPLIES EN COMMUNAUTÉ, CE QUI EST UN SIGNE QUE DIEU EST TOUT POUR LES MISSIONNAIRES

Les missionnaires se rendaient sur leur lieu de mission en tant que membres d’une communauté, et ainsi, avant chaque départ en mission, il y avait un moment de prière communautaire et d’envoi:
Avant de quitter la maison ils se présenteront à l’église en habit de voyage, c’est-à-dire en soutane, un bâton à la main, le bréviaire sous le bras.

Ils se placeront à genoux autour de l’autel, la communauté étant assemblée en habit de chœur.

La prière d’envoi des missionnaires avait lieu devant le Saint Sacrement, pour souligner que c’était Jésus qui les envoyait.

Le missionnaire qui est de semaine sort le très saint Sacrement [et] le place sur l’autel; on psalmodie de suite tous ensemble l’Itinéraire des clercs dont les répons sont dits par les choristes et les oraisons par l’officiant;
Le saint Sacrement ayant été enfermé dans le tabernacle, les missionnaires se présentent devant la stalle du supérieur et, s’étant tous mis à genoux, ils reçoivent de lui leur première mission qu’il leur donne en ces termes:
“Frères bien-aimés, allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël, elles ont été rachetés à un grand prix. Puisse le pouvoir de l’enfer céder; puisse l’ange du Seigneur t’accompagner sur ta route, afin qu’avec paix, santé et joie, tu puisses retourner à ta toi. À l’invisible et immortel Dieu, à Lui seul honneur et gloire pour les siècles des siècles. Amen. Puisse la bénédiction de Dieu tout-puissant, Père, Fils et Esprit Saint, descendre sur vous et y rester à jamais. “

Règle de 1818, Chapitre deuxième §2

Aujourd’hui, les Missionnaires Oblats expriment ainsi cette réalité dans la Constitution 11:

Nous accomplissons cette mission en communauté ; et nos communautés sont un signe que, en Jésus, Dieu est tout pour nous
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1 réponse à MISSIONS PAROISSIALES: ACCOMPLIES EN COMMUNAUTÉ, CE QUI EST UN SIGNE QUE DIEU EST TOUT POUR LES MISSIONNAIRES

  1. Denyse Mostert dit :

    Il y a le baptême, le mariage, les funérailles. Trois étapes que, depuis des siècles, on a voulu vivre en chrétienté. Pour les faire bénir par Dieu, pour leur donner valeur de témoignage, pour savourer les liens familiaux qui à ces moments-là, se font plus apparents… Quelles qu’en soient les raisons nous avons tous besoin de nous sentir entourés, soutenus, solidaires.

    Il y a le solennel envoi en mission, si important qu’il est inclus dans les Constitutions oblates. Il prend sa source en Dieu, il va donner aux missionnaires l’assurance dont ils auront tant besoin pour emprunter des voies nouvelles, et la joie de faire partie d’une même famille..

    Au-delà de la fraternité humaine, « nos communautés sont un signe que, en Jésus, Dieu est tout pour nous ». Et voici la réalité intangible mais bien réelle de ces hommes qui s’en vont vivre des missions aux exigences nouvelles. Je pense ici à ce missionnaire qui me parlait de ses 60 années dans le Grand Nord canadien. Il me racontait la difficile adaptation, les nombreux dialectes, les manières de vivre, le froid, la solitude… Il me disait aussi sa joie lorsqu’un de ses confrères venait lui rendre visite et combien il avait besoin de se savoir soutenu par la prière de ceux-là qui avaient comme lui fait vœu de tout laisser pour s’en aller annoncer l’évangile.

    Je ne peux m’empêcher ici d’évoquer le 17 février de chaque année où les Associés laïcs renouvellent leur engagement annuel, en même temps que les Oblats leurs vœux. Une célébration haute en signification : c’est envers Jésus Christ que chacun de nous s’engage et c’est ensemble que nous témoignons en ce jour de sa présence parmi nous.

    Dans nos groupes de laïcs, existe une grande diversité. Chacun se doit de vivre Jésus Christ dans la vie spécifique qui est la sienne, parfois dans un milieu en apparence imperméable quand ce n’est pas hostile à Dieu. Tout en gardant notre identité, il nous faut nous immerger dans ce monde de 2011 dont nous faisons partie. Notre mission consiste à « aimer les pauvres et les petits… à nous faire proches d’eux » (*) et leur redonner confiance en une vie qu’ils croient absurde. Ces « pauvres et ces petits », ils sont partout, dans la rue aussi bien que parmi nos proches.

    Ensemble, il nous faut prier pour que notre regard se fasse attentif à découvrir la souffrance souvent masquée par des sarcasmes ou encore par une apparente indifférence. Ensemble, il nous faut prier pour apprendre « à regarder notre monde avec les yeux du Christ en croix ». (*)

    Et c’est ensemble qu’il nous faut rendre grâce pour cet « envoi en mission » de chaque 17 février qui vient renforcer notre appartenance à la famille oblate dont nous voulons qu’elle soit le signe« que, en Jésus, Dieu est tout pour nous ».

    (*) Prière à saint Eugène de Mazenod – autorisation de l’Ordinaire de Trois-Rivières – 13 février 1997.

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