JE VOUDRAIS VOUS MULTIPLIER AU PRIX DE MA VIE, SACHANT LE BIEN QUE VOUS POURRIEZ FAIRE

Vous pourriez vous tromper en pensant qu’Eugène se complaint, dans les lettres précédentes, en montrant une congrégation Oblate approchant du chaos. Ce n’en était définitivement pas le cas.

La demande de personnes pour aider au ministère augmentait sans cesse chez les Oblats. Les missionnaires répondent par leur zèle, mais demandent à Eugène d’envoyer plus d’Oblats dans leurs communautés – en se plaignant qu’il n’y répondait pas. Eugène, de leur dire :

N’ajoutez pas, je vous en conjure tous, à l’embarras de ma position et à l’amer chagrin de mon âme, ce que doit avoir de pénible les plaintes que vous me faites parvenir tous à la fois de tous côtés. Est-ce ma faute si vous n’êtes pas plus nombreux et si dans ce petit nombre de sujets il en est si peu de capables? Je voudrais vous multiplier au prix de ma vie, sachant le bien que vous pourriez faire, qui se présente de toute part et qui ne se fera pas faute d’ouvriers…

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 15 septembre 1836, EO VIII n 583

Aujourd’hui, avec des familles charismatiques fleurissantes en Église, la famille Mazenodienne fait partie intégrante de la mission proposée à l’Église par le charisme de Saint-Eugène.

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1 réponse à JE VOUDRAIS VOUS MULTIPLIER AU PRIX DE MA VIE, SACHANT LE BIEN QUE VOUS POURRIEZ FAIRE

  1. Denyse Mostert dit :

    Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 15 septembre 1836

    Plus le temps passe, plus les Oblats sont demandés un peu partout. Jean-Baptiste Mille reproche au Supérieur de ne pas répondre à cette demande.

    Celui-ci répond par les mots très clairs dont il a l’habitude. Il parle de « l’embarras de sa position et de l’amer chagrin de son âme » sans pour autant en endosser le manque. « Est-ce ma faute, continue-il, si vous n’êtes pas plus nombreux et si dans ce petit nombre de sujets il en est si peu de capables? » Ceci doit-il être pris comme une remarque sur une formation trop lente de ceux qui se présentent ? Réflexion oiseuse s’il en est quand on sait la douleur qu’elle produit. Pour s’en rendre compte, il suffit de lire ce qui suit écrit par la Supérieur. « Je voudrais vous multiplier au prix de ma vie, sachant le bien que vous pourriez faire, qui se présente de toute part et qui ne se fera pas faute d’ouvriers… »

    Le P. Frank Santucci nous rappelle l’importance aujourd’hui de la famille Mazenodienne. Il est bon de se savoir «partie intégrante de la mission proposée à l’Église par le charisme de Saint-Eugène. » Demandons à Dieu de nous aider à demeurer dignes de la mission que nous avons acceptée un jour…

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