IL Y A 200 ANS : NOTA BENE – L’ANALYSE AVANT L’ACTION

Les Missionnaires, en se dévouant à la reconstruction de l’Eglise de France post-révolutionnaire, ont donné leur vie pour ramener ces victimes abandonnées de la révolution dans la plénitude de la communion avec Jésus-Christ et les membres de son Corps. Afin d’être efficace, il était nécessaire d’avoir une analyse claire de la situation à laquelle il voulait répondre par leur ministère.

Pour parvenir à réussir dans cette sainte entreprise, il faut premièrement rechercher les causes de la dépravation qui asservit aujourd’hui les hommes à toutes leurs passions.
On peut les réduire à trois chefs principaux:
§  1. L’affaiblissement pour ne pas dire la perte totale de la foi;
§  2. L’ignorance des peuples;
§  3. La paresse, la nonchalance, la corruption des prêtres.
… Ces causes étant connues, il est plus aisé d’y apporter le remède.

Règle de 1818, Chapitre premier §3 Nota Bene. Missions, 78 (1951) p. 15

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1 réponse à IL Y A 200 ANS : NOTA BENE – L’ANALYSE AVANT L’ACTION

  1. Denyse Mostert dit :

    On sait que jouer à l’autruche ne donne pas de bien grands résultats. Pour ramener les gens à l’Église, Eugène de Mazenod relève les points contre lesquels les prêtres devront se battre. (Règle de 1818, Chapitre premier §3 Nota Bene, Missions) Ils sont si flagrants qu’on ne peut s’empêcher de les ramener à notre époque et les appliquer à chaque chrétien.

    1. Il signale d’abord « l’affaiblissement pour ne pas dire la perte totale de la foi. » Il ne faut pas aller bien loin pour découvrir un peu partout le manque d’intérêt pour ce qui concerne la religion. Dans les écoles du Québec, le catéchisme est devenu un cours parmi d’autres. Les enfants apprendront qu’il existe différentes croyances, avec peut-être un accent sur celle des Québécois dans un passé relativement proche.

    2. Comme il en était en 1818, « les peuples » d’aujourd’hui ne pourront que souffrir de cette situation. Les diverses lois promulguées à l’égard des religions contribueront à les faire considérer comme un sujet parmi d’autres. Est-il nécessaire de rapporter les brimades et brutalités de toutes sortes que certains doivent endurer, sans oublier les martyrs contemporains ?

    3. En dernier lieu, Eugène relève encore « la paresse, la nonchalance et la corruption des prêtres. Un état d’esprit qui nous atteint tous.

    Voici l’analyse pour le moins déprimante que nous pouvons lire à travers les époques. Voici ce qui attend Missionnaires de Provence et Associés laïcs de tous les temps. «Le Seigneur soit avec nous…

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