“Que votre cœur ne se trouble pas” (Jean 14:1)
L’Évangile d’aujourd’hui (Jean 14,1-6) donne la raison pour laquelle les disciples en détresse ont de l’espoir et un sens à leur vie : Jésus leur assure : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ».
La « Voie » – c’est ainsi que l’on appelait la vie de disciple dès l’époque des premiers disciples de Jésus (Actes des Apôtres)
La “Vérité” – “Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres.” (Jean 8,32)
La « Vie » – “Or, la vie éternelle consiste à te connaître, toi le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé : Jésus-Christ.” (Jean 17:3)
L’évêque, Eugène de Mazenod écrit aux Marseillais :
Nous vous l’avons dit, unis à Jésus-Christ, nous sommes établis à son égard dans une heureuse solidarité de laquelle dépend uniquement notre salut. La vie chrétienne n’est même qu’une communion perpétuelle avec Jésus-Christ.
(Lettre Pastorale février 1846)
Ce ne sont pas des idées théologiques vides de sens : Jésus les a vécues dans son amour pour les gens, en donnant sa vie pour enseigner, servir et racheter. Nous voyons chaque jour autour de nous des reflets, mis en évidence pendant la pandémie, de la part de ceux qui poursuivent ses actions d’enseignement, de service et de salut.
» LA VIE CHRÉTIENNE N’EST MÊME QU’UNE COMMUNION PERPÉTUELLE AVEC JESUS CHRIST » – Publié le mai 8, 2020 par franksantucci
Dans ces mots de Frank Santucci, vit un sentiment d’éternité. C’est en effet de VIE ÉTERNELLE qu’il s’agit comme dans les paroles de l’évangéliste (Jean 14.1) : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ».
Comment s’engager dans cette direction sinon en connaissant le Jésus dont parle de nombreux disciples ? On pourrait en donner tout le crédit à ces amis du Christ bientôt morts pour Lui si on ne savait qu’il faut d’abord Chercher pour Connaître. Tout au long de l’Évangile, nous voyons leur recherche pour savoir qui est cet homme étrange qui les a séduits par les gestes semés sur les chemins de Galilée. Ils n’ont de cesse de dire aux autres par où connaître ce Père que Jésus aime tant. En leur Maître, ils découvrent LA VOIE, la manière de connaître ce Dieu Amour qui comblera leur faim.
« JE SUIS LA VÉRITÉ », dira encore Jésus . Par Lui, les disciples sauront que l’Amour, le seul qui procède de son Père, ne supporte aucun compromis. Ils apprendront à aimer la fidélité fut-ce au prix de leur confort personnel, de leur vie même : ils sauront alors discerner la Volonté de Dieu et s’offriront à l’accomplir.
Pour les disciples d’hier et ceux d’aujourd’hui, l’apôtre Jean donne maintenant le mot qui va effacer toute hésitation. À nous tous qui aspirons tant à la Vie qui ne cesse pas, quatre petits mots suffiront. « JE SUIS LA VIE » (Jean 17.3). La panoplie est à présent complète. À qui choisit la Vie éternelle, il faudra retrouver souvent le Christ et son Dieu dans la vérité de nos cœurs.
Eugène de Mazenod l’exprime admirablement dans sa Lettre pastorale aux fidèles de Marseille, en février 1846 quand il écrit : « Nous vous l’avons dit, unis à Jésus-Christ, nous sommes établis à son égard dans une heureuse solidarité de laquelle dépend uniquement notre salut. La vie chrétienne n’est même qu’une communion perpétuelle avec Jésus-Christ. »
Ce ne sont nullement paroles en l’air, « Jésus les a vécues dans son amour pour les gens, en donnant sa vie pour enseigner, servir et racheter. » Nous voici maintenant capables de travailler à la vigne, attentifs aux besoins inédits de la population victime de cette pandémie que nous vivons et/ou à l’appel juste-pour-nous que pour pouvons entendre au centre de notre confinement à la maison.
Notre Foi nous répètera alors que la VIE ÉTERNELLE est déjà commencée.