LES ORPHELINS SONT ACCUEILLIS AVEC CHARITÉ ET AVEC CONFIANCE À LA DIVINE  PROVIDENCE

À la fin de chaque journée, Eugène écrivait son journal et enregistrait les évènements de la journée et ses réactions personnelles. Aujourd’hui, il rend grâce pour le projet de l’orphelinat qu’il a initié avec son cousin pour les orphelins de l’épidémie récente du choléra.

Quoique je ne sois pas encore bien rétabli, je n’ai pu me refuser aux instances que l’on m’a faites pour aller bénir la chapelle provisoire et la maison des orphelines du choléra. Cette cérémonie s’est fort bien passée. Après la bénédiction de la chapelle et avant de commencer le saint sacrifice, je me suis contenté d’adresser à la nombreuse assemblée quelques paroles pour m’excuser de n’avoir pas encore la force de parler. Ce peu de mots a été accueilli avec une sorte de reconnaissance précisément à raison des efforts que j’avais dû faire pour exprimer les sentiments qui m’animaient. C’était merveille en effet de se trouver dans ce bel édifice, achevé après dix mois que nous étions venus bénir sur la roche escarpée la première pierre. L’œuvre avait commencé sous les auspices du premier pasteur, pour tendre la main à douze pauvres petites orphelines, et j’en voyais quatre-vingts sous mes yeux, et dans quelques jours vingt autres allaient être accueillies avec la même charité, et la même confiance en la divine providence ! Après la messe, nous avons parcouru processionnellement toute la maison en la bénissant

Eugène de Mazenod, Journal, 12 février 1837, EO XVIII.

      Le séjour d’Eugène à Marseille sera marqué par d’ innumérables activités comme celle-ci dans son objectif de répondre aux besoins des plus abandonnés.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à LES ORPHELINS SONT ACCUEILLIS AVEC CHARITÉ ET AVEC CONFIANCE À LA DIVINE  PROVIDENCE

  1. Denyse Mostert dit :

    L’ONCTION QUI N’EST DONNEE QU’A CEUX QUI ANNONCENT JESUS-CHRIST ET JESUS-CHRIST CRUCIFIÉ…
    Journal d’Eugène de Mazenod, 12 février 1832

    On sait que le Fondateur a passé des moments où les circonstances lui enlevaient même la force de prendre des notes dans son Journal. Il commence d’abord par annoncer n’être pas tout à fait rétabli mais qu’il ne peut résister aux demandes faites par la Congrégation.

    Il parle ici de sa visite pour aller bénir la chapelle provisoire et la maison des orphelines du choléra.Voici qui illustre bien le thème de cette réflexion ou se reconnaît merveilleusement le charisme Oblat.

    ¨Le séjour d’Eugène à Marseille sera marqué par bien des activités comme celle-ci dans son objectif de répondre aux besoins des plus abandonnés ¨ ajoute Frank Sanctucci o.m,i. que nous remercions pour son œuvre qui nous parle si bien de notre Fondateur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *