IL Y A 200 ANS :  AYEZ DES PRETRES ZELES, DESINTERESSES ET SOLIDEMENT VERTUEUX

Ayez des prêtres zélés, désintéressés et solidement vertueux, et bientôt vous ramènerez les peuples égarés à leurs devoirs.

Règle de 1818, Chapitre premier §3 Nota Bene. Missions, 78 (1951) p. 15

En 1818, il a écrit cela pour ses propres prêtres Missionnaires. En 1826, ce texte a été modifié dans ce que nous connaissons aujourd’hui comme la « Préface », qui s’adresse à tous les membres de la famille Mazenodienne. Si nous voulons changer les choses au 21ème siècle, les mêmes principes s’appliquent toujours : les gens doivent être capables de nous reconnaître grâce à la qualité de nos vies, par lesquelles nous témoignons.

 

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à IL Y A 200 ANS :  AYEZ DES PRETRES ZELES, DESINTERESSES ET SOLIDEMENT VERTUEUX

  1. Denyse Mostert dit :

    À toutes les époques, l’Histoire parle de prêtres non fidèles à leur vocation, la nôtre n’en est d’ailleurs pas exempte. On peut déplorer cette situation tout en se demandant quelles circonstances ont favorisé de tels changements.
    « On n’est pas chrétien tout seul ». dit-on souvent. Ce qui est vrai pour le bon exemple ne le serait-il pas également dans la chute de ces hommes reniant leurs promesses ?

    Bien sûr le péché est toujours plus marquant s’il est le fait de personnes engagées à enseigner l’Évangile et à soutenir le cheminement de ceux qu’ils ont promis d’amener vers Dieu… Dans ce cas comme dans d’autres, la condamnation semble aller de soi.

    Sans prôner une telle conduite, ne faudrait-il pas plutôt considérer les raisons qui peuvent être facteurs d’un changement de voie, qu’on pourrait aussi s’appeler péché ? La solitude du prêtre pourrait en être un, de même que l’obligation de renoncer à bien des bonheurs du « simple laïc ». Pour être juste, il faut se rappeler que des gens ordinaires peuvent à leur tour rêver de partager l’intimité d’un prêtre. Mal dirigé, voici un état de choses qui peut se révéler source de tentation…
    Finalement, le bien, comme le mal ne sont jamais l’apanage d’un seul. « Nul n’est une île » comme l’écrivait justement Thomas Merton. Et saint Paul de nous rappeler : « C’est dans un unique Esprit que, tous, nous avons été baptisés ». Ne sont-ce pas là des assurances pour nous aider à mieux nous comprendre les uns les autres ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *