IL Y A 200 ANS : NOTA BENE – L’EXEMPLE EST UNE MANIÈRE DE DIRIGER

Le remède à la situation tragique de l’Eglise – et plus particulièrement au mal fait par « la paresse, la nonchalance, la corruption des prêtres » – proposé par Eugène est celui du bon exemple des prêtres. « L’exemple est une manière de diriger » disait Albert Schweitzer – et il était difficile de trouver quelqu’un qui en soit aussi convaincu qu’Eugène.

Nous reconnaissons les thèmes familiers de la fondation, qui reviennent constamment : dans les pas des apôtres, « être » plutôt que « faire », « tout pour Dieu », etc. :

Il faut pour cela former des apôtres qui, après s’être convaincus de la nécessité de se réformer soi-même, travaillent de tout leur pouvoir à convertir les autres:
« Veille sur ta personne et sur ton enseignement, dit l’apôtre saint Paul à Timothée, persévère en ces dispositions. Agissant ainsi, tu te sauveras, toi et ceux qui t’écoutent. » (1Tim 4,16).
Et comme nous avons vu que la source véritable du mal était l’insouciance, l’avarice et la corruption des prêtres, ces abus étant réformés, les autres cesseront.

Règle de 1818, Chapitre premier §3 Nota Bene. Missions, 78 (1951) p. 15

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1 réponse à IL Y A 200 ANS : NOTA BENE – L’EXEMPLE EST UNE MANIÈRE DE DIRIGER

  1. Denyse Mostert dit :

    Frank Santucci nous propose une citation d’Albert Scheitzer. « « L’exemple est une manière de diriger » disait ce musicien, philosophe, théologien et médecin qui a travaillé pendant 50 ans à l’hôpital qu’il avait fondé au Gabon.(*)

    Bien avant lui, Paul n’écrivait-il pas à Timothée : « Veille sur ta personne et sur ton enseignement, , persévère en ces dispositions. Agissant ainsi, tu te sauveras, toi et ceux qui t’écoutent » » (1Tim 4,16).

    Eugène de Mazenod, pénétré de la véracité de cette vertu en est lui-même un exemple vivant. Le mal ne manque pas autour de lui. Particulièrement meurtri de la conduite de certains prêtres il est certain que « ces abus étant réformés, les autres cesseront. »

    Ni les ripostes cinglantes, ni les beaux discours ne peuvent que mettre en valeur une vie bâtie sur l’amour de Dieu dans ses pauvres. Comment nier les bienfaits de la conduite du fondateur fidèle à l’engagement pris devant le Seigneur si tous ses actes et paroles sont là pour les confirmer ?

    On ne peut nier l’évidence, la vie d’Eugène l’a amplement prouvé. En exemple ces quelques hommes réunis en 1818 pour mettre tous leurs efforts à faire que Dieu soit de plus en plus aimé. Ceci deviendra la Congrégation des Missionnaires Oblats que l’on connaît aujourd’hui. On appellera cela la persévérance, proclamée d’ailleurs lors de la canonisation du fondateur.

    (*) https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/aujourd-hui-l-histoire/segments/entrevue/68108/albert-schweitzer-prix-nobel-medecine-hopital-lambarene-gabon

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