IL Y A 200 ANS:   RESTAURER ET MAINTENIR L’UNITÉ

La retraite annuelle de tout le groupe dura plusieurs jours de plus après la rencontre du Chapitre Général, et elle devint une préparation pour le moment de l’oblation, le 1er novembre 1818.

Les instructions de la retraite, que prêchait personnellement le Supérieur des Missionnaires de Provence, complétèrent le rapprochement des esprits et des cœurs. Ses appels au sacrifice total ébranlèrent, émurent. Il supplia ses auditeurs de se prononcer comme ils ne manqueraient pas de s’y résoudre, avant de paraître devant le Juge suprême, au moment de la mort. Maunier, Mye se décident finalement à suivre la majorité et à émettre leurs vœux perpétuels. Aubert demande qu’on lui permette de s’en tenir à des vœux temporaires. Deblieu lui-même ne s’obstine pas dans un refus définitif et sollicite un an de délai pour réfléchir; en 1819, à son tour il fera son comme les autres.

Leflon 2, p. 184 – 185

 

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1 réponse à IL Y A 200 ANS:   RESTAURER ET MAINTENIR L’UNITÉ

  1. Denyse Mostert dit :

    Il est sûr que les dissensions au moment d’adopter les nouvelles CC&RR ont créé un remous qu’il fallait apaiser.

    Eugène, comme toujours preux chevalier de « l’esprit de famille » n’a pas manqué d’inviter solennellement les dissidents à se prononcer. Selon Leflon, « il supplia ses auditeurs de se prononcer comme ils ne manqueraient pas de s’y résoudre, avant de paraître devant le Juge suprême, au moment de la mort ».

    Les résultats diffèrent mais il semble que Dublieu lui- même ne s’est pas enfermé dans un refus définitif puisque le 1er novembre 1819, après une année de réflexion, il fera son engagement comme les autres.

    Une période sombre dans l’Histoire des Missionnaires Oblats se termine. Peu à peu, elle sera le souvenir d’une victoire de l’Esprit sur les hésitations de plusieurs. Une fois de plus, le fondateur peut remercier le ciel pour la persévérance qui a permis de garder ses fils unis dans le même esprit.

    Une vertu à demander pour nous si des nuages noirs semblent vouloir s’appesantir sur nos rencontres de Laïcs associés tout aussi bien que dans la vie personnelle de chacun de nous.

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