LE SALUT DES ÂMES EST NOTRE VOCATION SPÉCIALE

Eugène écrit à son ami de longue date, l’évêque Forbin de Janson, qui avait eu des problèmes dans son diocèse et aussi avec le gouvernement.

Nous sommes avant tout et essentiellement les hommes de l’Église.

Eugène lui rappelle de rester attaché à l’essentiel au milieu de ses difficultés. L’essentiel était alors: l’amour pour l’Église-Peuple de Dieu, et le dévouement pour assurer le bonheur éternel de ces personnes.

Le salut des âmes est notre vocation spéciale. C’est l’œuvre vers laquelle nous devons tendre de tous nos efforts, les accidents que Dieu permet ne doivent pas arrêter l’action toujours surnaturelle de notre marche, nous ne devons reculer que devant ce qui est péché, tout le reste doit être surmonté, franchi à cause de l’excellence de la fin, et il faut le dire, à raison du devoir..

Lettre à l’Évêque Forbin de Janson, le 11 décembre 1835, EO XV n 180

Voilà une invitation à accueillir dans notre famille Mazenodienne pour nous en tenir à ce qui compte vraiment: Dieu et le bien de Son Peuple.

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1 réponse à LE SALUT DES ÂMES EST NOTRE VOCATION SPÉCIALE

  1. Denyse Mostert dit :

    Lettre à l’Évêque Forbin de Janson, le 11 décembre 1835

    Les tribulations qui ont frappé Eugène de Mazenod ont porté fruit. Il y a juste à examiner ses paroles à son ami Forbin-Janson qui lui confie des démêlés avec le diocèse et le gouvernement. Les sages paroles du Fondateur peuvent s’appliquer aussi à la Congrégation des Oblats. Il rappelle qu’eux tous sont « essentiellement les hommes de l’Église » et que par conséquent ils ont donc à demeurer fixés à l’Essentiel qui est Dieu et le salut des âmes.

    Les Oblats n’ont aucun mal à comprendre ce que cela implique eux qui ont prononcé des vœux religieux et consacré leurs vies à faire connaître le Christ à ceux qui n’en n’ont jamais entendu parler ou qui l’ont oublié. Rappelons qu’il reste encore en France bien des vestiges de la Révolution française pour rendre difficile leur apostolat. Il leur rappelle que les accidents permis par Dieu, ne doivent pas arrêter l’action toujours surnaturelle de leur marche, nous ne devons reculer que devant ce qui est péché, Et si d’aventure, Dieu permet des accidents les missionnaires doivent tenir bon, ne « pas arrêter l’aspect spirituel » de leur marche mais « ne reculer que devant le péché ».

    Pour Forbin-Janson que pour les Oblats, la route peut être dure mais adoucie toujours par Dieu-présent-avec-eux. Faut-il ajouter qu’il en est ainsi pour tout chrétien se réclamant du Christ.

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