LA SAGESSE DE DIEU COMME UNIQUE ET SURE FONDATION

Au milieu des difficultés causée par la crise d’’Icosie’ et l’incertitude absolue en ce qui concerne le sort que lui réservait le gouvernement français, même si on lui permettait de revenir en France, Eugène s’en remet à Dieu, à sa sagesse et à son discernement qui ne l’abandonneraient jamais.

Je tâche, mon cher ami, de m’établir toujours plus dans les principes que je vous exposais dans ma dernière lettre, c’est-à-dire qu’il faut reconnaître dans la marche des événements et même dans la direction de la volonté des hommes une direction supérieure de la Providence qui gouverne tout par sa sagesse. : ‘La sagesse atteint avec force d’un bout du monde à l’autre, et dispose tout avec douceur.’ (Livre de la Sagesse 8.1) et que les créatures qui mettent leur confiance en Dieu et qui l’invoquent dans leurs besoins ne sont pas oubliées devant lui,  “… car nous savons que nous sommes comptés parmi les vôtres.” (Livre de la Sagesse 15.2). J’ai besoin de cela quand je me sentirais contrarié de n’avoir pas suivi telle inspiration que je croyais meilleure que telle résolution contraire de laquelle je me serais déterminé, soit par déférence pour l’opinion des autres, soit pour toute autre raison, surtout quand il en résulte des inconvénients auxquels il est difficile de remédier.

Lettre à Henri Tempier, le 28 octobre 1833, EO VIII n 470

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2 réponses à LA SAGESSE DE DIEU COMME UNIQUE ET SURE FONDATION

  1. Denyse Mostert dit :

    Finalement on peut dire qu’Eugène de Mazenod a remporté une demi victoire. Ceci ne le satisfait pas entièrement mais, écrit-il dans un autre lettre à Henri Tempier, « il faut reconnaître dans la marche des événements et même dans la direction de la volonté des hommes une direction supérieure de la Providence ».

    Qu’en est-il de cette sagesse évoquée si souvent dans les moments difficiles ?
    Petit souvenir de mon école primaire où cela signifiait d’abord obéissance. « As-tu été sage à l’école ? « me demandait-on. Et, bien plus que des mots, les notes de mon bulletin répondaient à ma place. La sagesse pouvait aussi se traduire par intelligence garante de notre réputation… et, de nature plutôt impatience, j’ai expérimenté que la sagesse de patienter valait bien des mouvements d’humeur. Finalement il s’agissait surtout de cette intelligence qui nous faisait choisir ce qui était en notre faveur.

    Celle dont parle Eugène était bien entendu d’origine divine. Ne faisait-elle d’ailleurs pas partie de ces dons du Saint-Esprit répandus sur les croyants lors du Sacrement de Confirmation ? Ouvrons le Livre de la Sagesse; au chapitre 8 nous lirons que «la sagesse atteint avec force d’un bout du monde à l’autre, et dispose tout avec douceur ». Ce tout signifiant autant « la marche des événements que la direction de la volonté des hommes ». C’est elle aussi qui fait accepter dans la paix des inconvénients auxquels nous ne pouvons pas remédier.

    De la France où il a reçu la permission de séjourner, Eugène pourra continuer l’apostolat si cher à son cœur. Tout comme nous pourrons reprendre pied après des situations déstabilisantes…

    demander à notre tour alors que nous voici face avec alors que des décisions prises ne nous semblent plus les meilleures ou encore soit par déférence pour l’opinion des autres, soit pour toute autre raison, surtout quand il en résulte des inconvénients auxquels il est difficile de remédier.

  2. Denyse Mostert dit :

    Annuler dernier paragraphe

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