UN COURAGE VRAIMENT APOSTOLIQUE QUI NE ME LAISSE JAMAIS CEDER PAR FAIBLESSE AUX PUISSANCES DE L’ENFER

À Rome, Eugène se trouvait à l’église de San Silvestro. C’est là où il habitait quand il était venu recevoir l’approbation pontificale pour les Oblats et c’était là aussi où il restait lorsqu’il avait été consacré évêque l’année précédente.

Hier dimanche, je ne suis pas sorti de tout le jour. J’ai dit la messe à l’autel même où j’ai été consacré, ce que je continue de faire tous les jours et je demande à Dieu de n’être jamais indigne du sublime caractère et de la haute dignité que j’y ai reçus, d’honorer toujours mon grand ministère par un courage vraiment apostolique qui ne me laisse jamais céder par faiblesse aux puissances de l’enfer ou de la terre qui y puisent aujourd’hui leurs inspirations…

Lettre à Henri Tempier, le 20 août 1833, EO VIII n 454

Quels sont les endroits spirituels où je me réfugie quand le mal qui m’entoure semble s’en prendre à ce dont j’ai besoin ?

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1 réponse à UN COURAGE VRAIMENT APOSTOLIQUE QUI NE ME LAISSE JAMAIS CEDER PAR FAIBLESSE AUX PUISSANCES DE L’ENFER

  1. Denyse Mostert dit :

    De Rome où il attend la convocation du Pape, Mgr Eugène de Mazenod écrit au P. Henri Tempier : « Hier dimanche… j’ai dit la messe à l’autel même où j’ai été consacré… » Une fois de plus, il demande à Dieu de le garder capable « d’honorer toujours (son) grand ministère par un courage vraiment apostolique ».

    Nous avons tous besoin de courage pour nous en tenir à des résolutions qui nous semblent justes alors que des gens– dont certains haut placés – tentent de nous convertir à leurs propres vues. Décisions injustes ou ostracisme, en voici les enjeux qui pourront ensuite influencer les destinées.

    Un autre courage réside dans le fait que, comme le dit l’Évangile, « nul n’est prophète dans son pays ». Si ceci attaque moins clairement position et biens matériels, il n’en est pas moins difficile de subir les sarcasmes de nos proches.

    Bien sûr, il m’est arrivé d’avoir à faire face à des situations difficiles, mon premier mouvement étant dans la plupart des cas ce qu’on peut appeler une méditation pendant laquelle je pourrai « ruminer » l’histoire dans l’optique de Dieu. Nul miracle ne jaillira de cet arrêt en moi-même. Il arrivera cependant qu’une Parole divine me donne clairement le chemin à suivre. Le miracle pourra alors s’appeler l’empathie qui me permettra de vivre l’événement dans une paix sans trop de rancœur.

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