ALEXANDRE DUPUY ET LA NAISSANCE DE LA CINQUIÈME FONDATION OBLATE

Voici un autre des premiers Oblats qui marqua notre histoire. Yvon Beaudoin écrit de lui:

Alexandre Dupuy est né à Aix de parents inconnus, le 29 novembre 1798. C’est Mme Catherine-Élisabeth Joannis, grand-mère d’Eugène de Mazenod, qui se chargea des frais de son maintien et de son éducation jusqu’à son entrée au noviciat des Missionnaires de Provence, le 3 octobre 1816.

Il passa ses premières années chez une des fermières de Mme Joannis à la campagne de Banon près d’Aix. À sept ans, il fut baptisé publiquement à la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, puis fit ses études primaires chez Roze-Joannis, neveu de Mme Joannis, et au pensionnat des Frères Gris. C’est ensuite au petit séminaire d’Aix qu’il fit son cours secondaire. Il suivit enfin les novices et les scolastiques oblats tantôt à Aix et tantôt à Notre-Dame du Laus jusqu’à son ordination le 16 juin 1821.

Peu après 1830, le père Dupuy demanda à quitter la Congrégation.…  Sa sortie fut, peut-on dire, providentielle pour la Congrégation. C’est grâce à lui que les Oblats sont entrés, en 1834, à Notre-Dame de l’Osier, où ils sont demeurés jusqu’à la fin du XXe siècle.

En quittant Notre-Dame du Laus, l’abbé Dupuy s’était mis à la disposition de Mgr Philibert de Bruillard, évêque de Grenoble, qui le nomma curé de Notre-Dame de l’Osier en vue également de redonner vie au sanctuaire marial, abandonné depuis la Révolution. Au début de 1834, le nouveau curé acheta l’ancien couvent des Augustins, adjacent au sanctuaire, et se mit en devoir de le restaurer. Le père Louis-Toussaint Dassy, qui se remettait d’une sérieuse maladie et avait besoin d’air pur, vint passer l’été avec lui. Bon prédicateur et homme de relations, le père Dassy travailla si bien qu’il gagna la confiance de l’évêque et obtint, avec le consentement de l’abbé Dupuy, que le sanctuaire et la cure de l’Osier soient confiés aux Oblats, dès la fin de l’année 1834…

En 1837, l’abbé Dupuy vendit aux Oblats ses propriétés de Notre-Dame de l’Osier et passa sous la juridiction de Mgr Eugène de Mazenod, nommé depuis peu évêque de Marseille.

Voir: https://www.omiworld.org/fr/lemma/dupuy-alexandre-fr/

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1 réponse à ALEXANDRE DUPUY ET LA NAISSANCE DE LA CINQUIÈME FONDATION OBLATE

  1. Denyse Mostert dit :

    Voici l’histoire d’un enfant de parents inconnus que Catherine-Élisabeth Joannis, grand-mère d’Eugène de Mazenod prend sous son aile.

    Alexandre Dupuy reçoit une solide formation religieuse. À sept ans, il est baptisé publiquement à la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix, avant de poursuivre ses études primaires chez Roze-Joannis, neveu de Mme Joannis, et les secondaires au pensionnat des Frères Gris. On le retrouve par la suite au petit séminaire d’Aix.

    Faut-il s’étonner de son entrée chez Missionnaires de Provence ? Il suivit enfin les novices et les scolastiques oblats tantôt à Aix et tantôt à Notre-Dame du Laus jusqu’à son ordination le 16 juin 1821. En 1821 et 1823-1824, il est économe de la communauté récemment formée au Calvaire de Marseille; en 1822, il remplit la même fonction à Aix, puis à Notre-Dame du Laus de 1825 à 1830.

    Que dire de ce religieux écrivant à son supérieur : « Vous ne trouverez jamais d’économe qui me vaille; c’est vous-même qui m’avez surnommé l’économe habile, incomparable, sans égal.» ? Est-ce le juger mal que de le trouver exagérément imbu de lui-même ? (*) Au Supérieur, il tente d’expliquer les raisons de ses relations difficiles avec ses confrères. «Vous le savez, mon cher père, mieux que personne, je suis aveugle sur mes propres défauts et je m’aperçois trop facilement de ceux des autres et, ce qui est encore plus fâcheux, c’est que je ne sais pas les taire, même lorsqu’il le faudrait absolument.»

    Pas étonnant qu’en 1830, il demanda son congé ne se reconnaissant pas « doué pour les missions et incapable de vivre en paix dans une communauté. ». (*) La Congrégation se félicitera d’ailleurs d’un départ qui lui vaudra la mission de Notre-Dame-de-l’Osier.

    En lisant cette vie toute en « lignes courbes » je me rends compte combien sont impénétrables les desseins du Seigneur et combien il peut être bon de leur accorder la réflexion qu’ils méritent.

    (*)https://www.omiworld.org/fr/lemma/dupuy-alexandre-fr/

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